SALUT DU PAPE FRANÇOIS
AUX MEMBRES DE LA CHORALE ARC-EN-CIEL DE LA MAISON DE SOINS
POUR LES MALADES D'ALZHEIMER DE BONHEIDEN (BELGIQUE)

Merci, frères et sœurs, merci beaucoup. Mon secrétaire me dit: c’est la plus belle chose que j’aie vue avec le Pape.

Quand j’ai appris que dans votre foyer, qui accueille des personnes malades d’Alzheimer, il y a une chorale appelée «Arc-en-ciel», j’ai rendu grâce au Seigneur. Parce que je pense que pour vous, chanter ensemble est une consolation, un soutien, qui aide à aller de l’avant et à supporter le poids de la maladie qui se fait certainement sentir. Je pense même que votre chant est rendu plus précieux par votre vulnérabilité. Je pense que le fait de mettre en commun nos fragilités et de les accepter réciproquement, cela est le «chant» le plus beau, l’harmonie la plus appréciée de Dieu, un «arc-en-ciel» non pas de perfections, mais d’imperfections!

Puis, quand j’ai vu le directeur, j’ai pensé: il a oublié sa baguette! Mais ensuite, j’ai vu que sa baguette est la tendresse. Merci, Monsieur le directeur, parce que, en accomplissant des gestes de tendresse, vous nous rendez tous plus humains. Et avec votre tendresse, votre tendresse à tous, aujourd’hui, nous avons accompli le quatrième commandement: honorer les personnes âgées qui sont notre mémoire. Sans doute certaines d’entre elles ont perdu la mémoire, mais elles sont le symbole de la mémoire d’un peuple, elles sont les racines de votre patrie, de notre humanité. Elles sont les racines, et c’est là que les jeunes doivent venir pour prendre le suc des racines pour faire avancer la civilisation.

Merci beaucoup, merci de tout cœur. Et à présent je vous donnerai la bénédiction, puis je passerai vous saluer tous. Je vous demande de prier pour moi. Le Seigneur vous bénisse tous, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.