MESSAGGIO DEL PONTIFICIO CONSIGLIO PER IL DIALOGO INTERRELIGIOSO IN OCCASIONE DELLA FESTIVITÀ BUDDISTA DI VESAKH/HANAMATSURI 2013 ● TESTO IN LINGUA INGLESE
● TRADUZIONE IN LINGUA FRANCESE
● TRADUZIONE IN LINGUA ITALIANA
Il Vesakh è la festività più importante per i Buddisti: in essa si commemorano i principali avvenimenti della vita di Buddha.
La festa del Vesakh/Hanamatsuri 2013, nei vari paesi di cultura buddista, è celebrata in date diverse, secondo le differenti tradizioni. Quest’anno la festa ricorre: il 17 maggio in Corea del Sud, Cina, Hong Kong, Macau; il 24 maggio in Sri Lanka, Thailandia, Malesia, Singapore, Birmania, Cambogia, Laos; il 25 maggio in India, Nepal e Indonesia.
Per tale circostanza, il Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso ha fatto pervenire ai Buddisti il seguente messaggio:
● TESTO IN LINGUA INGLESE
Message for the Feast of Vesakh 2013A.D. / 2556 B.E.
Christians and Buddhists: loving, defending and promoting human life
Dear Buddhist Friends
1. On behalf of the Pontifical Council for Interreligious Dialogue, I would like to extend my heartfelt greetings and good wishes to all of you, as you celebrate the feast of Vesakh which offers us Christians an occasion to renew our friendly dialogue and close collaboration with the different traditions that you represent.
2. Pope Francis, at the very beginning of his ministry, has reaffirmed the necessity of dialogue of friendship among followers of different religions. He noted that "The Church is […] conscious of the responsibility which all of us have for our world, for the whole of creation, which we must love and protect. There is much that we can do to benefit the poor, the needy and those who suffer, and to favour justice, promote reconciliation and build peace" (Audience with Representatives of the Churches and Ecclesial Communities and of the Different Religions, 20 March 2013). The Message of the World Day of Peace in 2013 entitled "Blessed are the Peacemakers," notes that "The path to the attainment of the common good and to peace is above all that of respect for human life in all its many aspects, beginning with its conception, through its development and up to its natural end. True peacemakers, then, are those who love, defend and promote human life in all its dimensions, personal, communitarian and transcendent. Life in its fullness is the height of peace. Anyone who loves peace cannot tolerate attacks and crimes against life" (Message for the World Day of Peace in 2013, n. 4).
3. I wish to voice that the Catholic Church has sincere respect for your noble religious tradition. Frequently we note a consonance with values expressed also in your religious books: respect for life, contemplation, silence, simplicity (cf. Verbum Domini, no. 119). Our genuine fraternal dialogue needs to foster what we Buddhists and Christians have in common especially a shared profound reverence for life.
4. Dear Buddhist friends, your first precept teaches you to abstain from destroying the life of any sentient being and it thus prohibits killing oneself and others. The cornerstone of your ethics lies in loving kindness to all beings. We Christians believe that the core of Jesus’ moral teaching is twofold; love of God and love of neighbour. Jesus says: "As the Father has loved me, so have I loved you; abide in my love." And again: ‘This is my commandment, that you love one another as I have loved you" (Catechism of the Catholic Church n. 1823).The fifth Christian Commandment, "You shall not kill" harmonizes so well with your first precept. Nostra Aetate teaches that "the Catholic Church rejects nothing of what is true and holy in these religions" (NA 2). I think, therefore, that it is urgent for both Buddhists and Christians on the basis of the genuine patrimony of our religious traditions to create a climate of peace to love, defend and promote human life.
5. As we all know, in spite of these noble teachings on the sanctity of human life, evil in different forms contributes to the dehumanization of the person by mitigating the sense of humanity in individuals and communities. This tragic situation calls upon us, Buddhists and Christians, to join hands to unmask the threats to human life and to awaken the ethical consciousness of our respective followers to generate a spiritual and moral rebirth of individuals and societies in order to be true peacemakers who love, defend and promote human life in all its dimensions.
6. Dear Buddhist friends, let us continue to collaborate with a renewed compassion and fraternity to alleviate the suffering of the human family by fostering the sacredness of human life. It is in this spirit that I wish you once again a peaceful and joyful feast of Vesakh.
Jean-Louis Cardinal Tauran
President
Rev. Miguel Ángel Ayuso Guixot, MCCJ
Secretary
[00604-02.01] [Original text: English]
● TRADUZIONE IN LINGUA FRANCESE
Message pour la fête de Vesakh an du Seigneur 2013, ère bouddhiste 2556
Chrétiens et bouddhistes: aimer, défendre et promouvoir la vie humaine
Chers amis bouddhistes,
1. Au nom du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, je voudrais vous présenter à tous mes salutations cordiales et mes bons vœux, tandis que vous célébrez la fête de Vesakh qui nous offre, à nous chrétiens, une occasion de renouveler notre dialogue amical et notre étroite collaboration avec les différentes traditions que vous représentez.
2. Le Pape François, dès le début de son ministère, a réaffirmé la nécessité du dialogue amical entre les fidèles des différentes religions. Il remarquait que « l’Église est consciente de la responsabilité que nous avons tous à l’égard de notre monde, de la création tout entière, que nous devons aimer et protéger. Nous pouvons faire beaucoup pour venir en aide aux pauvres, aux nécessiteux et à ceux qui souffrent, et pour favoriser la justice, promouvoir la réconciliation et construire la paix » (Audience aux représentants des Églises et des communautés ecclésiales, et des différentes religions, 20 mars 2013). Le message pour la journée mondiale de la paix 2013, intitulé « Heureux les artisans de paix », remarque que « le chemin pour atteindre le Bien Commun et la paix est avant tout celui du respect de la vie humaine dans tous ses aspects, à commencer par sa conception, en passant par son développement et en allant jusqu’à sa fin naturelle. Les véritables artisans de paix sont donc ceux qui aiment, défendent et promeuvent la vie humaine dans toutes ses dimensions, personnelle, communautaire et transcendante. La vie dans sa plénitude est l’apogée de la paix. Celui qui aime la paix ne peut tolérer des attaques et des crimes contre la paix » (Message pour la Journée mondiale de la Paix en 2013, n.4).
3. Je voudrais dire que l’Église catholique montre un respect sincère pour votre noble tradition religieuse. Nous remarquons bien souvent une consonance avec les valeurs exprimées aussi dans vos livres religieux : respect pour la vie, contemplation, silence, simplicité (cf. Verbum Domini, n° 119). Notre dialogue fraternel spécifique a besoin de manifester que nous, bouddhistes et chrétiens, avons en commun, spécialement le fait que nous partageons un profond respect pour la vie.
4. Chers amis bouddhistes, votre premier précepte vous apprend à vous abstenir de détruire la vie de tout être sensible, et par conséquent il interdit le meurtre de soi-même et des autres. La pierre d’angle de votre éthique réside dans une réelle affection pour tous les êtres. Nous, chrétiens, nous croyons que le cœur de l’enseignement moral de Jésus est double : amour de Dieu et amour du prochain. Jésus dit : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés; demeurez dans mon amour ». Et encore : « Voici mon commandement : aimez- vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Catéchisme de l’Église catholique, n. 1823). Le cinquième commandement chrétien, « Tu ne tueras pas » s’harmonise très bien avec votre premier précepte. Nostra Ætate enseigne que « l’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions » (NA 2). Je pense, par conséquent, que ce qui est urgent pour les Bouddhistes aussi bien que pour les chrétiens, sur le fondement de du patrimoine spécifique de nos traditions religieuses, est de créer un climat de paix pour aimer, défendre et promouvoir la vie humaine.
5. Comme nous le savons tous, en dépit de ces nobles enseignements sur la sainteté de la vie humaine, le mal sous différentes formes contribue à la déshumanisation de la personne en affaiblissant le sens de l’humanité chez les individus et dans les communautés. Cette situation tragique nous invite, Bouddhistes et Chrétiens, à unir nos mains pour démasquer les menaces contre la vie humaine et à réveiller la conscience morale de nos fidèles respectifs pour provoquer une renaissance spirituelle et morale des individus et des sociétés afin d’être de véritables artisans de paix qui aiment, défendent et promeuvent la vie humaine dans toutes ses dimensions.
6. Chers amis bouddhistes, continuons à collaborer dans un esprit de compassion et de fraternité renouvelées, pour soulager les souffrances de la famille humaine en favorisant le caractère sacré de la vie humaine. C’est dans cet esprit que je vous souhaite encore une fois une fête de Vesakh remplie de paix et de joie.
Jean-Louis Cardinal Tauran
Président
Père Miguel Ángel Ayuso Guixot, MCCJ
Secrétaire
[00604-03.01] [Texte original: Anglais]
● TRADUZIONE IN LINGUA ITALIANA
Messaggio per la Festa di Vesakh 2013 A. D. / 2556 B.E.
Cristiani e buddisti: amore, difesa e promozione della vita umana
Cari amici buddisti,
1. A nome del Pontificio Consiglio per il Dialogo Interreligioso, vorrei estendere a tutti voi i miei sentiti saluti ed auguri in occasione della celebrazione della festa di Vesakh, che offre a noi cristiani l’opportunità di rinnovare il nostro dialogo amicale e la stretta collaborazione con le differenti tradizioni che voi rappresentate.
2. Papa Francesco, proprio all’inizio del suo ministero, ha riaffermato la necessità del dialogo e dell’amicizia tra i seguaci di differenti religioni, facendo notare che "La Chiesa è (…) consapevole della responsabilità che tutti portiamo verso questo nostro mondo, verso l’intero creato, che dobbiamo amare e custodire. E noi possiamo fare molto per il bene di chi è più povero, di chi è debole e di chi soffre, per favorire la giustizia, per promuovere la riconciliazione, per costruire la pace" (Incontro con i Rappresentanti delle chiese e delle comunità ecclesiali, e di altre religioni, 20 marzo 2013). Il Messaggio della Giornata Mondiale della Pace 2013, intitolato "Beati gli operatori di Pace", nota: "Via di realizzazione del bene comune e della pace è anzitutto il rispetto per la vita umana, considerata nella molteplicità dei suoi aspetti, a cominciare dal suo concepimento, nel suo svilupparsi, e sino alla sua fine naturale. Veri operatori di pace sono, allora, coloro che amano, difendono e promuovono la vita umana in tutte le sue dimensioni: personale, comunitaria e trascendente. La vita in pienezza è il vertice della pace. Chi vuole la pace non può tollerare attentati e delitti contro la vita" (Messaggio per la Giornata della Pace 2013, n. 4).
3. Desidero esprimere il sincero rispetto della Chiesa cattolica per la vostra nobile tradizione religiosa. Spesso notiamo una consonanza con valori espressi anche nei vostri libri religiosi: rispetto per la vita, contemplazione, silenzio, semplicità (cf. Verbum Domini, n. 119). Il nostro autentico dialogo fraterno esige che noi buddisti e cristiani facciamo crescere ciò che abbiamo in comune, e specialmente il profondo rispetto per la vita che condividiamo.
4. Cari amici buddisti, il vostro primo precetto vi insegna ad astenersi dal distruggere la vita di ogni essere senziente, proibendo così l'uccisione di se stessi e degli altri. La pietra angolare della vostra etica risiede nell’amorevole gentilezza verso tutti gli esseri. Noi cristiani crediamo che il nocciolo dell’insegnamento morale di Gesù è duplice: l’amore di Dio e l’amore del prossimo. Gesù dice: "Come il Padre ha amato me, così io ho amato voi; rimanete nel mio amore" E poi: "Questo è il mio comandamento, che vi amiate gli uni gli altri come io vi ho amato" (Catechismo della Chiesa Cattolica, n. 1823). E il quinto comandamento cristiano, "Non uccidere", è in perfetta armonia con il vostro primo precetto. La Nostra Aetate insegna che "la Chiesa cattolica nulla rigetta di ciò che è vero e santo in queste religioni" (NA, n. 2). Penso, perciò, che sia urgente creare, sia per i buddisti che per i cristiani, sulla base dell’autentico patrimonio delle nostre tradizioni religiose, un clima di pace per amare, difendere e promuovere la vita umana.
5. Come tutti sappiamo, malgrado questi nobili insegnamenti sulla santità della vita umana, il male contribuisce in diverse forme alla disumanizzazione della persona, attenuando il senso di umanità degli individui e delle comunità. Questa tragica situazione esige che noi, buddisti e cristiani, uniamo le forze per smascherare le minacce alla vita umana e risvegliare la coscienza etica dei nostri rispettivi seguaci per generare una rinascita spirituale morale degli individui e delle società al fine di essere veri operatori di pace, amando, difendendo e promuovendo la vita umana in tutte le sue dimensioni.
6. Cari amici buddisti, continuiamo a collaborare con rinnovata compassione e fraternità per alleviare le sofferenze della famiglia umana, tutelando la sacralità della vita umana. E’ in questo spirito che vi rinnovo l’augurio di una pacifica e gioiosa festa di Vesakh.
Jean-Louis Cardinal Tauran
Presidente
P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, MCCJ
Segretario
[00604-01.01] [Testo originale: Inglese]
Il Messaggio per la festa del Vesakh è stato inviato ai buddisti anche in: tedesco, portoghese, coreano, indonesiano, cebuano, tagalog, tailandese, hindi.
[B0266-XX.01]