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PAPE FRANÇOIS

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA
MAISON SAINTE-MARTHE

Samedi 22 juin 2013

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 26 du 27 juin 2013)

Les piliers du salut chrétien

Les richesses et les préoccupations du monde font oublier le passé, confondent le présent et rendent l’avenir incertain. Elles font perdre de vue les trois piliers sur lesquels se fonde l’histoire du salut chrétien : un Père qui dans le passé nous a élus, qui nous a fait une promesse pour notre avenir, et auquel nous avons répondu en passant avec lui, dans le présent, une alliance. Tel est le sens de la réflexion proposée par le Pape François au cours de la Messe du 22 juin. L’homélie s’est développée sur le récit proposé par l’Évangile de Matthieu (6, 24-34), là où l’on parle des recommandations de Jésus aux disciples : « quand il dit : “Personne ne peut servir deux maîtres, parce qu’il haïra l’un et il aimera l’autre. Vous ne pouvez pas servir Dieu et la richesse”. Puis il continue : “C’est pourquoi je vous dis ne vous inquiétez pas de votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez” ». « Pour comprendre cela nous sommes aidés, a dit le Pape, par le chapitre 13 de saint Matthieu, qui raconte quand Jésus explique aux disciples la parabole du semeur. Il dit que la graine qui est tombée dans une terre avec des épines, est étouffée. Mais qui l’étouffe ? Jésus dit : “les richesses et les préoccupations du monde”. On voit que Jésus avait une idée claire sur cela ». Donc « les richesses et les préoccupations du monde, a précisé le Saint-Père, étouffent la Parole de Dieu. Et elle ne la laisse pas grandir. Et la Parole meurt car elle n’est pas gardée, elle est étouffée. Dans ce cas-là on sert la richesse ou la préoccupation du monde, mais pas la Parole de Dieu ». En concluant l’homélie, le Pape a exhorté à demander au Seigneur la grâce de ne pas se tromper en donnant du poids aux préoccupations et à l’idolâtrie des richesses, mais en se souvenant toujours que « nous avons un père qui nous a élus et qui nous promet quelque chose de bon » ; nous devons donc « marcher vers cette promesse en prenant le présent comme il vient ».

 



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