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Messaggio del Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso agli Indù in occasione della festa di Deepavali 2014, 20.10.2014


Testo in lingua inglese

Testo in lingua francese

Testo in lingua italiana

La festa di Diwali è celebrata da tutti gli indù ed è conosciuta come Deepavali ossia "fila di lampade ad olio". Simbolicamente fondata su un’antica mitologia, essa rappresenta la vittoria della verità sulla menzogna, della luce sulle tenebre, della vita sulla morte, del bene sul male.

La celebrazione vera e propria dura tre giorni segnando l’inizio di un nuovo anno, la riconciliazione familiare, specialmente tra fratelli e sorelle, e l’adorazione a Dio.

Quest’anno la festa sarà celebrata da molti indù il 23 ottobre.

Per l’occasione il Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso ha inviato agli Indù un messaggio dal tema: Cristiani e Indù: insieme per promuovere la cultura dell’"inclusione". Il Messaggio, a firma del Presidente, Em.mo Card. Jean-Louis Tauran, e del Segretario, P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, M.C.C.J., è stato inviato anche in lingua hindi.

Di seguito ne riportiamo il testo:

Testo in lingua inglese

Christians and Hindus:

Together to foster a culture of "inclusion"

Dear Hindu Friends,

1. The Pontifical Council for Interreligious Dialogue joyfully greets all of you on the festive occasion of Deepavali, celebrated on 23 October this year. May the Transcendent Light illumine your hearts, homes and communities, and may all your celebrations deepen the sense of belonging to one another in your families and neighbourhoods, and so further harmony and happiness, peace and prosperity.

2. We wish to reflect with you this year on the theme "Fostering together a culture of 'inclusion'". In the face of increasing discrimination, violence and exclusion throughout the world, 'nurturing a culture of inclusion' can be rightly seen as one of the most genuine aspirations of people everywhere.

3. It is true that globalization has opened many new frontiers and provided fresh opportunities to develop, among other things, better educational and healthcare facilities. It has ushered in a greater awareness of democracy and social justice in the world, and our planet has truly become a 'global village' due in large part to modern means of communication and transportation. It can also be said, however, that globalization has not achieved its primary objective of integrating local peoples into the global community. Rather, globalization has contributed significantly to many peoples losing their sociocultural, economic and political identities.

4. The negative effects of globalization have also had an impact on religious communities throughout the world since they are intimately related to surrounding cultures. In fact, globalization has contributed to the fragmentation of society and to an increase in relativism and syncretism in religious matters, as well as bringing about a privatization of religion. Religious fundamentalism and ethnic, tribal and sectarian violence in different parts of the world today are largely manifestations of the discontent, uncertainty and insecurity among peoples, particularly the poor and marginalized who have been excluded from the benefits of globalization.

5. The negative consequences of globalization, such as widespread materialism and consumerism, moreover, have made people more self-absorbed, power-hungry and indifferent to the rights, needs and sufferings of others. This, in the words of Pope Francis, has led to a "'globalization of indifference' which makes us slowly inured to the suffering of others and closed in on ourselves" (Message for the World Day of Peace, 2014). Such indifference gives rise to a 'culture of exclusion' (cf. Pope Francis, Address to the Apostolic Movement of the Blind and the Little Mission for the Deaf and Mute, 29 March 2014) in which the poor, marginalized and vulnerable are denied their rights, as well as the opportunities and resources that are available to other members of society. They are treated as insignificant, dispensable, burdensome, unnecessary, to be used and even discarded like objects. In various ways, the exploitation of children and women, the neglect of the elderly, sick, differently-abled, migrants and refugees, and the persecution of minorities are sure indicators of this culture of exclusion.

6. Nurturing a culture of inclusion thus becomes a common call and a shared responsibility, which must be urgently undertaken. It is a project involving those who care for the health and survival of the human family here on earth and which needs to be carried out amidst, and in spite of, the forces that perpetuate the culture of exclusion.

7. As people grounded in our own respective religious traditions and with shared convictions, may we, Hindus and Christians, join together with followers of other religions and with people of good will to foster a culture of inclusion for a just and peaceful society.

We wish you all a Happy Deepavali!

Cardinal Jean-Louis Tauran
President

Father Miguel ÁngelAyusoGuixot, MCCJ

Secretary

 

[01638-02.01] [Original text: English]

Testo in lingua francese

Chrétiens et Hindous:

Ensemble pour la promotion de la culture de l’ «inclusion»

Chers Amis Hindous,

1. Le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux est heureux de vous adresser ses vœux cordiaux pour la célébration de Deepavali, le 23 octobre de cette année. Puisse la Lumière Transcendante éclairer vos cœurs, vos maisons et vos communautés, et que toutes vos célébrations accroissent ce sens d’appartenance mutuelle dans vos familles et dans vos voisinages, en faisant grandir l’harmonie et le bonheur, la paix et la prospérité.

2. « Ensemble pour la promotion de la culture de l’inclusion » est le sujet de réflexion que nous aimerions partager avec vous cette année. Face à l’augmentation de la discrimination, de la violence et de l’exclusion dans le monde entier, « cultiver une culture de l’inclusion » peut justement être considéré comme l’une des aspirations les plus authentiques des peuples partout dans le monde.

3. Il est vrai que la globalisation nous a montré de nombreuses nouvelles frontières, nous ouvrant des opportunités inouïes pour développer, entre autres, de meilleurs services dans les domaines de la santé et de l’éducation, en faisant grandir la conscience de la démocratie et de la justice sociale dans le monde, au point que, grâce aux nouveaux moyens de communication et de transport, notre planète est devenue un « village planétaire ». Mais il est aussi vrai que la mondialisation a manqué son but primordial qui était d’intégrer dans la communauté globale les populations locales. Plutôt, on ne peut ne pas remarquer que la mondialisation a contribué d’une manière importante au fait que plusieurs peuples ont perdu leur identité socio-culturelle, économique et politique.

4. Les effets pervers de la mondialisation ont aussi affecté les communautés religieuses dans le monde entier en raison des liens étroits qu’elles entretiennent avec les cultures qui les entourent. De fait, la mondialisation a contribué à fragmenter la société et à faire glisser toujours davantage vers le relativisme et le syncrétisme dans le domaine religieux aussi bien que vers l’individualisation de la pratique religieuse. Le fondamentalisme religieux, ethnique, tribal et la violence sectaire dans différentes parties du monde ne sont que des signes du mécontentement, de l’incertitude et de l’insécurité qui règnent parmi les peuples, surtout parmi les pauvres et les marginalisés, qui ont été exclus des avantages de la mondialisation.

5. En outre, les conséquences négatives de la mondialisation, telles que le matérialisme et le consumérisme si répandus, ont poussé les individus à devenir plus individualistes, à avoir faim de pouvoir et à être indifférents vis-à-vis des droits des autres, de leurs besoins et souffrances. C’est cela qui a mené, comme le dit le pape François, à une « "mondialisation de l’indifférence", qui nous fait lentement nous " habituer " à la souffrance de l’autre, en nous fermant sur nous-mêmes» (Message pour la Journée mondiale de la paix, 2014). Cette indifférence fait naître une « culture de l’exclusion « (cf. Pape François, Au Mouvement apostolique des aveugles et à la Petite mission pour les sourds-muets, 29 mars 2014) marquée par la négation des droits des pauvres, des marginalisés et des plus vulnérables, à qui sont aussi refusées ces opportunités et ces ressources qui sont généralement à la disposition des autres membres de la société. Les pauvres sont traités comme étant insignifiants, superflus, onéreux, non nécessaires, comme des objets dont on peut se servir, puis les jeter comme s’ils étaient des déchets. A divers niveaux, l’exploitation des enfants et des femmes, le manque d’attention à l’égard des personnes âgées, des malades, des handicapés, des migrants et des réfugiés, la persécution des minorités ne sont que quelques indicateurs fiables de ce genre de culture.

6. Promouvoir la culture de l’inclusion devient donc un appel commun et une responsabilité partagée, à assumer avec urgence, un projet concernant ceux et celles qui ont le souci de la santé et de la survie de la famille humaine sur la terre. Ce souci et projet doit être mené à bien au sein des forces qui perpétuent la culture de l’exclusion et malgré elles.

7. Enracinés dans nos respectives traditions religieuses et partageant certaines convictions, puissions-nous, hindous et chrétiens, agir individuellement et collectivement avec les membres d’autres traditions religieuses et les personnes de bonne volonté, pour promouvoir une culture de l’inclusion pour une société juste et pacifique.

Nous vous souhaitons un heureux Deepavali!

Cardinal Jean-Louis Tauran

Président

P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, MCCJ

Secrétaire

[01638-03.01] [Texte original: Français]

Testo in lingua italiana

Cristiani e Indù:

insieme per promuovere la cultura dell’"inclusione"

Cari amici indù,

1. Il Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso è lieto di porgervi gli auguri in occasione della festa di Deepavali che, quest’anno, ricorre il 23 ottobre. Possa la Luce Trascendente illuminare i vostri cuori, le vostre case e comunità, e possano tutte le vostre celebrazioni far approfondire il senso di appartenenza reciproca nelle vostre famiglie e nel vicinato, e ancor più l’armonia e la felicità, la pace e la prosperità.

2. Quest’anno vorremmo riflettere con voi sul tema "Insieme per promuovere la cultura dell’inclusione". Di fronte alla crescente discriminazione, violenza ed esclusione in tutto il mondo, il ‘far crescere la cultura dell’inclusione’ si può, a ragione, considerare ovunque una delle aspirazioni più genuine della gente.

3. E’ vero che la globalizzazione ha aperto molte frontiere innovative ed ha offerto nuove opportunità di sviluppo, fra le quali, migliori servizi educativi e sanitari, accrescendo la consapevolezza del bisogno di democrazia e di giustizia sociale nel mondo, al punto che il nostro pianeta è veramente divenuto ‘un villaggio globale’, grazie anche ai moderni mezzi di comunicazione e di trasporto. Si deve anche dire, tuttavia, che la globalizzazione non ha raggiunto il suo scopo principale, che era quello di integrare le popolazioni locali nella comunità globale. Piuttosto, la globalizzazione ha inciso notevolmente su molti popoli facendogli perdere la propria identità socio-culturale, economica e politica.

4. Gli effetti nocivi della globalizzazione si sono fatti sentire a livello mondiale anche sulle comunità religiose che sono intimamente legate alle culture circostanti. Infatti la globalizzazione ha contribuito alla frammentazione della società e a far crescere in materia religiosa il relativismo ed il sincretismo così come ha condotto all’individualismo religioso. Il fondamentalismo religioso, la violenza etnica, tribale e settaria in varie parti del mondo sono ampie manifestazioni del malcontento, dell’incertezza e dell’insicurezza, diffusi fra la gente, in particolare fra i poveri e gli emarginati esclusi dai benefici della globalizzazione.

5. Le conseguenze negative della globalizzazione, come il diffondersi del materialismo e del consumismo, hanno quindi reso gli individui ancor più egocentrici, assetati di potere e indifferenti nei confronti dei diritti, dei bisogni e delle sofferenze degli altri. Ciò, come dice Papa Francesco, ha portato alla «‘globalizzazione dell’indifferenza’ che ci fa lentamente ‘abituare’ alla sofferenza dell’altro, chiudendoci in noi stessi» (Messaggio per la Giornata mondiale della Pace, 2014). Questa indifferenza genera la ‘cultura dell’esclusione’ (Cf. Discorso del Santo Padre Francesco agli aderenti al Movimento Apostolico Ciechi (MAC) e alla Piccola Missione per i Sordomuti, 29 marzo 2014), che nega i diritti dei poveri, degli emarginati e degli indifesi, così come le opportunità e le risorse che sono invece a disposizione di altri membri della società. Essi sono trattati come insignificanti, irrilevanti, sono considerati un peso, superflui, si possono usare e poi gettare via come oggetti. In diversi modi, lo sfruttamento dei bambini e delle donne, l’abbandono degli anziani, dei malati, dei diversamente abili, dei migranti e dei rifugiati, la persecuzione delle minoranze sono indicatori evidenti di questa cultura dell’esclusione.

6. Far crescere una cultura dell’inclusione diviene perciò una chiamata comune ed una responsabilità condivisa, che ci si deve assumere con urgenza. E’ un progetto che coinvolge tutti coloro che hanno a cuore la salute e la sopravvivenza della famiglia umana qui sulla terra e che si deve portare avanti in mezzo alle forze che perpetuano la cultura dell’esclusione e nonostante esse.

7. Come persone radicate nelle nostre rispettive tradizioni religiose e con delle convinzioni comuni, possiamo noi, indù e cristiani, unirci ai seguaci di altre religioni e alle persone di buona volontà per promuovere la cultura dell’inclusione in vista di una società giusta e pacifica.

Auguriamo a tutti voi un felice Deepavali!

Jean-Louis Cardinal Tauran

Presidente

Miguel Ángel Ayuso Guixot, MCCJ

Segretario

[01638-01.01] [Testo originale: Italiano]

[B0775-XX.01]