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Synod15 – 8a Congregazione generale: Relazioni dei Circoli minori sulla seconda parte dell’Instrumentum laboris, 14.10.2015


Relatio – Circulus Gallicus “A”

Relatio – Circulus Gallicus “B”

Relatio – Circulus Gallicus “C”

Relatio – Circulus Anglicus “A”

Relatio – Circulus Anglicus “B”

Relatio – Circulus Anglicus “C”

Relatio – Circulus Anglicus “D”

Relatio – Circulus Italicus “A”

Relatio – Circulus Italicus “B”

Relatio – Circulus Italicus “C”

Relatio – Circulus Hibericus “A”

Relatio – Circulus Hibericus “B”

Relatio – Circulus Germanicus

Questa mattina, nel corso dell’ottava Congregazione generale del Sinodo ordinario sulla Famiglia, sono state presentate in aula le Relazioni dei 13 circoli minori che nei giorni scorsi si sono riuniti per riflettere sulla seconda parte dell’Instrumentum Laboris, alla luce dei contributi emersi in aula nel corso del dibattito svolto nelle precedenti Congregazioni generali.

Pubblichiamo di seguito i testi delle Relazioni dei 13 circoli minori relative alla seconda sessione di lavoro (Circoli minori di lunedì 12 e martedì 13 ottobre):

Relatio – Circulus Gallicus “A”

Moderator: Card. LACROIX Gérald Cyprien

Relator: S.E. Mons. ULRICH Laurent

Notre première matinée a débuté par un partage de vie entre nous. Notre modérateur nous a proposé de nous dire les uns aux autres, évêques, auditeurs et experts, comment la vie de famille de chacun de nous, notre enfance en famille, nous a marqués. Ce que nous avons retenu de l'exemple de nos parents, de ce qu'ils nous ont aidés à vivre et qui nous a formés. Et chacun est allé, en quelques mots, très profondément dans son expérience humaine et spirituelle. Ce n'est évidemment pas le lieu de rapporter quoi que ce soit de ce partage, mais seulement de souligner que ce que nous avons vécu dans nos familles, dès le début de notre vie, a vu naître nos vocations et notre façon, à chacun, d'y répondre. Notre travail a donc commencé par une action de grâce.

Puis nous avons envisagé globalement cette deuxième partie de l'Instrumentum Laboris. Et nous voulons formuler les remarques suivantes.

Nous apprécions que cette trentaine de numéros permette de faire une synthèse pour présenter aujourd'hui la bonne nouvelle au sujet de la vie de famille, et nous pensons que cette partie est vraiment nécessaire. Il ne s'agit pas de refaire toute la théologie du mariage et de la famille, ces quelques pages ne seront pas un traité, et ne peuvent pas avoir l'ambition de l'être. Mais il est demandé, et attendu que ce Synode exprime les aspects les plus saillants et les plus urgents de cette bonne nouvelle que nous ne réservons pas aux seuls catholiques, mais pouvons et voulons offrir comme source d'espérance pour tous les hommes. En cela nous avons apprécié les paragraphes qui viennent directement du synode extraordinaire de 2014, notamment les numéros 37, 39, 41, 44, même si nous y avons introduit des modifications.

Le travail effectué, la semaine dernière, sur la première partie, a permis de souligner la grande richesse et la diversité des cultures et des enjeux selon les régions du monde. Notons en passant que revient plusieurs fois l’énumération de la cohabitation et du mariage civil; pour tenir compte de cette diversité, on demande d’y ajouter toujours le mariage coutumier.

Mais si nous ne sommes pas partout confrontés aux mêmes questions, l'unité de notre enseignement sur la famille a besoin d'être ici clairement exprimée comme une adhésion vivante à l'unique Sauveur et Seigneur de tous.

Pour favoriser l’unité de cet enseignement, il faut dire que cette partie n'est pas assez fortement fondée sur l'Écriture Sainte. Nous demandons que, conformément à l'enseignement de Dei Verbum, ce qui doit être affirmé ici soit appuyé essentiellement sur la Parole de Dieu.

Certainement l'idée même de la "pédagogie divine" doit être davantage décrite en suivant le processus de la révélation de la première à la nouvelle alliance. Les premiers récits, puis les appels prophétiques à la fidélité ne peuvent pas être passés sous silence. Nous avons noté l'appel que nous avons entendu ici même, dans l'Aula, pour que trouve place, dans cet exposé, la référence aux livres sapientiaux, au Cantique des cantiques. Et nous souhaitons que l'on ne fasse pas seulement référence à deux ou trois paroles bien connues de l'évangile pour résumer l'enseignement de Jésus, mais que l'on souligne les nombreuses rencontres de Jésus avec les familles et les réalités familiales de l'existence : l'accueil qu'il réserve aux enfants, l'attention qu'il porte aux pères de familles qui le sollicitent pour la guérison d'un enfant, l'appel qu'il adresse aux foules pour qu'elles deviennent la famille de Dieu en écoutant sa parole et en la mettant en pratique. Et peut-être même, commencer par rappeler que Jésus a vécu la plus grande partie de sa vie dans l’ordinaire d’une vie familiale.

La "pédagogie divine" s'est révélée à l'œuvre tout au long de la révélation biblique ; et elle continue d'être expérimentée par l'Église dans sa façon d'être présente aux couples et aux familles, pour les aider sur le chemin de la vie, dans les joies comme dans les épreuves, dans l'action de grâce comme au moment de demander pardon, dans la construction de leur unité comme dans leurs engagements au service de la société tout entière.

Nous désirons aussi que ce texte, qui procède certes de plusieurs origines (notamment la Relatio Synodi et les apports successifs venus s'ajouter depuis une année), manifeste une plus grande unité de conception, et notamment qu'il ne soit pas entrecoupé plusieurs fois des considérations, pas toujours homogènes entre elles, sur l'indissolubilité comme si c'était notre seule préoccupation.

Nous voyons aussi qu'il existe une forte tentation d'aller trop vite aux orientations pastorales de la troisième partie, et cela compromet l'unité et la lisibilité de ce texte. Par exemple, nous avons trouvé intéressant que l'on développe l'invitation à un contact plus fort avec la Parole de Dieu en famille, mais c'est peut-être trop tôt que cela figure dès le deuxième numéro de cette partie (le n°38). Et nous avons suggéré une restructuration du chapitre 1er de cette partie dont l’ordonnancement actuel est peu clair.

Nous demandons enfin, et nous avons introduit des modifications dans ce sens, que l'on parle davantage de fidélité et d'indissolubilité en termes de don et d'appel, plutôt qu'en termes juridiques de devoir. Qu'elles soient perçues non pas comme surajoutées à l'engagement, mais comme profondément intégrées au langage de l'amour, et comprises dans leur dimension théologale. Que l'on parle surtout du mariage comme vocation et appel à la communion. Que l'on parle aussi de la famille en termes de vocation, et qu'en tout ceci l'on voie et développe une perception de l'amour humain dans l'amour de Dieu qui nous est révélé.

[01688-FR.01] [Texte original: Français]

Relatio – Circulus Gallicus “B”

Moderator: Card. SARAH Robert

Relator: Rev.do P. DUMORTIER, S.I. François-Xavier

Je voudrais procéder en trois temps: 1) notre travail; 2) quelques considérations générales; 3) plusieurs réflexions.

 

1. Notre travail

L'examen de la deuxième partie de l'Instrumentum Laboris: «le discernement de la vocation familiale» a exigé de nous un travail sur le texte qui a conduit:

- à élaborer une nouvelle fois de nombreux modi: 18 ont été votés;

- à proposer une restructuration du premier chapitre;

- à décider que plusieurs numéros relevaient davantage du texte de la troisième partie et pourraient y être ultérieurement et éventuellement intégrés;

- à devoir nous confronter à la difficulté d’amender certains éléments du texte tout en respectant l'économie actuelle de l'Instrumentum Laboris.

2. Quelques considérations générales

Elles sont au nombre de quatre:

2.1. Nous souhaitons que le texte s’exprime davantage dans le langage de la théologie biblique; en outre, nous pensons unanimement que la partie biblique du chapitre premier requiert une profonde reprise et une complète réécriture qui ne peuvent s’opérer à travers la rédaction de modi;

2.2. il apparaît important que le texte final puisse être aussi clair et simple que possible et évite les ambiguïtés et les équivoques qui nuiraient à la compréhension de la vocation et de la mission propre de la famille dans l'Eglise et dans le monde de notre temps;

2.3. certes, il importe de prendre en compte les fragilités, difficultés et souffrances de la famille mais, sans survaloriser la situation actuelle, en se rappelant qu’elles ont en quelque sort toujours existé. L'insistance sur cette dimension des réalités familiales porte à souligner que l’Eglise accompagne tous ses enfants et qu’elle doit proclamer l’Evangile et son appel à la conversion au Christ avec force et amour dans le respect de tous. L’accueil de la «vocation familiale» en effet se discerne et se vit dans la lumière et la force de la grâce de Dieu;

2.4. le regard tourné vers le Christ et l'écoute de sa parole ne conduisent pas à comprendre l'Evangile de la famille comme un fardeau d'exigences pesantes mais comme l'appel à vivre dans la liberté et la joie de la foi la vérité et la beauté de la famille. Comme nous le rappelait le Saint Père, «de très nombreuses familles vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin pour défendre la sacralité de la vie, l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement».

 

3. Plusieurs réflexions

Elles sont également au nombre de quatre:

3.1. Une des questions actuelles les plus cruciales consiste à se demander comment conduire des personnes, et notamment les plus jeunes, à découvrir le sens et l’importance du mariage chrétien alors qu’ils ont du mal à en voir les raisons et la finalité. Il a été ainsi souligné la chute impressionnante du nombre de mariages célébrés dans certaines paroisses de grandes villes européennes;

3.2. nous avons renforcé ce que disait le texte de l’Instrumentum Laboris sur l’importance de prier en famille pour vivre un chemin de développement de la vie intérieure et d’approfondissement de la dimension spirituelle de la vie familiale. La famille, en tant qu’Eglise domestique, est en effet invitée, pour vivre l’appel à la sainteté, à se retrouver et à se rassembler au nom du Christ pour se nourrir de sa parole, pour vivre le pardon, pour transmettre la foi et pour témoigner de l’Evangile du Christ;

3.3. en réfléchissant sur la famille selon l’enseignement de l’Eglise, nous avons voté à l’unanimité un modus qui dit que: «l’annonce de l’Evangile de la famille demande aujourd’hui une intervention magistérielle qui puisse rendre plus cohérente et puisse simplifier l’actuelle doctrine théologico-canonique sur le mariage»;

3.4. depuis le début de nos échanges et à plusieurs reprises, nous avons donné tout notre appui à ce qu’exprime l’Instrumentum Laboris comme nécessité de promouvoir la famille «comme sujet de l’action pastorale». Ce passage de la famille objet de l’action pastorale à la famille sujet de l’action pastorale pourrait être un des apports essentiels du présent synode à la vie de l’Eglise.

[01689-FR.01] [Texte original: Français]

Relatio – Circulus Gallicus “C”

Moderator: S.E. Mons. PIAT, C.S.Sp. Maurice

Relator: S.E. Mons. DUROCHER Paul-André

Saint Père, cher frères et soeurs dans le Christ,

Comme tous les groupes, le nôtre a remis à la commission de rédaction un certain nombre d’amendements concernant cette deuxième partie de l’Instrumentum laboris. Cependant, au-delà des amendements, nous croyons que ce texte appelle une reformulation plus en profondeur pour les trois raisons suivantes:

  1. Dans la dynamique de la méthode – voir, juger, agir – cette deuxième partie est celle qui doit conduire à enraciner notre discernement dans une vision globale de la Révélation. La Bible et la Tradition vivante de l’Eglise doivent donc traverser ce texte d’un bout à l’autre.
  2. Suivant le thème de ce synode, il s’agit de discerner non seulement la vocation, mais aussi la mission de la famille. D’après nous, il ne faut pas réserver à la partie III le discernement de cette mission. La partie III devra indiquer des pistes d’action pastorale pour la vision et la mission de la famille qu’on aura déjà discernés dans la partie II.
  3. Des oppositions implicites dans le texte de l’IL doivent être dépassées en une approche plus unifiée: par exemple, entre la théologie et la pastorale, entre la plénitude et la blessure, entre la vérité et la miséricorde. Ne nous laissons pas enfermer dans de fausses oppositions et concessions qui n’engendrent que la confusion.

En vue d’une telle reformulation, nous avons rédigé un prologue à cette deuxième partie, prologue qui sert à ‘mettre la table’, si l’on veut, et à donner un cadre de référence à partir duquel lire les paragraphes individuels de ce texte. Voici donc le prologue que nous proposerons dans un modus à la commission de rédaction.

Pour discerner et accompagner la vocation et la mission de la famille dans la multitude de situations que nous avons rencontrées dans la première partie, nous avons besoin d’une boussole sure qui oriente notre regard et notre marche. Cette boussole est la Parole de Dieu dans l’histoire, histoire qui culmine en Jésus Christ, « Chemin, Vérité et Vie » pour toute famille et pour tout homme et toute femme en quelque situation que ce soit. A cette étape de notre réflexion, nous écoutons donc ce que l’Eglise enseigne sur la famille à la lumière de sa tradition de la Sainte Ecriture. Nous sommes convaincus que cette Parole rejoint les attentes les plus profondes du cœur humain assoiffé d’amour et de miséricorde. Cette Parole peut réveiller en l’être humain des potentialités de don et d’accueil susceptibles de guérir les cœurs brisés et d’illuminer les esprits humiliés.

Dans cette lumière, nous croyons que l’Evangile de la famille commence avec la création de l’homme, homme et femme, à l’image de Dieu qui est Amour et qui appelle à l’amour « selon sa ressemblance » (Gn 1, 26). Cette vocation du couple et de la famille à la communion d’amour et de vie perdure à toute les étapes du dessein de Dieu, malgré les limites et les fautes humaines. En effet, cette vocation est fondée dès le début dans le Christ Rédempteur. Celui-ci restaure et parfait l’alliance matrimoniale des origines, il guérit le cœur humain, il lui donne la capacité d’aimer comme Lui aime l’Eglise en se livrant pour elle (Eph. 5, 32s)

Cette vocation acquiert son statut ecclésial et missionnaire par la célébration sacramentelle des noces qui consacre le lien conjugal indissoluble entre les époux. Ce lien sacramentel est constitué par l’échange des consentements. Cet échange signifie pour les époux leur mutuelle donation et réception, totale et définitive, pour ne former « qu’une seule chair » (Gn 2, 24). Scellée par l’Esprit Saint, leur union féconde appartient au Christ et à l’Eglise. Elle devient tout au long de la vie de la famille une source de grâces multiples de guérison, de pardon, de fécondité et de témoignage. Ainsi constituée, la famille évangélise par son être même qui s’épanouit dans une « communauté de vie et d’amour ». Dans cette communauté, le Christ demeure avec les époux et les accompagne sur le chemin qui va de Jérusalem à Emmaüs, mais aussi et surtout d’Emmaüs à Jérusalem dans la lumière de sa résurrection et de la fraction du pain.

La première miséricorde de Dieu que l’Eglise annonce à la famille, c’est son lien à Jésus. Car Jésus a relié indissolublement la Trinité et la famille par son incarnation dans la Sainte Famille de Nazareth. En Lui s’unissent indissolublement vérité et miséricorde. Autant Jésus est miséricordieux en montrant le chemin de la vérité et de la vie pour la famille, autant il est secourable par son regard de bonté et son attitude miséricordieuse à l’égard de toute personne et de toute situation distante de cette vérité. Le synode voudrait offrir au peuple de Dieu une clarté sur la vérité de la famille selon l’Evangile. La miséricorde est promise à toutes les familles, quel que soit leur degré de proximité ou d’éloignement de cette vérité. On ne peut comprendre l’Évangile autrement.

Quelques autres convictions nous habitent à la fin de ce deuxième cycle d’échange.

- Les expériences pastorales partagées en notre groupe nous convainquent que, dans l’Eglise, parler de la famille, c’est parler d’une réalité humaine qui s’inscrit dans le temps et dans l’espace. Chaque famille a ses généalogies qui l’enracinent dans une histoire et une culture. Chaque famille est fondée par tel homme et telle femme qui lient leur destinée et la confient au Christ qui veut que tous aient la vie en abondance. L’histoire de leur vie et de leur amour, leur engagement mutuel dans la fidélité, leur volonté de réaliser l’économie de leur baptême par leur alliance conjugale, l’établissement de leur «maison» et l’éducation de leurs enfants, tout cela est porté et traversé de part en part par la puissance de la miséricorde de Dieu. La mission de la famille, par son existence même, est de rendre témoignage de cet appel à enraciner sans cesse nos alliances humaines dans le mystère pascal du Christ.

- Les histoires humaines en quête de bonheur, aujourd’hui comme au temps bibliques, sont complexes, faites de joies et de peines, d’espoirs et de découragements, de fidélités et d’abandon. Elles sont marquées par leur contexte culturel. Elles sont aussi parfois l’occasion d’épreuves difficiles de l’échec ou de l’erreur. Cette complexité est le lieu et l’occasion de la manifestation du mystère de la miséricorde de Dieu. Car Dieu situe chacune de ces histoires familiales particulières et les ordonne toutes ensembles dans l’horizon de la communion du Royaume promise et réalisée par le Christ.

- Nous formulons donc un souhait: que le présent synode ouvre une période de patiente recherche commune des théologiens et des pasteurs qui chercheront ensemble à établir les justes balises d’une pastorale familiale, pastorale qui saura traduire l’Evangile de la famille dans cet horizon de la communion. Nous avons moins besoin d’aménagements de discipline universelle que d’une base solide pour la réflexion et l’engagement en pastorale. Ainsi, dans chacune de nos Églises particulières, nos pasteurs, nos communautés et nos familles sauront mieux se faire l’écho de l’inlassable confiance de Dieu en la capacité de l’homme à vivre en communion. De cette communion, l’unité du mariage sacramentel est le signe par excellence. Merci.

[01690-FR.01] [Texte original: Français]

Relatio – Circulus Anglicus “A”

Moderator: Card. PELL George

Relator: S.E. Mons. KURTZ Joseph Edward

In Jesus, the fulfilment of God’s revelation, the family uncovers its calling within the universal call to holiness. For the disciple of Jesus, every vocation calls the person and the community in two distinct and complementary dimensions. We are called to communion and we are called for mission. We see this in the call of the 12 Apostles. They are called to be friends of Jesus and sent out to preach. The same is true of those disciples who are called to family life. Our group reflected on this gift and vocation, and on prayer and discernment as means to foster it.

While the sense of the word “vocation” is clear when applied to the priesthood, more clarity is needed when we talk about the phrase “vocation to the married life.” We must recognize that the family itself also has a vocation.

Seen through the lens of the Holy Family of Nazareth, the text would benefit from a more abundant use of Sacred Scripture, notably Luke Chapters 1 and 2, as well as examples from the Old Testament. Somany Old Testament couples, such as those from the Book of Tobit, responded beautifully to the vocation to marriage and family life.

The Church’s vision of the vocation of the family captures the beauty of God’s self-giving love. Considerable attention was given to locating a firm theological base for the Divine Pedagogy, flowing from the outpouring of love from the Trinity. At the core of the family is the original act of creation, the redemption by Jesus Christ and the orientation to eternal life.

The priority of listening to the Word of God and following Jesus opens up the good news for the family, which leads to a life of joy as well as an ever-deepening conversion from selfishness and sin.

The baptismal identity of every Christian matures in the seedbed of the family, which is often the first and primary evangelizer in which one discerns a vocation to a particular state in life. In this Year of Consecrated Life, we give special thanks for the gift of men and women in religious life and their families.

The final document would benefit from a consideration of “best practices,” which would show families how to more fully and faithfully live out their vocation. At the heart of such “best practices” is the receiving of the Word of God in the family. We make special mention of the great strides within the Church over the past 50 years in which study and reflection on Sacred Scripture has been integrated into the lives of families. While much remains to be done, such progress needs to be acknowledged.These “best practices” should also address proper catechesis and prayer and worship, including prayer within each family. Such a call would wisely andexplicitly encourage the use of para-liturgical prayers and rituals within the setting of the family.

We also addressed questions related to methodology. In the past, the Holy Father often used the final approved texts as a basis for an Apostolic Exhortation and we spoke of the fruitfulness of this approach. However, we recognize the limitations of a document that will be approved at the conclusion of this Synod. Though every effort should be made to provide for streamlined, attractive language, a primary concern was the clarity of well-grounded explanations of Church teaching on marriage and the family.

With our eyes fixed on Jesus, we give thanks for the vocation of the family – a call to communion with Him and with each other and a call for mission in the world.

[01691-EN.01] [Original text: English]

Relatio – Circulus Anglicus “B”

Moderator: Card. NICHOLS Vincent Gerard

Relator: S.E. Mons. MARTIN Diarmuid

The group took an innovative approach in its examination of Part II. We recognize the centrality of this part to the entire reflection of the Synod. In addition to examining the Instrumentum Laboris paragraph by paragraph, the group sought first to identify a number of the basic themes of the Church’s wisdom on marriage and the family which we feel ought to be given prominence in the final document. A renewed and deeper reflection on the theology of marriage should be one of the fruits of the Synod.

These themes included: The Divine Pedagogy, the Word of God in the Family, Indissolubility and Faithfulness, The Family and the Church, Mercy and Brokenness. The group proposed individual modi to some paragraphs, but above all it sought to reorder the succession of paragraphs in order to restore the natural flow of the paragraphs of the Relatio Synodi.

The group strongly recommends that the entire Part II should be introduced by a much more detailed reflection on the Family and Divine Pedagogy. This reflection would constitute a new paragraph 37.

The reflection should illustrate how the Divine Pedagogy for marriage and the family has accompanied the entire history of salvation and continues right until our day. We propose that the paragraph begin with Genesis, which already provide a definition of marriage as a unique union between a man and a woman, so total and intimate that because of it a man must leave his father and mother in order to be united with his wife. This account of the creation of marriage presents also the three basic characteristics of marriage, as it was in the beginning – monogamy, permanence, and equality of the sexes.

However, as sin entered the history of humanity it brought with it the reversal of these basic characteristics. Polygamy, divorce, and submission of the wife to her husband became not just common place, but were even institutionalized in sectors of Jewish society. Through the prophets God constantly called for a change from this situation of sin and for the re-establishment of the original dignity of marriage, which was to come with Jesus Christ. The prophet Hosea found union and love between husband and wife as an appropriate paradigm to illustrate God’s love for his people. The Song of Songs gave a unique reflection on human love as a dialogue between two lovers praising each other, yearning for each other, and rejoicing in sexual intimacy.

But the Divine pedagogy of salvation history concerning marriage and the family reached its climax with the Son of God’s entry in human history, as Jesus Christ was born into a human family. It was considered inappropriate for a Rabbi to speak with a woman yet Jesus dared to speak to a woman, who was a Samaritan – an “excommunicated” and a renowned sinner – something even more scandalous. To a woman who was brought before him prior to her being stoned for the fact that she had committed adultery, he said: “I do not condemn you. Go and sin no more.” He dirtied his hands through work, but not with stones to throw at others.

The group presents this elaborated text recognizing that it is lengthy and new, and may not seem in line with the Synod methodology. Why do we do this? It is only through reflection on the Divine Pedagogy that we will understand our ministry as mirroring God’s patience and mercy. The Divine Plan continues even in our time. It is the Divine Pedagogy which provides content and tone for the teaching of the Church. It is the Divine Pedagogy which today continues the constant call of conversion, healing, and mercy to families as they struggle to realize their God-given vocation.

The group set out, then, to apply such a pedagogy into our search for a language accessible to the men and women of our times. We propose alongside the term “indissolubility” to use a language which is less legal, and which shows better the mystery of God’s love speaking of marriage as a grace, a blessing, and a lifelong covenant of love.

We recalled the testimony of couples who live a fully Christian marriage as a lifelong covenant of love, its permanence unto death being a sign of God’s faithfulness to his people. Indeed we can say that God recognizes the image of Himself in the faithfulness of his spouses and confirms with his blessing this fruit of his grace.

The deepest meaning of the indissolubility of marriage, is then, the affirmation and protection of these beautiful and positive qualities that sustain marriage and family life, most especially in times of turbulence and conflict. The Church, therefore, looks to married couples as the heart of the entire family, which, in turn, looks to Jesus especially to his faithful love in the darkness of the cross.

A stress on the divine pedagogy would also focus on the centrality of the Word of God in the theology of marriage, in the pastoral care of the family, and in family piety. The Christian community welcomes the Word of God especially when proclaimed at the Sunday Liturgy. Thus a goal for every couple and family would be to worship together faithfully at Mass every Sunday.

Married couples and families also encounter the Word of God in the array of devotions and celebrations that are part of our Catholic heritage. Such piety includes approaching together the sacrament of reconciliation, common prayer and reading of the Scriptures, and other encounters with God’s word in catechesis and prayer. It was stressed that Catholic schools are an extension of parish and family catechesis. The Synod should encourage parents to seek out these schools as a uniquely compelling way to enhance and deepen the religious education which begins in the family.

All of us need God’s mercy. In many societies today there is a sense of self-sufficiency, whereby people feel that they have no need of mercy and no awareness of their own sinfulness. At times this is due to an inadequate catechesis on sin, not recognizing sin as a wounding of our relationship with God and with each other, a wound which can be healed only through the saving power of God’s mercy.

On the other hand there can be a tendency for us to put human limits on God’s mercy.

The group felt a strong need for a deeper reflection on the relationship between mercy and justice, particularly as it is presented in Misericordiae Vultus.

As we move on towards our reflection on the difficult situations to be examined in Part III, we should always remember that God never gives up on his mercy. It is mercy which reveals God’s true face. God’s mercy reaches out to all of us, especially to those who suffer, those who are weak, and those who fail. “How can I give you up, O Ephraim! How can I hand you over, O Israel… My heart recoils within me, my compassion grows warm and tender.” (Hs 11:8-9) As Pope Francis stresses in Misericordiae Vultus, God’s anger lasts for a moment, but his mercy lasts forever.

[01692-EN.01] [Original text: English]

Relatio – Circulus Anglicus “C”

Moderator: S.E. Mons. MARTIN Eamon

Relator: S.E. Mons. COLERIDGE Mark Benedict

After the travails of the first week, we decided to adopt a different approach to Part II of the Instrumentum Laboris and moved through it more briskly than we did through Part I. As our sense of the task has clarified, our modus procedendi has matured, and this is encouraging as we begin work on the long and complex Part III.

I now present the issues from Part II which were central to the group's discussion:

1) The need to speak a heartfelt word of appreciation and encouragement to couples who, by God’s grace, are living their Christian marriage as a genuine vocation, since this is a unique service to the Church and the world.

2) The need to develop for couples and families catechetical programmes that are attuned to different cultures, to revise them periodically and to adapt National Catechetical Directories in the light of these where applicable.

3) The need to develop resources in the vital area of family prayer, understood in both formal and less formal ways, both liturgically and devotionally. These resources would again have to be culturally sensitive.

4) The need to explore further the possibility of couples who are civilly married or cohabiting beginning a journey towards sacramental marriage and being encouraged and accompanied on that journey.

5) The need to present the indissolubility of marriage as a gift from God rather than a burden and to find a more positive way of speaking about it, so that people can fully appreciate the gift. This relates to the larger question of language, as the Synod looks to shape a language which, in the words of the Instrumentum Laboris, is "symbolic", "experiential", "meaningful", "clear", "inviting", "open", "joyful", "optimistic" and "hopeful".

6) There is a need to draw more deeply and richly from the Scripture, not just in citing biblical texts but in presenting the Bible as a matrix for Christian married and family life. As at Vatican II, the Bible would be a prime resource for the shaping of a new language to speak of marriage and the family; and the Apostolic Exhortation Verbum Domini could serve as a resource for practical suggestions.

7) In speaking of the joy of marriage and family life, there is a need to speak also of the life of sacrifice and even the suffering which this involves and so to set joy within its proper context of the Paschal Mystery.

8) The need to see more clearly how the Church through the ages has come to a deeper understanding and surer presentation of the teaching on marriage and the family which has its roots in Christ himself. The teaching has been constant, but the articulation of it and the practice based upon that articulation have not been.

9) The need for a more nuanced understanding of why young people these days decide not to marry or to delay marriage, often for a long time. The Instrumentum Laboris presents fear as the dominant motive. But it is also true that young people at times do not see the point of marriage or regard it as a purely personal or private matter which makes a public ceremony irrelevant to them. They are also affected in many ways by a culture of options which baulks at closing doors, and they prefer to test a relationship before making any final commitment. Powerful economic factors can also have their effect. We need to beware of a too simplistic reading of a complex phenomenon.

10) One thing which the Synod might consider producing is a list of practical initiatives or strategies to support families and to help those that are in trouble. This would be something concrete and would be in keeping with the essentially practical character of this second Synod on marriage and the family.

On many of these points there was consensus, on others there was wide if not universal agreement, and on a few there was significant disagreement.

A great richness and challenge of our discussions continues to be the different modulations of marriage and the family in the various cultures represented in the group. There are certainly points of convergence, arising from our shared sense of God’s plan which is inscribed in creation and which comes to its fullness in Christ crucified and risen, as proclaimed by the Church. But the different ways in which that mystery takes flesh in different parts of the world make it challenging to balance the local and the universal. That remains an overarching task of this Synod.

[01693-EN.01] [Original text: English]

Relatio – Circulus Anglicus “D”

Moderator: Card. COLLINS Thomas Christopher

Relator: S.E. Mons. CHAPUT, O.F.M. Cap. Charles Joseph

Members of English circle D reviewed Section II far more quickly than Section I. The material was simpler. So was working together and offering commentary and modi.

On the family and divine pedagogy, members thought the text’s reflections on the reading of Scripture should be strengthened. They stressed that as we listen to God’s word, we need to encounter it in the context of the Church, sacred tradition and the teaching authority of bishops. Many customs of reading Scripture already exist in the various cultures of our English-speaking group. Some should be incorporated into the text. Several group members promoted Lectio Divina, even when read within an inter-faith context. Others thought the Lectio Divina process too complex for people of today. Some bishops felt that we need to better understand the relationship between the newness of the Christian sacrament of matrimony and the natural structure of marriage built into God’s plan from the start. The natural marriage of our original parents had its own order of grace.

The Instrumentum Laboris nowhere defines marriage. This is a serious defect. It causes ambiguity throughout the text. Most bishops agreed that the document should add the definition of marriage from Vatican II, Gaudium et Spes 48, as a correction.(The intimate partnership of married life and love has been established by the Creator and qualified by His laws, and is rooted in the conjugal covenant of irrevocable personal consent. Hence by that human act whereby spouses mutually bestow and accept each other a relationship arises which by divine will and in the eyes of society too is a lasting one. For the good of the spouses and their off-springs as well as of society, the existence of the sacred bond no longer depends on human decisions alone. For, God Himself is the author of matrimony, endowed as it is with various benefits and purposes. All of these have a very decisive bearing on the continuation of the human race, on the personal development and eternal destiny of the individual members of a family, and on the dignity, stability, peace and prosperity of the family itself and of human society as a whole. By their very nature, the institution of matrimony itself and conjugal love are ordained for the procreation and education of children, and find in them their ultimate crown. Thus a man and a woman, who by their compact of conjugal love "are no longer two, but one flesh" (Matt. 19:ff), render mutual help and service to each other through an intimate union of their persons and of their actions. Through this union they experience the meaning of their oneness and attain to it with growing perfection day by day. As a mutual gift of two persons, this intimate union and the good of the children impose total fidelity on the spouses and argue for an unbreakable oneness between them.[GS 48])

Taken as a whole, the text has many good insights on marriage. But the Catholic doctrine on marriage stretches over too many paragraphs. It needs to be brought together in a more concise, compelling way. One person felt the text’s grasp of Scripture could be improved by embracing newer scholarship. The person worried that many of us were reading Scripture in too fundamentalist a manner, and other ways of interpreting Scripture might be more fruitful. Others disagreed and thought that the understanding of Scripture in the text was adequate.

Some said the text needs to frame the notion of “indissolubility” more positively, rather than treating it as a burden. Others saw a danger in referring to Catholic teaching as simply an “ideal” to be pursued and honored but not practical for the living of daily life. They described this as an approach that implies that only the “pure” can live the Gospel, but not ordinary people. Some stressed that we should always speak of virtues, not just values. They are not the same thing.

In the material on family and God’s salvific plan, the text lacks grounding in the Book of Tobit and the Song of Songs, which is vital to the Scriptural presentation of marriage. Bishops voiced concern that the document seems to present Mosaic divorce as one of the stages of God’s plan, yet we know that divorce is never part of God’s will for humanity, but was a consequence of original sin.

In several of the document’s confusing passages, a better translation of the Italian text led to clarity. Several bishops focused on the notion of “seeds of the Word” or “seeds of the Logos” in the world around us. In the tradition of the Church, this reflection – which dates back to Justin Martyr -- has always focused on cultural issues rather than on people’s personal lives. The text tends to treat irregular relationships as somehow also containing “seeds of the Word.” Some bishops felt this was inappropriate and misleading.

Some discussion ensued about the meaning of arranged marriages, where this practice still commonly occurs. Such marriages are sometimes seen as lacking the agreement of the persons being married. But what the practice more typically means is that whole families get involved in the entire process of marriage and family life. Various cultures believe that “families marry one another,” not just the individuals making marital promises. Some bishops saw this as a rich concept. It should be better appreciated.

Various bishops questioned the use of the expression “The Gospel of Family.” What does it actually mean? The text offers no answers. The expression comes from St. Pope John Paul’s Letter to Families 1994, number 23.

Regarding No. 48 of the text, much discussion took place on the various forms of witness that families might give in living out their communion as a domestic church. Along with the ones listed in the document, the following were suggested:

The witness of holiness in prayer.

The witness of not being self-referential.

The witness of being sensitive to environmental issues.

The witness of simply living together in charity, in shared, everyday life.

Bishops felt that these actions should be seen as the fruit of baptism and confirmation.

Some in our group spoke about the need for the text to list devotions that both enhance and express family life and spirituality. The rosary was central to the discussion; so was the importance of parents reading Scripture to children, and siblings reading Scripture together. Bishops stressed the value of families attending Sunday Eucharist and other liturgical celebrations together, and were surprised the text didn’t focus on this in greater detail. Some suggested that various practices of popular piety be listed as concrete expressions of family devotions.

Various bishops noted the importance of women in the life of the Church and the need to focus more attention on giving them appropriate leadership roles. Some felt the document should be more sensitive to women abused by their husbands or within their families, and who therefore carry extra burdens. One person felt that exemplary families are sometimes difficult for people in painful circumstances to see as positive. Exemplary families may intimidate them rather than helping them to see the possibility of living that way themselves.

Bishops said the text should present the canonical reasons for separation of spouses and reasons for seeking an annulment. We need to be realistic about marital problems rather than simply encouraging people to stay together. Again, violence against women was a key part of the discussion.

One of the bishops emphasized that priests are not trained to be marriage counselors. If they present themselves as such, they risk legal problems for their local Churches. Priests should move away from marriage counseling and do clearly defined spiritual guidance instead.

On the question of why young people fear to marry, many bishops observed that young people are afraid to fail in any area of life. Youth ministry in parishes and dioceses should help young couples understand the value of marriage. We need to focus on Pope John Paul’s exhortation not to be afraid and also to be aware that in the Gospel, Jesus took care of a young married couple whose marriage celebration was about to run out of wine. The Lord will always take care of young couples who trust in him in the way.

Circle D accepted this report unanimously. Our group is marked by great diversity and many different perspectives – 29 persons, 21 of them bishops, coming from 20 countries. Bishops made many suggestions for changes in the text. They will bring these forward in the various modi.

[01694-EN.01] [Original text: English]

Relatio – Circulus Italicus “A”

Moderator: Card. MONTENEGRO Francesco

Relator: Rev.do P. ARROBA CONDE, C.M.F. Manuel Jesús

La riflessione del Circolo Italicus A sulla Seconda Parte dell’Instrumentum laboris è stata ampia e ha affrontato sia i singoli punti sia l’architettura del testo in generale, proponendo anche una riorganizzazione interna dei contenuti per una sua migliore comprensione.

Si è valutato il fatto che questa parte espone in maniera sintetica l’insegnamento della Chiesa sul matrimonio e la famiglia in prospettiva pastorale. Per questo è importante che i contenuti siano esposti nella maniera più leggibile e organica possibile. Questa esigenza ha trovato concordi la quasi totalità dei membri del circolo. Varie poi sono state le ipotesi di approccio e le preferenze.

Una delle soluzioni suggerite è recuperare (riunificando i testi) quell’unità che presentava la Parte Seconda della Relatio Synodi, di cui si apprezzava l’ordine espositivo, con contenuti sintetici ma completi. Recuperare la sequenzialità dei testi della Relatio Synodi non impedisce di inserire quelli nuovi proposti nell’Instrumentum laboris, ben consapevoli che si tratta di testi che sintetizzano le risposte degli episcopati nella fase preparatoria di questa assemblea ordinaria.

Alcuni vorrebbero porre a fondamento del discorso sulla vocazione familiare il tema della sacramentalità del matrimonio, sottolineando anche che per gli sposi cristiani l’alleanza coniugale è segno dell’unione di Cristo con la Chiesa, e che la grazia sacramentale trasforma dal di dentro l’amore tra l’uomo e la donna. Altri hanno sottolineato l’esigenza di armonizzare l’attenzione alla sacramentalità del matrimonio con l’obiettivo di rivolgere a tutti, anche ai non credenti in Cristo, la proposta evangelica, secondo gli obiettivi che hanno guidato la convocazione delle due assemblee sinodali, nella convinzione che il Signore abbia depositato nel cuore di ogni persona il “desiderio di famiglia”, quel suo “sogno” manifestato sin dall’opera della creazione.

Come già era accaduto rispetto ai testi e temi trattati nella Prima Parte, i Padri del circolo hanno trovato molto utile avvalersi delle catechesi di Papa Francesco nell’esigenza di armonizzare la valorizzazione della sacramentalità del matrimonio e l’attenzione alla sua dimensione creaturale. E’ sembrato particolarmente adatto il commento del Santo Padre ad un brano della lettera agli efesini, laddove il Papa afferma: "San Paolo, parlando della nuova vita in Cristo, dice che i cristiani – tutti – sono chiamati ad amarsi come Cristo li ha amati, cioè «sottomessi gli uni agli altri» (Ef 5,21), che significa al servizio gli uni degli altri. E qui introduce l’analogia tra la coppia marito-moglie e quella Cristo-Chiesa. É chiaro che si tratta di un’analogia imperfetta, ma dobbiamo coglierne il senso spirituale che è altissimo e rivoluzionario, e nello stesso tempo semplice, alla portata di ogni uomo e donna che si affidano alla grazia di Dio" (Catechesi 6 maggio 2015).

Inserire questo riferimento è servito anche ad affrontare un altro genere di difficoltà richiamata da alcuni Padri, che avevano espresso preoccupazione per il linguaggio utilizzato in certi passaggi non del tutto chiari e di difficile lettura. Tra questi rischi meritano menzione quello di confondere il progetto della proposta cristiana con un ideale astratto; oppure che l’attenzione alle difficoltà specifiche del nostro tempo rispetto agli impegni familiari e matrimoniali possa prestare il fianco a qualche fraintendimento. L’attenzione ad evitare tale eventuale difficoltà ha portato a formulare alcuni modi sul testo, col desiderio di utilizzare comunque un linguaggio capace di muovere gli uomini e donne della nostra era a comprendere facilmente che il Vangelo della famiglia è una Buona Notizia di salvezza, rivolta a loro.

Altre osservazioni generali, che non sono state tradotte in modi precisi, ma che si propongono all’attenzione della commissione di redazione, riguardano la necessità di arricchire il testo con un maggior afflato biblico e patristico, e la cura per presentare sempre la Chiesa in questa parte come Maestra e come Madre, portatrice di un annuncio che da Speranza.

Particolare menzione merita, tra le osservazioni generali, quelle riguardanti il tema della misericordia. Sul punto è parso importante, in linea con quanto espresso dal Santo Padre, rendere esplicito il vincolo tra la celebrazione dei Sinodi sulla famiglia e l’imminente apertura del anno giubilare sulla misericordia. In relazione a ciò sono stati fatti due principali richiami: collocare nell’introduzione il riferimento a questo vincolo; e dire con chiarezza che è la certezza del perdono che permette la franchezza della confessione: la percezione del peccato si desta davanti all’amore gratuito di Gesù.

In questa linea il circolo ha accolto presto e unanimemente l’idea di completare i testi dell’Instrumentum laboris sulla presentazione della dottrina inserendovi la dimensione spirituale e pneumatologica, accogliendo la sensibilità più propria della tradizione orientale. Questa proposta si è tradotta in un modo concreto, che ha soddisfa anche le richieste di altri padri di rendere più esplicito il primato della grazia, il riconoscimento del peccato e la necessità di incoraggiare cammini di conversione, ricordando che la verità evangelica sulla famiglia si incarna nella vita degli sposi per opera dello Spirito Santo, Spirito di amore divino che eleva l’amore umano della coppia alla realtà del Sacramento.

Si è ritenuto importante avvertire che la grazia non agisce solo nel momento della celebrazione del sacramento del matrimonio, ma accompagna gli sposi durante tutta la vita, poiché è sacramento permanente in analogia con l’Eucarestia; che lo stesso Spirito Santo si offre come fondamento delle finalità e proprietà del matrimonio, e conferma le promesse nuziali nella realtà della vita familiare, la cui crescita nella grazia necessita, per maturare, l’aiuto dei Sacramenti della Riconciliazione e dell’Eucaristia. Si è fatto cenno anche alla guida spirituale; il circolo si è orientato nell’idea di formulare proposte sul punto piuttosto nella terza parte del documento.

[01695-IT.01] [Testo originale: Italiano]

 

Relatio – Circulus Italicus “B”

Moderator: Card. MENICHELLI Edoardo

Relator: Card. PIACENZA Mauro

Dalla discussione sulla II parte è unanimemente emersa l’esigenza di intervenire sul testo per porre ordine costruttivamente fra i diversi paragrafi e meglio valorizzarne i contenuti. Si è rilevata una difficile composizione fra il nuovo titolo – «La vocazione e la missione della famiglia nella Chiesa e nel mondo contemporaneo» – che comporta una non insignificante trasformazione del tema, e il documento base oggetto della discussione, soprattutto in questa parte.

Per alcuni nn. si è chiesta la loro caduta e per alcuni altri si è chiesto che i redattori armonizzino i contenuti con quanto già espresso altrove. Tutte le indicazioni contenute nei modi, così come quelle dei tagli, sono motivate dall’intento di pervenire ad una maggiore coesione ed incisività dei testi.

Si è rilevata la necessità di assumere, nella descrizione e nella valutazione delle esperienze, uno stile e un criterio sapienziale. Inoltre, riguardo la titolazione di alcune parti, che vanno sotto il termine di “problema”, si consiglia di rappresentarle con una terminologia positiva.

Come nella I parte, anche per questa sezione sembra doveroso segnalare la penuria di riferimenti alla Parola di Dio e alla pressoché totale carenza di riferimenti alla Tradizione della Chiesa. Per una base biblica fondante e pastoralmente fruibile si potrebbe rimandare a Genesi, tenendo presente che Gesù stesso rimanda a quel testo “In principio…”. Pertanto è stato proposto e consegnato alla Segreteria una proposta specifica che amplia i contenuti del n. 44: “La famiglia nel disegno salvifico di Dio”.

Nell’intento di perseguire maggior chiarezza e coerenza di linguaggio, nonché maggior logica nei contenuti del II cap., si suggerisce di titolare “la vocazione della famiglia oggi” e di procedere mediante una tripartizione ( 1. La famiglia nel progetto di Dio; 2. La vocazione della famiglia nella Chiesa; 3. La famiglia in cammino verso la sua pienezza), e all’interno di essa potrebbero venire riorganizzati e chiariti i contenuti del testo.

Il tema del rapporto matrimonio – giovani interpella l’intera azione pastorale della Chiesa. Si tratta di saper comunicare la bellezza attraente del matrimonio a fronte delle previsioni timorose espresse nella diffusa “cultura del provvisorio”.

Ancora i Padri del Circolo hanno preso in considerazione il fatto che, soprattutto nella teologia orientale, risulta inconcepibile parlare della famiglia senza dire nulla circa il celibato per il Regno. Il matrimonio non è l’unica possibilità per la persona. Forse un cenno di questo tipo potrebbe trovare posto subito dopo aver parlato della indissolubilità. Infatti non c’è un unico modo per fare famiglia, c’è anche una forma che si può chiamare “famiglia discepolare”. Quando Gesù ha dato la Buona Notizia sul Matrimonio, ha anche aperto la prospettiva sul discepolato. È da raccomandare un'alleanza rinnovata tra le diverse forme di vocazione all'amore: la vita matrimoniale, la vita sacerdotale, la vita consacrata. Nella comunione delle vocazioni si attua uno scambio fecondo di doni, che ravviva e arricchisce la comunità ecclesiale. Viviamo un tempo che chiede la capacità di “stare vicino”, di accompagnare, di accogliere, di perdonare. Famiglia e vita consacrata possono allora imparare ad accompagnarsi e sostenersi reciprocamente, aiutandosi nelle rispettive difficoltà, anche sperimentando forme nuove di comunione e condivisione.

Ripetutamente nel testo compaiono i termini “natura” e “naturale”, di grande rilevanza nella tradizione filosofica e teologica cristiana, concepiti nell’ottica della creazione. A proposito si suggerisce di non trascurare la considerazione sul fatto che tale terminologia, negli ambienti culturali con cui si dialoga, non è univoca e risulta di difficile comprensione per la gente comune; quindi non di facile utilizzazione a livello pastorale.

Poiché l’istituto del Sinodo difficilmente potrebbe rispondere all’esigenza di ordinare in un documento esaustivo la complessa e diversificata dottrina sul Matrimonio e sulla famiglia, emerge la necessità, da una parte di domandare un documento magisteriale che possa rispondere a questa esigenza, dall’altra l’impegno a verificare i risvolti pastorali attinenti alla tematica. A questo proposito, i Padri esprimono la necessità di considerare la missione propria della mediazione pastorale nella trasmissione della Dottrina. Diventa necessario e urgente vigilare sui linguaggi adoperati e valutare la effettiva comprensibilità di quanto espresso. La Verità cristiana è la Persona di Cristo che ha scelto di nascere, crescere, vivere in una famiglia e, fino ad oggi, non smette di comunicare il suo annuncio, ma non potrebbe accontentarsi che esso sia solamente ben formulato: deve poter veramente «irrigare la terra» ( Is 55,10). Obiettivo di un’azione pastorale efficace sarebbe quello di aiutare le famiglie a entrare nel mistero della Famiglia di Nazareth, nella sua vita nascosta, feriale e comune, come è quella della maggior parte delle nostre famiglie, con le loro pene e le loro semplici gioie; vita intessuta di serena pazienza nelle contrarietà, di rispetto per la condizione di ciascuno, di quell’umiltà che libera e fiorisce nel servizio, vita di fraternità, che sgorga dal sentirsi parte di un unico corpo, e questo benedetto dal Signore!

[01696-IT.01] [Testo originale: Italiano]

Relatio – Circulus Italicus “C”

Moderator: Card. BAGNASCO Angelo

Relator: S.E. Mons. BRAMBILLA Franco Giulio

I Padri del Circulus Italicus (C) hanno sentito in modo speciale che la seconda parte è il cuore pulsante della vocazione e della missione della famiglia. Per far brillare la bellezza e la forza trasformatrice del messaggio cristiano sul matrimonio e sulla famiglia desiderano che il Sinodo torni alla sorgente zampillante del messaggio di Gesù, alla sua eco nella Chiesa e alla sua capacità di accompagnare le tappe della vita di famiglia. È possibile raccogliere il ricco dibattito emerso nel gruppo attorno a tre cerchi concentrici, che sono come le tre onde generate dal sasso gettato nel mare della storia dalla venuta di Cristo.

Il primo cerchio ci fa ascoltare la parola che è Gesù e l’insegnamento di Gesù sul matrimonio e la famiglia. Questa parola è centrata sull’eloquenza dell’incarnazione del Verbo. Gesù nasce e cresce in una famiglia. Il fatto dell’incarnazione del Verbo in una famiglia umana, anzi nella famiglia di Nazareth, è il sasso che sommuove con la sua novità la storia del mondo. Dobbiamo immergerci nel mistero della nascita di Gesù, del sì di Maria all’annuncio dell’angelo che fa germinare la Parola nel suo grembo, dell’assenso di Giuseppe che fa la sua parte dando il nome a Gesù e prendendo con sé Maria, del riconoscimento dei Magi e delle trame di Erode, della partecipazione di Gesù alla vicenda del suo popolo esiliato, perseguitato e fuggiasco, dell’attesa di Zaccaria e della gioia di Giovanni Battista, della trasmissione della benedizione di generazione in generazione, dell’accoglienza del resto di Israele nei pastori, in Simeone e Anna, della presentazione al tempio di Gesù che compie la promessa, della perdita e ritrovamento di Gesù che vuole «essere nella relazione col Padre suo» (Lc 2,49). E, poi, bisogna stare nei trenta interminabili anni dove Gesù ha sillabato la preghiera e la tradizione religiosa del suo popolo per educare la fede dei padri e far lievitare quella fede a dire il mistero del Regno. Questo è il mistero del Natale e il segreto di Nazareth che tanto hanno affascinato Francesco, Teresa del Bambino Gesù e Charles de Foucauld! Questa, più che la “sacra” famiglia, è la famiglia “santa e santificata” dall’incarnazione di colui che è il Figlio del Padre, il figlio di Maria e Giuseppe.

A questo evento deve essere ricondotta sempre di nuovo la parola di Gesù sul matrimonio e la famiglia. Essa di fronte alla concessione di Mosè, rimanda “al principio” della creazione e anticipa “il compimento” della sua croce e risurrezione. Il richiamo “al principio” è fatto da Gesù per far memoria che “maschio e femmina li creò”, che “la donna è donata all’uomo” come compagna messa accanto dalla tenerezza benevolente di Dio e che l’uomo deve lasciare la sua prima casa per costruire una nuova storia nell’una caro. Così anche le nozze di Cana “danno inizio” al ministero di Gesù, mentre Gesù stesso versa il “vino nuovo” negli otri d’acqua di chi non ha più nulla per dar gioia al proprio cammino. Si comprende perché le esigenze del Regno, che si fa prossimo e compie il tempo, richiedono la conversione, la fede e la sequela. Amare il padre e la madre, la marito e la moglie e i figli più di Cristo, non fa vivere la famiglia nella luce della Pasqua. Il cammino della croce sta dunque al centro anche della Parola di Gesù sul matrimonio e la famiglia, nel senso che questi beni, pur grandi e sacri, vanno configurati al mistero della Nuova Alleanza, che porta a compimento l’antica, di cui l’amore sponsale è immagine privilegiata. È questa la pedagogia divina, lo stile della vita di famiglia e la pienezza sacramentale di cui si parla nel primo capitolo.

Il secondo cerchio ci fa sentire l’insegnamento di Gesù nell’eco della Parola della Chiesa degli Apostoli e del Magistero attuale. I Padri hanno molti insistito a questo proposito che il legame Cristo-Chiesa-Eucaristia (il “mistero grande”) sia pensato nella sua ricchezza dentro l’azione vivente dello Spirito Santo. Cristo fa della Chiesa il suo corpo attraverso il dono di sé nel corpo eucaristico, così che tutte le membra comunicano a Cristo nello Spirito e lo comunicano al mondo nella varietà delle diverse membra, apprezzando e stimando quelle che lo trasmettono con fedeltà e generosità, e avendo cura di quelle deboli e ferite, perché tutti dicono e donano, a loro modo, Gesù al mondo e il mondo a Cristo. I Padri hanno proposto di mettere in continuità i numeri 47.49.50.52 e 54 per far sentire nella voce della Chiesa dal Concilio a Paolo VI, da Giovanni Paolo II a Benedetto e Francesco, l’eco della Chiesa degli apostoli e della grande tradizione. In questo modo si possono raccogliere e descrivere nel secondo capitolo con semplicità le caratteristiche “specifiche” dell’alleanza sponsale: la santità, l’unità, la fedeltà, la fecondità nella vita di famiglia e la generatività nell’educazione, nella società e nel mondo. Si propone poi di collegare gli altri numeri (48.51.53.55) mettendo in luce il punto focale del Sinodo: il valore evangelizzante del matrimonio e della famiglia. Esso comincia con lo stile di testimonianza della vita quotidiana familiare vissuta e pregata nella fede, viene trasmessa in famiglia attraverso la vita pratica e la catechesi, valorizza le figure che sono presenti nello spazio familiare (la mamma, il papà, i fratelli, i nonni, i parenti, ecc.) perché si aprano alla comunità, alla scuola e alla vita civile. Si è molto insistito perché la comunità cristiana diventi una “famiglia di famiglie”, misuri la propria azione pastorale sullo stile delle famiglie e con esse trasmetta una forza umanizzante alla vita del mondo, superando l’attuale deriva individualista.

Il terzo cerchio fa risuonare e riascoltare il vangelo di Gesù nelle tappe della vita di famiglia. La parabola che si snoda nel terzo capitolo mette a confronto la bellezza e la verità del disegno creaturale sulla famiglia, incentrato sulla grazia del mistero pasquale di Gesù, e la cura amorevole e misericordiosa che la Chiesa deve avere nell’accompagnare le famiglie nelle diverse età della loro vicenda. Anche qui i Padri hanno suggerito di leggere in sequenza almeno i nn. 56.58. 60.62 che disegnano teologicamente l’arco delle età della vita di famiglia. Hanno chiesto poi di ordinare di seguito lo sguardo, lo stile e i gesti di accompagnamento della famiglia. Anzitutto la grazia e le fatiche che la aprono alla comunità cristiana e che stimolano la comunità cristiana a prendersi a carico le tappe di vita della famiglia, considerandola un bene essenziale per la Chiesa stessa e accompagnandola nei diversi passaggi promettenti e faticosi del suo cammino. Un particolare impegno poi va dato al percorso di “iniziazione dei giovani” al matrimonio e alla famiglia. Un lungo cammino che deve iniziare già nel momento adolescenziale e giovanile con l’educazione degli affetti, nel sostenere durante il periodo del fidanzamento il senso della scelta di vita, nell’aiutare a discernere e a vivere nella fede questo passaggio decisivo, nel preparare al matrimonio come punto di partenza della vita insieme, nella prossimità alla vita dei primi anni del matrimonio. Solo con questa costante presenza si può esorcizzare la sfiducia verso l’alleanza coniugale, per un verso desiderata, per l’altro temuta o rinviata. Forse già qui si dovrà inserire un cenno tematico, quasi una sorta di indice, anche per le altre età della vita. La stagione della famiglia quando i figli partono, il momento della crisi e delle ferite, il tempo della malattia e della sofferenza e il compito dell’accudimento degli anziani. In questo capitolo – è stato detto – non si tratta di delineare subito le azioni pastorali, ma di descrivere uno stile nuovo della Chiesa “al fianco” delle famiglie, uno stile di prossimità contagiosa e di tenerezza forte ed esigente. Anche i modi sono stati presentati in questo orizzonte.

Termino con una raccomandazione forte che il nostro circolo consegna ai Padri: questa parte è il cuore palpitante del Sinodo. Deve far circolare la linfa vitale del Vangelo dentro il corpo della Chiesa e della famiglia, per irradiarne l’energia e la vitalità anche nella vita civile e sociale, soprattutto nel mutamento della sensibilità attuale tutta concentrata sui diritti dell’individuo. È una sfida impossibile? Se facciamo eco alla Parola di Gesù, se la viviamo nel cuore della Chiesa, se la attuiamo con uno sguardo di tenerezza misericordiosa sulle stagioni della vita familiare, non faremo altro che far brillare il mistero del Natale e della Pasqua nella vita degli uomini delle donne di oggi.

[01697-IT.01] [Testo originale: Italiano]

Relatio – Circulus Hibericus “A”

Moderator: Card. RODRÍGUEZ MARADIAGA, S.D.B. Óscar Andrés

Relator: Card. LACUNZA MAESTROJUÁN, O.A.R. José Luis

El Círculo Hibericus A siguió con la metodología de las reuniones anteriores, leyendo punto por punto de la IIª Parte y los resúmenes de las aportaciones de los Padres Sinodales en las intervenciones de las Congregaciones Generales, haciendo cada miembro el comentario que consideraba oportuno y, si se veía válido, solicitando la elaboración del MODO correspondiente para ser presentado a votación en otra sesión.

Destacamos los siguientes comentarios:

- Se necesita una definición de la Familia, bien sea como la de Gaudium et Spes #52 u otros documentos como Familiaris consortio.

- Quizá el título debería ser al revés: La Vocación Familiar y su Discernimiento o el Designio de Dios y la Familia.

- La misericordia de Dios no se puede condicionar, siempre lleva la delantera. Santo Tomás dice al respecto que, en Dios, la misericordia es la máxima virtud y el perdón es la más alta manifestación del poder divino. El perdón que Jesús nos ganó en la cruz no tuvo ninguna condición.

- De igual manera, la misericordia hay que entenderla en relación con el amor (Jn 3, 16) ya que es su manifestación, y la Iglesia prolonga el dinamismo misericordioso de la Encarnación.

- Se pide reubicar el segundo párrafo del #38 a los números 80 – 81 en los que se habla de la Palabra de Dios y la Familia, citando textos de la Sagrada Escritura.

- Parece que hay un cierto desorden en la colocación de los títulos y cuesta llevar la lógica de la relación.

- Hay que poner acento en la gradualidad y procesualidad para acoger el proceso como Dios comunica la gracia de la Alianza, que educa teniendo en cuenta cada persona, progresivamente, en comunidad, corrige, acompaña y perdona. Por ser la pedagogía de Dios, la procesualidad se recoge tambien en la Tradición (San Agustín De cathequizandis rudibus) y también lo señala Aparecida (280, 281).

- Hay expresiones en las que parece que se absolutiza el matrimonio y la familia, mientras que Jesús los relativiza al Reino de Dios

- El plan divino es único, por lo tanto habría que hablar del matrimonio en sí, sin las distinciones.

- Se habla de encuentros de Jesús con distintas personas en distintos ámbitos, pero habría que insistir en los que se realizan en ámbitos familiares: Lázaro y familia, Pedro y familia... En el encuentro con la “adúltera” nos recuerda con claridad “el que esté libre de pecado que tire la primera piedra”. Jesús siempre abre puertas.

- Tengamos en cuenta la analogía entre la Familia y la Iglesia: así como la Iglesia es sacramento de salvación, la Familia cristiana debe ser un signo visible y participativo de la Iglesia.

- Hay varios grados de sacramentalidad del matrimonio: natural, Alianza, cristiano.

- La fidelidad de Dios se derrama en el sacramento del Matrimonio, pero al modo humano: “quidquid recipitur, ad modum recipientis recipitur”. La fidelidad indisolubilidad es un misterio que incluye la fragilidad.

- La redención acontece en la pobreza del hombre, teniendo en cuenta la gracia ya que los sacramentos no se realizan en la fuerza de los hombres. Sin embargo, el sacramento del matrimonio es el único en el que se exige la actualización de lo escatológico.

- No tenemos una teología de la familia sino del matrimonio y más vinculada a lo moral. El Magisterio debería presentar el Evangelio de la familia en forma orgánica e integrada.

- En la familia, el Evangelio se vuelve carne, mediante la acogida, el perdón, el encuentro, y, sin esta mediación, el cristianismo se reduce a retórica o ideología.

- La espiritualidad propia del matrimonio es en y desde la vida diaria, no sólo en los actos piadosos o litúrgicos, como explica San Francisco de Sales en las Cartas a Filotea, citado en Christifideles laici.

- Siendo la Eucaristía el centro y la cumbre de la vida cristiana, hay que potenciar las Celebraciones dominicales en ausencia del presbítero, a través de las Comunidades Eclesiales de Base, Catequistas, Delegados de la Palabra, devociones populares.

- La espiritualidad matrimonial nace de la presencia de Dios en medio de los esposos.

- Los padres son los primeros catequistas y siendo la familia “Iglesia doméstica “, su vocación es ejercer la ministerialidad de la Iglesia que es carismática, pero también litúrgica y de solidaridad. Lamentablemente, los padres han perdido la capacidad de transmitir la fe, con lo cual se llega a comunidades formales o que desarrollan una sola dimensión de la vida cristiana.

- La característica más importante de la familia es la “totalidad”, mientras en el resto de la vida se trata sólo de relaciones funcionales.

- Siguiendo la tesis de los “semina Verbi”, no se puede desconocer que hay muchos valores positivos en otros tipos de familia.

- Cuando se habla de los jóvenes y el matrimonio, se hace desde la perspectiva del miedo, lo cual no es suficiente, es una cuestión antropológica: viven al día, no encaja con su manera de pensar el “para siempre”, no se lo plantean, es otro modo de ver la vida. Quizá podríamos hablar de informalidad: un papel no hace el matrimonio y quizá lo hemos rodeado de tantas formalidades que no caben en la mente de los jóvenes que, muchas veces, identifican formalidad con hipocresía.

- Además, decir que tienen miedo o no se atreven contradice la experiencia de tantos jóvenes que aceptan el riesgo del voluntariado o se arriesgan por razones políticas u otras luchas.

- Hay culturas en las que ciertos aspectos condicionan a los jóvenes de cara al matrimonio, como la “dote”, sin dote no pueden casarse ni siquiera civilmente.

- También hay que tener en cuenta que el ejemplo de los padres y de la familia contagia o anima a los hijos y a aquellos les compete presentar la “belleza del matrimonio y la familia”.

- Además de la falta de una Teología de la Familia, de la que ya hablamos antes, también pareciera que nos limitamos a repetir cosas obvias, pero faltan ideas clave y motoras.

Al final del trabajo, el Círculo aprobó 54 modos.

[01698-ES.01] [Texto original: Español]

Relatio – Circulus Hibericus “B”

Moderator: Card. ROBLES ORTEGA Francisco

Relator: S.E. Mons. PORRAS CARDOZO Baltazar Enrique

1. - Se consideró que la segunda parte contiene muchos elementos positivos sobre el discernimiento de la vocación familiar, pero se echa de menos, primero, su falta de conexión directa con la primera parte; y en segundo lugar, se tratan muchos aspectos sin una conexión más orgánica y lógica de los asuntos tratados.

2. - Se planteó como reflexión grupal preguntarse por el sentido del trabajo sinodal. La doctrina es conocida pero las exigencias de la realidad y los nuevos acentos de la reflexión teológica deben ser tomados en cuenta para que haya realmente un aporte significativo.

3. - Se respeta metodológicamente el Instrumentum Laboris, pero se desearía que el documento final pudiera reordenar mejor los temas, pues hay muchas repeticiones en diversos números que deben ser vistos con mayor atención para una mejor distribución de cada uno de los acápites.

4. - Sobre el capítulo primero hubo un buen intercambio sobre el aspecto antropológico de la familia, imagen de la Trinidad.

5. - Se tomaron en cuenta y se asumieron como modos, algunas de las intervenciones en el aula. Sobre el capítulo segundo, familia y vida de la Iglesia se insistió en la dimensión misionera de la familia.

6. - El capítulo tercero, familia y camino hacia su plenitud fue objeto de consideración, enriqueciéndolo con modos acerca de los hijos, notando una carencia en referencia a la necesaria misericordia para con los hijos que sufren las consecuencias de la violencia intrafamiliar, el abandono, el divorcio de sus padres, etc.; se dio un interés particular sobre el tema de la juventud con sus valores positivos y las deficiencias de cara al matrimonio.

7. - Se enriqueció y se propone una referencia más explícita a textos tanto del Antiguo y del Nuevo Testamento (el amor nupcial de Dios con su pueblo) como del rico magisterio postconciliar sobre la familia.

8. - A los miembros del grupo pareció que hay ausencias significativas o pocas referencias en esta parte en temas como la castidad y la virginidad, la santidad y la espiritualidad de la familia.

9. - Debemos asumir también las deficiencias de una pastoral orgánica y familiar más incisiva, señalando los logros y realizaciones como las ausencias.

10. - Se es consciente de la compleja y diversa realidad existente en nuestros países, por lo que la iluminación de esta parte debe ser amplia para dar cabida a respuestas ajustadas a los diversos escenarios.

11. - Se trabajó intensamente en un clima cordial y fraterno, y se proponen a la consideración del plenario 30 modos.

[01699-ES.01] [Texto original: Español]

Relatio – Circulus Germanicus

Moderator: Card. SCHÖNBORN, O.P. Christoph

Relator: S.E. Mons. KOCH Heiner

Ausführlich haben wir die immer wieder als Gegensatz aufgefassten Begriffe Barmherzigkeit und Wahrheit, Gnade und Gerechtigkeit und ihre theologische Beziehung zueinander diskutiert. Sie sind in Gott keine sich gegenüber stehenden Gegensätze: Weil Gott Liebe ist, fallen in Gott Gerechtigkeit und Barmherzigkeit in eins. Die Barmherzigkeit Gottes ist die grundlegende Offenbarungswahrheit, die nicht im Gegensatz steht zu anderen Offenbarungswahrheiten. Sie erschließt uns vielmehr deren tiefsten Grund, da sie uns sagt, warum Gott sich in seinem Sohn selbst entäußert hat und weshalb Jesus Christus durch sein Wort und seine Sakramente bleibend zu unserem Heil in seiner Kirche gegenwärtig ist. Die Barmherzigkeit Gottes erschließt uns damit den Grund und das Ziel des gesamten Heilswerkes. Die Gerechtigkeit Gottes ist seine Barmherzigkeit, mit der er uns gerecht macht.

Wir haben auch überlegt, welche Konsequenzen dieses Ineinander für unsere Begleitung von Ehen und Familien hat. Es schließt eine einseitig deduktive Hermeneutik aus, welche konkrete Situationen unter ein allgemeines Prinzip subsumiert. Im Sinne des Thomas von Aquin und auch des Konzils von Trient steht die Anwendung der Grundprinzipien mit Klugheit und Weisheit auf die jeweilige, oft komplexe Situation an. Dabei geht es nicht um Ausnahmen, in denen Gottes Wort nicht gültig sein soll, sondern um die Frage der gerechten und billigen Anwendung des Wortes Jesu – etwa des Wortes der Unauflösbarkeit der Ehe – in Klugheit und Weisheit. Thomas von Aquin hat diese Notwendigkeit der konkretisierenden Applikation deutlich gemacht, etwa wenn er sagt: „Zur Klugheit gehört nicht nur die Überlegung der Vernunft, sondern auch die Applikation auf die Handlung, welche das Ziel der praktischen Vernunft ist“ (STh II-II-47,3: „ad prudentiam pertinet non solum consideratio rationis, sed etiam applicatio ad opus, quae est finis practicae rationis“).

Ein anderer Aspekt unserer Diskussion war die vor allem in Kapitel 3 des II. Teils öfters angesprochene stufenweise Hinführung der Menschen zum Sakrament der Ehe, angefangen von unverbindlichen Beziehungen über unverheiratet zusammenlebende Paare und nur standesamtlich Verheiratete bis hin zur kirchlich gültigen und sakramentalen Ehe. Diese Menschen auf den unterschiedlichen Stufen seelsorgerisch zu begleiten, ist eine große pastorale Aufgabe, aber auch Freude.

Deutlich wurde uns auch, dass wir in vielen Diskussionen und Wahrnehmungen zu statisch und zu wenig biographisch-geschichtlich denken. Die kirchliche Ehelehre hat sich geschichtlich entwickelt und vertieft. Zunächst ging es um die Humanisierung der Ehe, die sich in der Überzeugung der Monogamie verdichtet hat. Im Licht des christlichen Glaubens wurde die personale Würde der Ehepartner tiefer erkannt und die Gottebenbildlichkeit des Menschen in der Beziehung von Mann und Frau wahrgenommen. In einem weiteren Schritt wurde die Kirchlichkeit der Ehe vertieft und sie als Hauskirche verstanden. Schließlich wurde der Kirche die Sakramentalität der Ehe ausdrücklich bewusst. Dieser geschichtliche Weg der Vertiefung zeichnet sich heute auch in der Biographie vieler Menschen ab. Sie sind zunächst berührt von der humanen Dimension der Ehe, sie lassen sich von der christlichen Sicht der Ehe im Lebensraum der Kirche überzeugen und finden von daher den Weg zur Feier der sakramentalen Ehe. Wie die geschichtliche Entwicklung der kirchlichen Lehre Zeit beansprucht hat, so muss die kirchliche Pastoral auch den Menschen heute auf ihrem Weg hin zur sakramentalen Ehe Zeit der Reifung gewähren und nicht nach dem Prinzip „Alles oder Nichts“ handeln. Hier ist der Gedanke eines „Prozesses von Stufe zu Stufe“ (FC 9) auf die Gegenwart hin weiter zu entfalten, den Johannes Paul II. bereits in Familiaris consortio grundgelegt hat: „Das pastorale Bemühen der Kirche beschränkt sich nicht nur auf die christlichen Familien in der Nähe, sondern kümmert sich, indem es den eigenen Horizont nach dem Maßstab des Herzens Jesu ausweitet, noch intensiver um alle Familien in ihrer Gesamtheit und vor allem um jene, die sich in einer schwierigen oder irregulären Lage befinden.“ (FC 65) Die Kirche steht dabei unausweichlich in dem Spannungsfeld zwischen einer notwendigen Klarheit der Lehre von Ehe und Familie einerseits und der konkreten pastoralen Aufgabe andererseits, auch diejenigen Menschen zu begleiten und zu überzeugen, die in ihrer Lebensführung nur teilweise mit den Grundsätzen der Kirche übereinstimmen. Mit ihnen gilt es Schritte auf dem Weg zur Fülle eines Lebens in Ehe und Familie zu gehen, wie es das Evangelium von der Familie verheißt.

Notwendig ist dabei eine personal ausgerichtete Seelsorge, die die Normativität der Lehre und die Personalität des Menschen in gleicher Weise einbezieht, seine Gewissensfähigkeit im Blick behält und seine Verantwortung stärkt. „Denn der Mensch hat ein Gesetz, das von Gott seinem Herzen eingeschrieben ist, dem zu gehorchen eben seine Würde ist und gemäß dem er gerichtet werden wird. Das Gewissen ist die verborgenste Mitte und das Heiligtum im Menschen, wo er allein ist mit Gott, dessen Stimme in diesem seinem Innersten zu hören ist.“ (GS 16)

Wir bitten für die Endfassung des Textes noch zwei Aspekte zu bedenken:

Es sollte jeder Eindruck vermieden werden, dass die Heilige Schrift nur als Zitationsquelle für dogmatische, juristische oder ethische Überzeugungen gebraucht wird. Das Gesetz des Neuen Bundes ist das Werk des Heiligen Geistes im Herzen der Gläubigen (vgl. Katechismus der katholischen Kirche Nr. 1965-1966). Das geschriebene Wort ist zu integrieren in das lebendige Wort, das im Heiligen Geist in den Herzen der Menschen wohnt. Das gibt der Heiligen Schrift eine weite geistliche Kraft.

Schließlich haben wir uns schwergetan mit dem Begriff Naturehe. In der Geschichte der Menschheit ist die natürliche Ehe immer auch kulturell geprägt. Der Begriff Naturehe kann unterstellen, dass es eine natürliche Lebensform des Menschen gäbe ohne kulturelle Prägung. Wir schlagen deshalb vor zu formulieren: „Die in der Schöpfung begründete Ehe“.

[01700-DE.01] [Originalsprache: Deutsch]

[B0784-XX.01]