Testo in lingua inglese
Traduzione in lingua francese
Traduzione in lingua italiana
Traduzione in lingua araba
In occasione del mese del Ramadan – iniziato quest’anno il 1° aprile – e per la festa di ‘Id alFitr 1443 H. / 2022 A.D., il Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso ha inviato ai Musulmani del mondo intero un messaggio augurale dal titolo: Cristiani e musulmani: condividiamo gioie e dolori. Questo il testo del Messaggio, a firma del Presidente del Pontificio Consiglio, Em.mo Card. Miguel Ángel Ayuso Guixot, M.C.C.J, e del Segretario del medesimo Pontificio Consiglio, Rev.do Mons. Indunil Kodithuwakku Janakaratne Kankanamalage:
Testo in lingua inglese
Christians and Muslims: Sharing joys and sorrows
Dear Muslim brothers and sisters,
As all of us know, the pandemic caused by COVID-19 has taken away the lives of millions of persons around the world, including members of our families. Others fell sick and were healed, yet they experienced much long-lasting pain and suffering from the consequences of the virus. As you celebrate the month of Ramadan that concludes with ‘Id al-Fitr, our thoughts turn in gratitude to Almighty God who has protected all of us in His Providence. We also pray for the dead and the sick with sorrow and hope.
The pandemic and its tragic effects on every aspect of our way of life have drawn attention anew to one of those important elements: sharing. For this reason we thought it opportune to address this issue in the Message we are pleased to send to each and all of you.
We all share God’s gifts: air, water, life, food, shelter, the fruits of medical and pharmaceutical advances, the results of the progress of science and technology in diverse fields and their application, the ongoing discovery of the universe’s mysteries... The awareness of God’s bounty and generosity fills our hearts with gratitude towards Him and, at the same time, encourages us to share His gifts with our brothers and sisters who are in any kind of need. The poverty and precarious situations in which many people find themselves because of the loss of employment and the economic and social problems related to the pandemic make our duty of sharing ever more urgent.
Sharing finds its most profound motivation in the awareness that all we are and all we have are gifts from God and that, in consequence, we have to put our talents at the service of all our brothers and sisters, sharing what we have with them.
The best form of sharing springs from genuine empathy and effective compassion towards others. In this regard, we find a meaningful challenge in the New Testament: “If anyone is well-off in worldly possessions and sees his brother in need but closes his heart to him, how can the love of God abide in him? Children, our love must be not just words or mere talk, but something active and genuine” (1 John 3, 17-18).
However, sharing is not limited to material goods. Above all, it involves sharing one another’s joys and sorrows, which are part of every human life. Saint Paul invited the Christians of Rome to “rejoice with others when they rejoice, and be sad with those in sorrow” (Romans 12, 15). Pope Francis, for his part, affirmed that a shared pain is halved and a shared joy is doubled (cf. Meeting with the pupils of Scholas Occurrentes, 11 May 2018).
From empathy comes the sharing of attitudes and sentiments on the occasion of important events, both joyful and sad, in the lives of our relatives, friends and neighbours, including those from other religions: their joys become ours, their sorrows become ours as well.
Among shared joys are the birth of a child, healing from a sickness, success in studies, at work or in business, safe return from a journey, and certainly other occasions. There is also a particular joy for believers: the celebration of major religious feasts. When we visit or congratulate our friends and neighbours of other religions for those occasions, we share their joy for the celebration of their feast without having to adopt the religious dimension of the celebrated occasion as our own.
Among shared sorrows are, first of all, the death of a person close to us, the sickness of a member of the family, the loss of a job, the failure of a project or of a business, a crisis in the family that sometimes results in its division. It is obvious that we need the proximity and solidarity of our friends more in times of crisis and sorrow than in times of joy and peace.
Our hope, dear Muslim brothers and sisters, is that we continue sharing the joys and sorrows of all our neighbours and friends, because God’s love embraces every person and the entire universe.
As a sign of our shared humanity and the fraternity that flows from it, we wish you a peaceful and fruitful Ramadan and a joyful celebration of ‘Id al-Fitr.
From the Vatican, 18 February 2022
Miguel Ángel Cardinal Ayuso Guixot, MCCJ
President
Msgr. Indunil Kodithuwakku Janakaratne Kankanamalage
Secretary
[00535-EN.01] [Original text: English]
Traduzione in lingua francese
Chrétiens et musulmans : partager les joies et les peines
Chers frères et sœurs musulmans,
comme nous le savons tous, la pandémie causée par le COVID-19 a emporté la vie de millions de personnes dans le monde, y compris des membres de nos familles. D’autres sont tombés malades et ont été guéris, mais ils ont connu des douleurs et des souffrances durables dues aux conséquences du virus. Alors que vous célébrez le mois de Ramadan qui se termine par ‘Id al-Fitr, nos pensées se tournent avec gratitude vers Dieu tout-puissant qui, dans sa Providence, nous a tous protégés. Nous prions également pour les morts et les malades avec tristesse et espérance.
La pandémie et ses effets tragiques sur tous les aspects de notre manière de vivre ont attiré à nouveau notre attention sur un des aspects importants de la vie : le partage. C’est pourquoi nous avons jugé opportun d’aborder ce thème dans le Message que nous avons le plaisir d’adresser à chacun d’entre vous.
Nous partageons tous les dons de Dieu : l’air, l’eau, la vie, la nourriture, le logement, les fruits des avancées de la médecine et de la pharmacie, les résultats des progrès de la science et de la technologie dans divers domaines et leurs applications, la découverte continue des mystères de l’univers... La conscience de la générosité de Dieu remplit nos cœurs de gratitude envers lui et, en même temps, nous encourage à partager ses dons avec nos frères et sœurs qui sont dans le besoin. La pauvreté et les situations précaires dans lesquelles se trouvent de nombreuses personnes en raison de la perte d’emploi et des problèmes économiques et sociaux liés à la pandémie rendent notre devoir de partage toujours plus urgent.
Le partage trouve sa motivation la plus profonde dans la conscience que tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons est un don de Dieu et que, par conséquent, nous devons mettre nos talents au service de tous nos frères et sœurs, en partageant ce que nous avons avec eux.
La meilleure forme de partage naît d’une empathie authentique et d’une compassion effective envers les autres. À cet égard, un défi important se trouve dans le Nouveau Testament : «Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité» (1 Jean 3, 17-18).
Cependant, le partage ne se limite pas aux biens matériels. Il s’agit avant tout de partager les joies et les peines des uns et des autres, qui font partie de toute vie humaine. Saint Paul invitait les chrétiens de Rome à se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, à pleurer avec ceux qui pleurent (cf. Romains 12, 15). Le pape François, quant à lui, a affirmé qu’une douleur partagée est réduite de moitié et une joie partagée est doublée (cf. Rencontre avec les élèves de Scholas Occurrentes, 11 mai 2018).
De l’empathie découle le partage des attitudes et des sentiments à l’occasion d’événements importants, joyeux ou tristes, dans la vie de nos parents, amis et voisins, y compris ceux d’autres religions : leurs joies deviennent les nôtres, leurs peines aussi.
Parmi les joies partagées figurent la naissance d’un enfant, la guérison d’une maladie, la réussite dans les études, au travail ou dans les affaires, le retour sain et sauf d’un voyage, et bien d’autres occasions encore. Il existe également une joie particulière pour les croyants : la célébration des grandes fêtes religieuses. Lorsque nous rendons visite ou félicitons nos amis et voisins d’autres religions pour ces occasions, nous partageons leur joie pour la célébration de leur fête sans pour autant adopter la dimension religieuse de l’occasion célébrée comme si elle était la nôtre.
Parmi les peines partagées, il y a tout d’abord la mort d’une personne qui nous est proche, la maladie d’un membre de la famille, la perte d’un emploi, l’échec d’un projet ou d’une entreprise, une crise dans la famille qui entraîne parfois sa division. Il est évident que nous avons davantage besoin de la proximité et de la solidarité de nos amis dans les moments de crise et de tristesse plus que dans les moments de joie et de paix.
Notre espoir, chers frères et sœurs musulmans, est que nous continuions à partager les joies et les peines de tous nos voisins et amis, car l’amour de Dieu embrasse chaque personne et l’univers entier.
En signe de notre humanité partagée et de la fraternité qui en découle, nous vous souhaitons un Ramadan paisible et fructueux et une joyeuse célébration de ‘Id al-Fitr.
Du Vatican, 18 février 2022
Miguel Ángel Cardinal Ayuso Guixot, MCCJ
Président
Mgr Indunil Kodithuwakku Janakaratne Kankanamalage
Secrétaire
[00535-FR.01] [Texte original: Anglais]
Traduzione in lingua italiana
Cristiani e musulmani: condividiamo gioie e dolori
Cari fratelli e sorelle musulmani,
Come tutti sappiamo, la pandemia causata dal COVID-19 ha portato via la vita a milioni di persone in tutto il mondo, compresi membri delle nostre famiglie. Altri si sono ammalati e sono guariti, passando però per molto dolore e soffrendo a lungo per le conseguenze del virus. Mentre celebrate il mese di Ramadan che si conclude con ‘Id al-Fitr, il nostro pensiero è di gratitudine a Dio Onnipotente che ha protetto tutti noi nella Sua Provvidenza. Portiamo anche nella preghiera i morti e gli ammalati con dolore e speranza.
La pandemia con i suoi tragici effetti su ogni aspetto del nostro stile di vita ha attratto nuovamente la nostra attenzione su un aspetto importante: la condivisione. Per questo abbiamo ritenuto opportuno affrontare questo tema nel Messaggio che siamo lieti di inviare a tutti e a ciascuno di voi.
Tutti condividiamo i doni di Dio: aria, acqua, vita, cibo, riparo, i frutti del progresso in campo medico e farmaceutico, i risultati del progresso scientifico e tecnologico in diversi campi e la loro applicazione, la continua scoperta dei misteri dell'universo ... La consapevolezza della bontà e della generosità di Dio riempie i nostri cuori di gratitudine verso di Lui e, allo stesso tempo, ci incoraggia a condividere i suoi doni con i nostri fratelli e sorelle che si trovano in ogni tipo di bisogno. La povertà e la situazione di precarietà in cui versano molte persone a causa della perdita di posti di lavoro e dei problemi economici e sociali legati alla pandemia rendono ancora più urgente il nostro dovere di condivisione.
La condivisione trova la sua motivazione più profonda nella consapevolezza che tutto ciò che siamo e tutto ciò che abbiamo è dono di Dio e che, di conseguenza, dobbiamo mettere i nostri talenti al servizio di tutti i nostri fratelli e sorelle, condividendo con loro ciò che abbiamo.
La migliore forma di condivisione ha la sua fonte in una genuina empatia e in un’efficace compassione verso gli altri. A questo proposito, troviamo una sfida significativa nel Nuovo Testamento: “Se uno ha ricchezze di questo mondo e, vedendo il suo fratello in necessità, gli chiude il proprio cuore, come rimane in lui l’amore di Dio? Figlioli, non amiamo a parole né con la lingua, ma con i fatti e nella verità” (1 Gv 3,17-18).
Tuttavia, la condivisione non si limita ai beni materiali, ma è soprattutto condivisione delle gioie e dei dolori reciproci, che fanno parte di ogni vita umana. San Paolo raccomandava ai cristiani di Roma di rallegrarsi con quelli che sono nella gioia; e piangere con quelli che sono nel pianto (cfr. Rom 12,15). Papa Francesco, da parte sua, ha affermato che un dolore condiviso è dimezzato e una gioia condivisa è raddoppiata (cfr. Incontro con gli alunni di Scholas Occurrentes, 11 maggio 2018).
Dall’empatia nasce la condivisione degli atteggiamenti e dei sentimenti dei nostri parenti, amici e vicini, anche di coloro che appartengono ad altre religioni, in occasione di eventi importanti, gioiosi e tristi delle loro vite: le loro gioie e i loro dolori diventano nostri.
Tra le gioie condivise vi sono la nascita di un bambino, la guarigione da una malattia, il successo negli studi, nel lavoro o negli affari, il tornare sani e salvi da un viaggio e sicuramente altre circostanze. Vi è anche una gioia particolare per i credenti: la celebrazione delle principali feste religiose. Quando facciamo visita ai nostri amici e vicini di altre religioni o ci congratuliamo con loro in queste occasioni, condividiamo la loro gioia per la celebrazione della loro festa senza dover fare nostra la dimensione religiosa dell'occasione celebrata.
Tra i dolori condivisi, in primis, la morte di una persona cara, la malattia di un familiare, la perdita di un lavoro, il fallimento di un progetto o di un'impresa, una crisi in famiglia, che a volte provoca la sua divisione. È ovvio che abbiamo bisogno della vicinanza e della solidarietà dei nostri amici più nei momenti di crisi e di dolore che in quelli di gioia e di pace.
La nostra speranza, cari fratelli e sorelle musulmani, è che continuiamo a condividere gioie e dolori dei nostri vicini e amici, perché l’amore di Dio abbraccia ogni persona e l’universo intero.
Come segno della nostra comune umanità e della fraternità che ne scaturisce, vi auguriamo un pacifico e fruttuoso Ramadan e una gioiosa celebrazione di ‘Id al-Fitr.
Dal Vaticano, 18 febbraio 2022
Miguel Ángel Cardinal Ayuso Guixot, MCCJ
Presidente
Msgr. Indunil Kodithuwakku Janakaratne Kankanamalage
Segretario
[00535-IT.01] [Testo originale: Inglese]
Traduzione in lingua araba
أيّها الإخوة والأخوات المسلمون الأعزّاء،
كما نعلم جميعًا، فقد تسبّبت جائحة كوفيد-19 في مقتل ملايين الأشخاص حول العالم، بما في ذلك بعض أفراد عائلاتنا. كما مرض آخرون وتمّ شفاؤهم، ولكنّهم عانوا الكثير لفترة طويلة من عواقب العدوى. وبينما تحتفلون بشهر رمضان الذي يختمه عيد الفطر، فإنّ أفكارنا تتّجه بالامتنان إلى الله القدير الّذي بعنايته حفظنا جميعًا سالمين. كما نصلّي بحزنٍ من أجل الموتى، وبرجاءٍ من أجل المرضى.
لقد جذبت الجائحة وآثارها المأساويّة على كلّ جانبٍ من جوانب الحياة البشريّة انتباهنا مجدَّدًا إلى بُعدٍ هامٍ من أبعاد الحياة: المشاركة. لهذا السّبب اعتقدنا أنّه من المناسب أن نتناول هذا الموضوع في الرّسالة التي يسعدنا توجيهها إلى كلّ واحدٍ منكم وإليكم جميعًا.
نتشارك جميعًا في عطايا الله: الهواء والماء والحياة والغذاء والمأوى وثمار تقدّم الإنسان في المجالات الطبيّة والدوائية ونتائج تقدّم العلوم والتكنولوجيا في مختلف المجالات وتطبيقاتها والاكتشاف المستمرّ لأسرار الكون ...إنّ إدراك طيبة الله وكرمه يملأ قلوبنا بالامتنان تجاهه تعالى، ويشجّعنا في الوقت نفسه على تقاسم هباته مع إخوتنا وأخواتنا الّذين هم في أيّ نوعٍ من أنواع الاحتياج. إنّ الفقر والظروف المحفوفة بالمخاطر التي يجد العديد من الأشخاص أنفسهم فيها، بسبب فقدان الوظائف والمشاكل الاقتصاديّة والاجتماعيّة المتعلّقة بالجائحة، تجعل واجبنا في المشاركة أكثر إلحاحًا.
يكمن الدافع الأعمق للمشاركة في إدراكنا أنّنا جميعًا، وكلّ ما لدينا، عطايا من الله. ونتيجةً لذلك، علينا أن نضع مواهبنا في خدمة جميع إخوتنا وأخواتنا، وأن نتقاسم معهم ما بين أيدينا.
تنبع المشاركة في أفضل تجلّياتها من التعاطف الحقيقيّ والشفقة الفعّالة تجاه الآخرين. ونجد، في هذا السّياق، تحدّيًا ذا مغزىً في العهد الجديد: "مَن كانت له خيرات الدّنيا ورأى بأخيه حاجةً فأغلق أحشاءه دون أخيه، فكيف تقيم فيه مَحبّة الله؟ يا بَنيَّ، لا تكن مَحبّتنا بالكلام ولا باللّسان بل بالعمل والحقّ" (1 يوحنا 3، 17-18).
إلا أنّ المشاركة لا تقتصر على الخيرات المادّية، بل هي قبل كلّ شيء مشاركة أفراح وأحزان بعضنا البعض، والّتي هي جزء من كل حياة بشريّة. أوصى القدّيس بولس مسيحيّي روما أن يفرحوا مع الفرحين ويحزنوا مع مَن هم في حزن (راجع روما 12، 15). وفي هذا السّياق أكّد البابا فرنسيس أنّ الألم المشترَك يتناصف، وأمّا الفرح المشترَك فيتضاعف (راجع اللقاء مع تلاميذ Scholas Occurrentes، 11 أيّار / مايو 2018).
من التعاطف تنبع المشاركة في المواقف والمشاعر خلال الأحداث الهامّة، سعيدةً كانت أو حزينةً، لأقاربنا وأصدقائنا وجيراننا، بما فيهم أولئك المنتمين الى أديانٍ أخرى: تصبح أفراحُهم أفراحَنا، وأحزانُهم أحزانَنا أيضًا.
من بين الأفراح المشترَكة ولادة طفل والشّفاء من مرض والنّجاح في الدّراسة والتّوفيق في الوظائف أو الأعمال والعودة الآمنة من سَفرٍ ومناسباتٌ أخرى بالتّأكيد. هناك أيضًا فرحٌ خاصٌ بالمؤمنين: الاحتفال بأعيادهم الدينيّة الكبرى. عندما نزور أصدقاءنا وجيراننا من أتباع الدّيانات الأخرى أو نهنّئهم في تلك المناسبات، فإنّنا نشاركهم فرحتهم بالاحتفال بعيدهم، دون أن يعني هذا تبنّي البُعد الدّينيّ للمناسبة التي يحتفلون بها وكانّه خاصّ بنا.
ومن بين الأحزان المشترَكة، في المقام الأول، وفاة شخصٍ عزيزٍ ومرض أحد أفراد الأُسرة وفقدان الوظيفة وفشل مشروعٍ أو عملٍ تجاريٍّ وأزمةٌ في الأُسرة ينتج عنها أحيانًا تفكّكها. من الواضح أنّنا بحاجةٍ إلى التقارب والتضامن مع أصدقائنا في أوقات الأزمات والحزن أكثر منه في أوقات الفرح والسّلام.
نأمل، أيها الإخوة والأخوات المسلمون الأعزاء، أن نستمرّ في مشاركة جميع جيراننا وأصدقائنا أفراحهم وأحزانهم، لأنّ محبّة الله تشمل البشريّة جمعاء والكون بأسره.
وعلامةً على إنسانيّتنا المشترَكة والأخوّة الناتجة عنها، نتمنّى لكم شهر رمضان يعمّه السّلام، واحتفالًا بهيجًا بعيد الفطر.
حاضرة الفاتيكان، 18 شباط / فبراير 2022
Miguel Ángel Cardinal Ayuso Guixot, MCCJ
President
Msgr. Indunil Kodithuwakku Janakaratne Kankanamalage
Secretary
[00535-AR.01] [Testo originale: Inglese]
[B0253-XX.01]