Alle ore 11 di questa mattina, nella Sala Clementina del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali, le Loro Eccellenze Signora e Signori Ambasciatori di: Etiopia, Malaysia, Irlanda, Fiji, Armenia.
Di seguito pubblichiamo il discorso che il Papa rivolge ai nuovi Ambasciatori, nonché i cenni biografici essenziali di ciascuno:
● DISCORSO DEL SANTO PADRE AGLI AMBASCIATORI IN OCCASIONE DELLA PRESENTAZIONE COLLETTIVA DELLE LETTERE CREDENZIALI
Madame et Messieurs les Ambassadeurs,
C’est avec joie que je vous reçois ce matin pour la présentation des Lettres qui vous accréditent comme Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de vos pays respectifs auprès du Saint-Siège : la République fédérale démocratique d’Éthiopie, la Malaisie, l’Irlande, la République de Fidji et l’Arménie. Vous venez de m’adresser des paroles aimables de la part de vos Chefs d’État et je vous en remercie. Je vous saurais gré de leur transmettre en retour mes salutations déférentes et mes vœux respectueux pour leurs personnes et pour la haute mission qu’ils accomplissent au service de leur pays et de leur peuple. Je désire également saluer par votre intermédiaire toutes les Autorités civiles et religieuses de vos Nations ainsi que l’ensemble de vos compatriotes. Mes pensées se tournent aussi naturellement vers les communautés catholiques présentes dans vos pays, pour les assurer de ma prière.
Le développement des moyens de communication a rendu notre planète, d’une certaine manière, plus petite. La capacité de connaître presqu’immédiatement les événements qui se déroulent dans le monde entier, comme les besoins des peuples et des personnes, est un appel pressant à leur être proches dans leurs joies comme dans leurs difficultés. Le constat de la grande souffrance provoquée dans le monde par la pauvreté et la misère aussi bien matérielles que spirituelles invite à une nouvelle mobilisation pour faire face, dans la justice et la solidarité, à tout ce qui menace l’homme, la société et son environnement.
L’exode vers les villes, les conflits armés, les famines et les pandémies, qui touchent tant de populations, développent de façon dramatique la pauvreté qui revêt aujourd’hui de nouvelles formes. La crise économique mondiale conduit des familles de plus en plus nombreuses à une précarité croissante. Alors que la création et la multiplication des besoins a fait croire à la possibilité illimitée de jouissance et de consommation, faute des moyens nécessaires à leur satisfaction, des sentiments de frustration sont apparus. La solitude due à l’exclusion a augmenté. Et quand la misère coexiste avec la très grande richesse, naît une impression d’injustice qui peut devenir source de révoltes. Il convient donc que les États veillent à ce que les lois sociales n’accroissent pas les inégalités et permettent à chacun de vivre de façon décente.
Pour cela, considérer les personnes à aider avant le manque à combler, c’est leur rendre un rôle d’acteur social, et leur permettre de prendre en main leur avenir, pour occuper à leur mesure une place dans la société. Car, « l’homme vaut plus par ce qu’il est que par ce qu’il a » (Conc. Vat. II, Gaudium et spes, 35). Le développement auquel toute nation aspire doit concerner chaque personne dans son intégralité, et non la seule croissance économique. Cette conviction doit devenir une volonté efficace d’action. Des expériences telles que le microcrédit, et des initiatives pour créer des partenariats équitables, montrent qu’il est possible d’harmoniser des objectifs économiques avec le lien social, la gestion démocratique et le respect de la nature. Il est bon aussi, par exemple, et en leur redonnant des lettres de noblesse, de promouvoir le travail manuel et de favoriser une agriculture qui soit tout d’abord au service des habitants. Là peut se trouver une aide véritable qui, mise en œuvre au plan local, national et international, prend en compte l’unicité, la valeur et le bien intégral de chaque personne. La qualité des relations humaines et le partage des ressources sont à la base de la société, en permettant à chacun d’y avoir sa place et d’y vivre dignement conformément à ses aspirations.
Pour renforcer l’assise humaine de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère : celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal ainsi que le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun. Il rend aisé l’adhésion à des courants d’idées à la mode, en évitant l’effort nécessaire de réflexion et de critique. Et bien des jeunes en quête d’idéal, se tournent vers des paradis artificiels qui les détruisent. Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort. Même dépourvu de grandes ressources matérielles, il est possible d’être heureux. Vivre simplement en harmonie avec ce à quoi l’on croit, doit demeurer possible, et le devenir toujours plus. J’encourage tous les efforts entrepris, particulièrement auprès des familles. Par ailleurs, l’éducation doit éveiller à la dimension spirituelle car « l’être humain se développe quand il grandit dans l’esprit » (Caritas in veritate, 76). Une telle éducation permet de tisser et de fortifier des liens plus authentiques car elle ouvre vers une société plus fraternelle qu’elle contribue à construire.
Les États ont le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. La religion permet de reconnaître en l’autre un frère en humanité. Laisser à quiconque la possibilité de connaître Dieu, et cela en pleine liberté, c’est l’aider à se forger une personnalité forte intérieurement qui le rendra capable de témoigner du bien et de l’accomplir quand bien même cela lui coûterait. « L’ouverture à Dieu entraine l’ouverture aux frères et à une vie comprise comme une mission solidaire et joyeuse » (Caritas in veritate, 78). Ainsi pourra s’édifier une société où la sobriété et la fraternité vécues feront reculer la misère, et prendront le pas sur l’indifférence et l’égoïsme, sur le profit et sur le gaspillage, et surtout sur l’exclusion.
Alors que vous débutez votre mission auprès du Saint-Siège, je tiens à vous assurer, Excellences, que vous trouverez toujours auprès de mes collaborateurs une attention courtoise et l’aide dont vous pourrez avoir besoin. Sur vous-mêmes, sur vos familles, sur les membres de vos Missions diplomatiques et sur toutes les nations que vous représentez, j’invoque l’abondance des Bénédictions divines.
[00594-03.01] [Texte original: Français]
● CENNI BIOGRAFICI DEI NUOVI AMBASCIATORI
Riportiamo di seguito i cenni biografici essenziali dei nuovi Ambasciatori presso la Santa Sede di: Etiopia, Malaysia, Irlanda, Fiji, Armenia:
S.E. il Signor Teshome TOGA CHANAKA
Ambasciatore di Etiopia presso la Santa Sede
È nato a Wolayita nel 1959.
È sposato ed ha tre figli.
Diplomato in Scienze Statistiche (Università di Addis Abeba, 1982), ha conseguito un master ed una specializzazione in Demografia (Centro Demografico del Cairo, 1985 e 1987).
Dopo aver svolto attività di ricerca presso il Dipartimento per la popolazione e la statistica sociale dell'Ufficio Centrale di Statistica di Addis Abeba (1982-1983; 1987-1989; 1989-1992), è stato anche Assistente presso il Centro Demografico del Cairo (1986-1989).
Ha ricoperto successivamente i seguenti incarichi: Ambasciatore in Ghana (1992-1993); Ambasciatore in Egitto (1993-1996); Ambasciatore in Kenya (1996-2001); Rappresentante permanente dell'Etiopia presso il Centro delle Nazioni Unite per l'habitat e presso il Programma delle Nazioni Unite per lo sviluppo, Nairobi (1996-2001); Inviato Speciale dell'Etiopia al Segretariato per la pace nel Sudan (1997-2001); Ministro per la Gioventù, lo Sport e la Cultura (2001-2005); Presidente del Parlamento (2005-2010).
Attualmente è Ambasciatore in Francia, ove risiede.
Parla wolaytigna, amharic ed inglese.
Ha rappresentato l'Etiopia in numerose conferenze internazionali ed è autore di articoli su demografia, sviluppo e analisi statistica.
[00589-01.01]
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S.E. la Signora Dato’ Ho May YONG
Ambasciatore della Malaysia presso la Santa Sede
È nata a Johore il 17 aprile 1958.
È sposata ed ha due figli.
Laureata in Lettere (Università Nazionale Kebangsaan Malaysia a Bangi), ha intrapreso la carriera diplomatica nel 1984, ricoprendo i seguenti incarichi: Segretario presso il Dipartimento economico del Ministero degli Affari Esteri (1984-1988); Secondo Segretario presso l'Alta Commissione della Malaysia a Londra (1988-1992); Segretario e principal Assistant per le Organizzazioni Internazionali presso il Ministero degli Affari Esteri (1992-1995); Primo Segretario e principal Assistant per il Commonwealth presso il Ministero degli Affari Esteri (1995-2002); Console generale in Australia (2002-2003); Officiale con funzioni speciali del Primo Ministro (2003-2009); Sotto-Segretario senior del Dipartimento per l'Economia multilaterale e la Cooperazione regionale presso il Ministero degli Affari Esteri (2009-2010).
Dal 2010 è Ambasciatore in Svizzera ed in Liechtenstein, con residenza a Berna.
Oltre il malese parla l’inglese ed alcuni dialetti cinesi.
[00590-01.01]
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S.E. il Signor David COONEY
Ambasciatore d’Irlanda presso la Santa Sede
È nato a Londra i129 aprile 1954.
È sposato ed ha quattro figli.
Laureato in Scienze Politiche e Storia (Gran Bretagna, 1976), ha ricoperto i seguenti incarichi: Funzionario presso il Ministero dell'Agricoltura (1976-1978) e presso il Ministero per la Pubblica Amministrazione (1978-1979); Terzo Segretario presso la Divisione per l'Informazione (1979-1980) e presso la Divisione per lo Sviluppo e la Cooperazione (1980-1981) del Ministero degli Affari Esteri; Terzo Segretario di Ambasciata presso la Santa Sede (1981-1985); Terzo Segretario presso la Divisione Politica del Ministero degli Affari Esteri (1985-1986); Terzo Segretario di Ambasciata presso la Santa Sede (1981-1985); Segretario personale del Segretario Generale del Ministero degli Affari Esteri (1986-1988); Secondo Segretario di Ambasciata a Vienna (1988-1989); Primo Segretario presso la Divisione Economica del Ministero degli Affari Esteri (1989-1990); Primo Segretario nella Rappresentanza Permanente presso l'Unione Europea a Bruxelles (1990-1993); Consigliere presso la Divisione per l'Europa del Ministero degli Affari Esteri (1994); Consigliere, Capo della Sezione Politica presso la Divisione Anglo-Irlandese del Ministero degli Affari Esteri (1995-1998); Consigliere, Vice Rappresentante Permanente dell'Irlanda presso l'Organizzazione per la Cooperazione e lo Sviluppo economico (OECD) e presso l'UNESCO a Parigi (1998-2000); Ministro Consigliere di Ambasciata a Parigi (2000); Ambasciatore e Vice Rappresentante Permanente presso l'ONU a New York (2000-2001); Vice Segretario Generale e Direttore Politico presso il Ministero degli Affari Esteri (2001-2005); Ambasciatore e Rappresentante Permanente presso l'ONU a New York (2005-2007); Ambasciatore a Londra (2007-2009).
Dal 2009 è Segretario Generale del Ministero degli Affari Esteri a Dublino, ove risiede.
[00591-01.01]
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S.E. il Sig. Naivakarurubalavu Solo MARA
Ambasciatore di Fiji presso la Santa Sede
È nato il 14 settembre 1967.
È sposato ed ha quattro figli.
Terminati gli studi superiori presso la Scuola dei Maristi (1983), ha frequentato l'Università ottenendo una laurea in Storia e scienze politiche (University of the South Pacific Fiji, 1988) ed un diploma in Politica (Fu Sing Kang College of Republic of China, 1991), specializzandosi successivamente in Relazioni internazionali (International University of Japan, 1997), ed in Diplomazia (Korean Institute of Foreign Affairs and National Security in Seoul, 2000; Departmet of Foreign Affairs and Trade of Australia, 2006).
Ha ricoperto i seguenti incarichi: Funzionario presso il Ministero degli Interni (1989-1990); Officiale amministrativo presso l'Ufficio del Primo Ministro (1991); Analista politico senior presso l'Ufficio del Primo Ministro (1991-1997); Analista politico senior presso il Ministero degli Interni (1998-2000); Assistente principale presso il Ministero degli Affari Esteri (2000-2002); Primo Segretario presso l'Alto Commissariato a Londra (2002-2005); Direttore della Divisione per le Relazioni Internazionali presso il Ministero degli Affari Esteri (2006-2007); Vice-Segretario del Ministero degli Affari Esteri (2007-2008); Consigliere di Ambasciata a Bruxelles (2008-2009); Segretario Permanente presso il Ministero degli Affari Esteri (2009-2011).
Dal 2011 è Ambasciatore a Londra, ove risiede.
Parla inglese e giapponese.
[00592-01.01]
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S.E. il Sig. Viguen TCHITETCHIAN
Ambasciatore di Armenia presso la Santa Sede
È nato ad Erevan il 26 luglio 1941.
È sposato ed ha un figlio.
Dopo aver studiato presso l'Istituto Politecnico di Erevan, presso l'Istituto di Aeronautica e presso quello di Energia a Mosca, ha ottenuto un dottorato in Scienze tecniche.
Ha svolto attività docente all'Istituto Politecnico di Erevan ed alla Scuola nazionale d'Ingegneria di Tunisia (1963-1985), nonché industriale ad Erevan (1985-1989).
Ha successivamente ricoperto i seguenti incarichi: Vice Ministro dell'Industria dell'allora Repubblica Sovietica d'Armenia (1989-1990); Ministro di Stato (1990-1993); Vice Primo Ministro della Repubblica d'Armenia (1993-1995); Ambasciatore in Francia (1995-1997); Capo Missione presso l'UE e presso la NATO a Bruxelles (1997-2004); Ambasciatore in Belgio (1997-2009).
Ambasciatore in Francia (dal 2009).
Dal 2011 è anche Ambasciatore nei Principati di Monaco e di Andorra, con residenza a Parigi.
Parla francese, inglese e russo.
[00593-01.01]
[B0251-XX.01]