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MESSAGGIO PASQUALE DEL SANTO PADRE E BENEDIZIONE "URBI ET ORBI", 31.03.2002


Al termine della Santa Messa celebrata sul sagrato della Basilica Vaticana, Giovanni Paolo II, prima di impartire la Benedizione Apostolica Urbi et Orbi ai fedeli presenti in Piazza San Pietro ed a quanti lo ascoltano attraverso la radio e la televisione, pronuncia il Messaggio pasquale che riportiamo di seguito:

MESSAGGIO DEL SANTO PADRE

1. "Venit Iesus ... et dixit eis: "Pax vobis!"".

"Venne Gesù ... e disse loro: "Pace a voi!"" (Gv 20,19).

Risuona oggi, in questo giorno solennissimo,

l'augurio di Cristo: Pace a voi!

Pace agli uomini e alle donne di tutto il mondo!

Cristo è veramente risorto,

e porta a tutti la pace!

E’ questa la "buona notizia" della Pasqua.

Oggi è il giorno nuovo,"fatto dal Signore" (Sal 117,24),

che nel corpo glorioso del Risorto

restituisce al mondo, ferito dal peccato,

la sua prima bellezza,

radiosa di nuovo splendore.

 

2. "Morte e vita si sono affrontate

in un prodigioso duello" (Sequenza).

Dopo la durissima battaglia, Cristo ritorna vincitore

e avanza sulla scena della storia,

annunciando la Buona Notizia:

"Io sono la risurrezione e la vita" (Gv 11,25),

"Io sono la luce del mondo" (Gv 9,5).

Il suo messaggio si riassume in una parola:

"Pax vobis - Pace a voi!".

La sua pace è il frutto della vittoria,

da Lui conquistata a caro prezzo,

sul peccato e sulla morte.

 

3. "Vi lascio la pace, vi do la mia pace.

Non come la dà il mondo io la do a voi" (Gv 14,27).

La pace "alla maniera del mondo"

- l'esperienza d'ogni tempo lo dimostra -

è spesso un precario equilibrio di forze,

che prima o poi tornano a contrapporsi.

La pace, dono di Cristo risorto,

è profonda e completa, e può riconciliare l'uomo

con Dio, con sé stesso e con il creato.

Molte religioni proclamano

che la pace è dono di Dio.

E’ stata questa l’esperienza

anche del recente incontro di Assisi.

Possano tutti i credenti del mondo

congiungere i loro sforzi per costruire

un’umanità più giusta e fraterna;

possano operare instancabilmente,

perché le convinzioni religiose non siano mai

causa di divisione e di odio, ma solo e sempre

sorgente di fraternità, di concordia, di amore.

 

4. Comunità cristiane di ogni continente,

chiedo a voi, con trepidazione e speranza,

di testimoniare che Gesù è veramente risorto,

e di operare perché la sua pace

blocchi la drammatica spirale di soprusi ed uccisioni,

che insanguinano la Terra Santa,

sprofondata ancora una volta, in questi ultimi giorni,

nell'orrore e nella disperazione.

Sembra che sia stata dichiarata guerra alla pace!

Ma la guerra nulla risolve,

arreca soltanto più vasta sofferenza e morte,

né servono ritorsioni o rappresaglie.

La tragedia è davvero grande:

nessuno può rimanere silenzioso e inerte,

nessun responsabile politico o religioso!

Alle denunce seguano atti concreti di solidarietà,

che aiutino tutti a ritrovare

il mutuo rispetto e il leale negoziato.

In quella Terra Cristo è morto e risorto e ha lasciato,

come muta ma eloquente testimone, la tomba vuota.

Distruggendo in se stesso l'inimicizia,

muro di separazione tra gli uomini,

Egli ha riconciliato tutti per mezzo della Croce (cfr Ef 2,14-16),

ed ora impegna noi, suoi discepoli, a rimuovere

ogni causa di odio e di vendetta.


5. Quanti membri dell'umana famiglia

sono oppressi ancora dalla miseria e dalla violenza!

In quanti angoli della terra risuona il grido

di chi implora aiuto, perché soffre e muore:

dall'Afghanistan, provato duramente nei mesi scorsi

ed ora colpito da un disastroso terremoto,

a tanti altri Paesi del Pianeta,

dove squilibri sociali ed ambizioni contrapposte

colpiscono innumerevoli nostri fratelli e sorelle.

Uomini e donne del terzo millennio!

Lasciate che vi ripeta:

aprite il cuore a Cristo crocifisso e risorto,

che viene offrendo la pace!

Là dove entra Cristo risorto,

entra con Lui la vera pace!

Entri anzitutto in ogni cuore umano,

abisso profondo, non facile da risanare (cfr Ger 17,9).

Pervada anche i rapporti tra ceti sociali,

popoli, lingue e mentalità diverse,

portando ovunque il fermento della solidarietà e dell'amore.

 

6. E Tu, Signore risorto,

che hai vinto la tribolazione e la morte,

dona a noi la tua pace!

Sappiamo che essa si manifesterà pienamente alla fine,

quando verrai nella gloria.

La pace, tuttavia, dove Tu sei presente,

è già ora operante nel mondo.

E' questa la nostra certezza,

fondata su Te, oggi risuscitato da morte,

Agnello immolato per la nostra salvezza!

Tu ci chiedi di tener viva nel mondo

la fiaccola della speranza.

Con fede e con gioia la Chiesa canta,

in questo giorno sfolgorante:

"Surrexit Christus, spes mea!"

Sì, Cristo è risorto, e con Lui

è risorta la nostra speranza. Alleluia!

[00501-01.01 [Testo originale: Italiano]

TRADUZIONE IN LINGUA FRANCESE

1. «Venit Iesus... et dixit eis: ‘Pax vobis!’»

«Jésus vint... Il leur dit: ‘La paix soit avec vous !’» (Jn 20, 19).

Aujourd’hui, en ce jour particulièrement solennel, résonne

l’annonce du Christ: La paix soit avec vous !

Paix aux hommes et aux femmes du monde entier !

Le Christ est vraiment ressuscité

et porte à tous la paix !

Telle est la «bonne nouvelle» de Pâques.

Aujourd’hui est le jour nouveau que «fit le Seigneur» (Ps 117, 24),

qui, dans le corps glorieux du Ressuscité,

restitue au monde, blessé par le péché,

sa beauté première,

radieuse d’une splendeur nouvelle.

 

2. «Mort et vie s’affrontent

en un duel gigantesque»

Après la lutte particulièrement dure, le Christ revient victorieux

et avance sur la scène de l’histoire,

annonçant la Bonne Nouvelle:

«Moi, je suis la Résurrection et la Vie» (Jn 11, 25),

«Moi, je suis la lumière du monde» (Jn 9, 5).

Son message se résume en une formule:

«Pax vobis – La paix soit avec vous !».

Sa paix est le fruit de la victoire,

acquise par lui sur le péché et sur la mort

à un prix élevé.

 

3. «C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne;

ce n’est pas à la manière du monde

que je vous la donne (Jn 14, 27).

La paix «à la manière du monde»

– l’expérience de tous les temps le démontre –

est souvent un précaire équilibre de forces

qui, un jour ou l’autre, en viennent à s’opposer à nouveau.

Seule la paix, don du Christ ressuscité,

est profonde et totale, et peut réconcilier l’homme

avec Dieu, avec lui-même et avec la création.

De nombreuses religions proclament

que la paix est un don de Dieu.

Telle fut aussi l’expérience

de la récente rencontre d’Assise.

Puissent tous les croyants du monde

unir leurs efforts pour bâtir

une humanité plus juste et plus fraternelle !

Puissent-ils travailler inlassablement

pour que leurs convictions religieuses ne soient jamais

cause de division et de haine, mais seulement et toujours

source de fraternité, de concorde et d’amour !

 

4. Communautés chrétiennes de tous les continents,

je vous demande à vous,

de témoigner de manière forte et cohérente

que Jésus est vraiment ressuscité,

et d’agir pour que la paix

arrête la dramatique spirale des injustices et des meurtres,

qui ensanglantent la Terre Sainte,

précipitée une nouvelle fois, au cours de ces derniers jours,

dans l’horreur et le désespoir.

On a le sentiment que la guerre a été déclarée à la paix !

Mais la guerre ne résout rien,

elle ne fait que provoquer plus de souffrances et une propagation de la mort;

les rétorsions et les représailles ne servent à rien.

La tragédie est vraiment grande:

personne ne peut rester silencieux et inactif;

aucun responsable politique ou religieux !

Qu’après les dénonciations suivent des actes concrets de solidarité

qui aident tous les hommes à revenir

au respect mutuel et à la négociation loyale.

En cette Terre, le Christ est mort et ressuscité, et il a laissé

le tombeau vide comme un silencieux mais éloquent témoignage.

Détruisant en lui-même l’inimitié,

mur de séparation entre les hommes,

Jésus les a tous réconciliés par sa Croix (cf. Ep 2, 14-16),

et maintenant il nous engage, nous ses disciples, à

à rejeter toute cause de haine et de vengeance.

 

5. Combien de membres de la famille humaine

sont encore opprimés par la misère et la violence !

En de nombreux points de la terre résonne le cri

de ceux qui implorent de l’aide, parce qu’ils souffrent et qu’ils meurent:

de l’Afghanistan, durement éprouvé au cours des derniers mois

et aujourd’hui frappé par un tremblement de terre désastreux,

à tant d’autres pays de la planète,

où des déséquilibres sociaux et des ambitions antagonistes

frappent un très grand nombre de nos frères et sœurs.

Hommes et femmes du troisième millénaire !

Acceptez que je vous redise:

ouvrez votre cœur au Christ crucifié et ressuscité,

qui vient en vous offrant la paix !

Là où entre le Christ ressuscité,

entre avec Lui la véritable paix.

Qu’elle entre avant tout dans chaque cœur humain,

abîme profond qu’il n’est pas facile de guérir (cf. Jr 17, 9).

Qu’elle envahisse aussi les rapports entre les classes sociales,

entre les différents peuples, langues et mentalités,

apportant en tout point le ferment de la solidarité et de l’amour.

 

6. Et Toi, Seigneur ressuscité,

qui as vaincu les tribulations et la mort,

donne-nous ta paix !

Nous savons qu’elle se manifestera pleinement à la fin des temps,

quand tu viendras dans la gloire.

Cependant, la paix, où tu es présent,

est déjà aujourd’hui agissante dans le monde.

Telle est notre certitude,

fondée sur Toi, aujourd’hui ressuscité de la mort.

Agneau immolé pour notre salut !

Tu nous demandes de garder vivante dans le monde

la flamme de l’espérance.

Avec foi et dans la joie, l’Église chante

en ce jour éclatant:

«Surrexit Christus, spes mea !»

Oui, le Christ est ressuscité, et avec Lui

notre espérance est ressuscitée.

Alléluia !

[00501-03.01] [Texte original: Italien]

TRADUZIONE IN LINGUA INGLESE

1. "Venit Jesus... et dixit eis: ‘Pax vobis!’"

"Jesus came... and said to them, "Peace be with you" (Jn 20:19).

Christ’s blessing resounds today,

on this most solemn day: Peace be with you!

Peace to all the men and women of the world!

Christ is truly risen,

and brings peace to all!

This is the "good news" of Easter.

Today is the new day, "made by the Lord" (Ps 117:24),

which, in the glorious body of the Risen One,

restores to the world, wounded by sin,

its original beauty,

radiant with new splendour.

 

2. "Death with life contended;

combat strangely ended!"

After the terrible battle Christ returns victorious

and advances upon the stage of history

announcing the Good News:

"I am the resurrection and the life" (Jn 11:25),

"I am the light of the world" (Jn 9:5).

His message can be summarized in one word:

"Pax vobis – Peace be with you!"

His peace is the fruit of the victory

over sin and death

which he gained at a high price.

 

3. "I leave you peace, I give you my peace.

Not as the world gives it

do I give it to you" (Jn 14:27).

Peace "in the manner of the world"

– the experience of every age shows it –

is often a precarious balance of powers,

that sooner or later turn against one another once more.

The peace which is the gift of the Risen Christ

is deep and complete, and can reconcile man

with God, with himself and with creation.

Many religions proclaim

that peace is a gift from God.

We saw this again

at the recent Meeting at Assisi.

May all the world’s believers

join their efforts to build

a more just and fraternal humanity;

may they work tirelessly

to ensure that religious convictions may never be

the cause of division and hatred, but only and always

a source of brotherhood, harmony, love.

 

4. Christian communities on every continent,

with trepidation and hope I ask you

to proclaim that Jesus is truly risen,

and to work so that his peace

may bring an end to the tragic sequence of atrocities and killings

that bloody the Holy Land,

plunged again in these very days

into horror and despair.

It seems that war has been declared on peace!

But nothing is resolved by war,

it only brings greater suffering and death,

nothing is resolved through reprisal and retaliation.

This is a truly great tragedy:

no one can remain silent and inactive,

no political or religious leader!

Denunciation must be followed by practical acts of solidarity

that will help everyone to rediscover mutual respect

and return to frank negotiation.

In that Land Christ died and rose from the dead,

and left the empty tomb

as a silent but eloquent attestation.

By breaking down in himself the hostility

the dividing wall between people,

he has reconciled all through the Cross (cf. Eph 2:14-16),

and now he commits us, his disciples,

to remove every reason for hatred and revenge.

 

5. How many members of the human family

are still subject to misery and violence!

In how many corners of the world do we hear the cry

of those who implore help, because they are suffering and dying:

from Afghanistan, terribly afflicted in recent months

and now stricken by a disastrous earthquake,

to so many other countries of the world

where social imbalances and rival ambitions still torment

countless numbers of our brothers and sisters.

Men and women of the third millennium!

Let me repeat to you:

open your hearts to Christ, crucified and risen,

who comes with the offer of peace!

Wherever the Risen Christ enters,

he brings with him true peace!

May that peace enter, first of all, every human heart,

the unsoundable depth, not easy to heal (cf. Jer 17:9).

May it permeate relations between all sectors of society,

between different peoples, tongues and mentalities,

bringing everywhere the leaven of solidarity and love.

 

6. And you, Risen Lord,

who have overcome tribulation and death,

grant us your peace!

We know that peace will be fully revealed at the end of time,

when you come in glory.

Nevertheless, wherever you are present

peace is already at work in the world.

This is our conviction,

founded on you, who today have risen from the dead,

the Lamb sacrificed for our salvation!

You ask us to keep alive in the world

the flame of hope.

On this radiant day,

the Church sings with faith and joy:

"Christ, my hope, has risen!"

Yes, Christ is risen, and with him

has risen our hope! Alleluia!

[00501-02.01] [Original text: Italian]

TRADUZIONE IN LINGUA TEDESCA

1. "Venit Iesus ... et dixit eis: Pax vobis!"

"Jesus kam ... und sagte zu ihnen: Friede sei mit euch!" (Joh 20,19).

Heute, an diesem Hochfest,

erklingt der Gruß Christi: Friede sei mit euch!

Friede sei mit den Menschen in aller Welt!

Christus ist wahrhaft auferstanden

und bringt allen den Frieden!

Das ist die "gute Nachricht" von Ostern.

Heute ist der neue Tag, "den der Herr gemacht hat" (Ps 118,24),

der im verherrlichten Leib des Auferstandenen

der von der Sünde verwundeten Welt

ihre einstige Schönheit

in neuem Glanz zurückgibt.

 

2. „Tod und Leben kämpften einen unbegreiflichen Zweikampf" (Ostersequenz).

Aus dem harten Kampf geht Christus als Sieger hervor

und betritt die Bühne der Weltgeschichte,

indem er die Gute Nachricht verkündet:

"Ich bin die Auferstehung und das Leben" (Joh 11,25),

"Ich bin das Licht der Welt" (Joh 9,5),

In einem Wort zusammengefasst lautet seine Botschaft:

"Pax vobis - Friede sei mit euch!"

Sein Friede ist die Frucht des Sieges,

den er um einen teuren Preis

über die Sünde und den Tod errungen hat.

 

3. „Frieden hinterlasse ich euch, meinen Frieden gebe ich euch;

nicht einen Frieden, wie die Welt ihn gibt, gebe ich euch" (Joh 14, 27).

Der Friede "auf Art und Weise der Welt"

- so lehrt es die Erfahrung zu jeder Zeit -

ist oft ein unsicheres Gleichgewicht der Kräfte,

die sich früher oder später wieder gegeneinanderstellen.

Der Friede als Geschenk des auferstandenen Christus

ist tief und vollständig und kann den Menschen

mit Gott, mit sich selbst und mit der Schöpfung versöhnen.

Viele Religionen verkünden,

dass der Friede ein Geschenk Gottes ist.

Dies ist auch die Erfahrung

des jüngsten Treffens von Assisi.

Mögen alle Gläubigen der Welt

ihre Kräfte zum Aufbau

einer gerechteren und brüderlicheren Menschheit vereinen;

mögen sie unermüdlich dahin wirken,

dass ihre religiösen Überzeugungen niemals

ein Grund zu Trennung und Hass sind, sondern immer nur

Quelle der Brüderlichkeit, der Eintracht und der Liebe.

 

4. Christliche Gemeinschaften in allen Teilen der Welt,

voll Sorge und Hoffnung bitte ich Euch,

Zeugnis dafür abzulegen, dass Jesus wahrhaft auferstanden ist;

und dafür zu arbeiten, dass sein Friede

die dramatische Spirale der Übergriffe und des Mordens anhalte,

die das in diesen letzten Tagen wieder einmal

in Schrecken und Hoffnungslosigkeit verfallene Heilige Land

mit Blut durchziehen.

Es scheint, als sei dem Frieden der Krieg erklärt worden!

Aber der Krieg führt zu keinen Lösungen,

sondern bringt nur weitere Leiden und Tod;

ebenso wenig dienlich sind Akte der Vergeltung oder der Rache.

Angesichts der tiefen Tragik der Ereignisse

darf niemand schweigen und untätig bleiben;

keiner, der in Politik oder Religion Verantwortung trägt!

Den Klagen müssen konkrete Akte der Solidarität folgen,

die allen helfen sollen,

zur gegenseitigen Achtung und ehrlichen Verhandlungen zurückzufinden.

In jenem Land ist Christus gestorben und auferstanden und hat

als stummes und vielsagendes Zeichen das leere Grab zurückgelassen.

Indem er in sich selbst die Feindschaft,

die Mauer der Spaltung unter den Menschen, zerstört,

hat er durch das Kreuz alle miteinander versöhnt (vgl. Eph 2, 14-16).

Nunmehr verpflichtet er uns, seine Jünger,

alle Motive des Hasses und der Rache zu beseitigen.

 

5. Wie viele Glieder der Menschheitsfamilie

sind immer noch von Elend und Gewalt niedergedrückt!

Aus wie vielen Winkeln der Erde ertönt der Schrei derer,

die Hilfe erflehen, weil sie leiden und sterben:

von Afghanistan, das in den letzten Monaten so hart geprüft

und jetzt von einem zerstörerischen Erdbeben betroffen ist,

bis zu vielen anderen Ländern der Erde,

in denen soziale Ungerechtigkeiten und entgegengesetzte Bestrebungen

unzählige unserer Brüder und Schwestern hart treffen.

Menschen des dritten Jahrtausends!

Lasst euch erneut sagen:

Öffnet euer Herz dem gekreuzigten und auferstandenen Christus,

der kommt, um euch den Frieden zu bringen!

Dort, wo der auferstandene Christus einkehrt,

kehrt mit ihm der wahre Friede ein!

Er kehre vor allem in jedes Menschenherz ein,

das schwer zu ergründen und unverbesserlich ist (vgl. Jer 17, 9).

Er durchdringe auch die Beziehungen zwischen den

gesellschaftlichen Schichten,

den Völkern, Sprachen und unterschiedlichen Mentalitäten

mit dem Sauerteig der Solidarität und Liebe.

 

6. Und Du, auferstandener Herr,

Du hast die Drangsal und den Tod besiegt,

schenke uns Deinen Frieden!

Wir wissen, dass der Friede am Ende heraufziehen wird,

wenn Du in Herrlichkeit kommst.

Da jedoch, wo Du gegenwärtig bist,

ist schon heute der Friede in der Welt wirksam.

Und das ist unsere Sicherheit,

die auf Dir gründet, der heute von den Toten erstanden ist,

das Opferlamm für unser Heil!

Du bittest uns, in der Welt

die Fackel der Hoffnung hoch zu halten.

Voll Glauben und Freude singt die Kirche

an diesem strahlenden Tag:

"Surrexit Christus, spes mea!"

Ja, Christus ist auferstanden,

und mit ihm ist unsere Hoffnung erstanden! Halleluja!

[00501-05.01] [Originalsprache: Italienisch]

TRADUZIONE IN LINGUA SPAGNOLA

1. "Venit Iesus... et dixit eis: ‘Pax vobis’".

"Se presentó Jesús... y les dijo: ‘La paz con vosotros’" (Jn 20,19).

Resuena hoy, en este día solemnísimo,

el augurio de Cristo: ¡La Paz con vosotros!

¡Paz a los hombres y mujeres de todo el mundo!

¡Cristo ha resucitado verdaderamente

y trae a todos la paz!

Esta es la "buena noticia" de la Pascua.

Hoy es el día nuevo "hecho por el Señor" (Sal 117, 24).

que en el cuerpo glorioso del Resucitado

devuelve al mundo, herido por el pecado,

su belleza inicial,

radiante de nuevo esplendor.

 

2. "Muerte y vida se han enfrentado

en un prodigioso duelo" (Secuencia)

Tras la durísima batalla, Cristo vuelve victorioso

y avanza en la escena de la historia

anunciando la Buena Noticia:

"Yo soy la resurrección y la vida" (Jn 11, 25),

"Yo soy la luz del mundo" (Jn 9, 5),

Su mensaje se resume en una palabra:

"Pax vobis – paz con vosotros".

Su paz es el fruto de la victoria,

lograda por Él a un precio muy alto,

sobre el pecado y la muerte.

 

3. "Os dejo la paz, mi paz os doy;

no os la doy

como la da el mundo" (Jn 14, 27).

La paz "a la manera del mundo"

– lo demuestra la experiencia de todos los tiempos –

es con frecuencia un precario equilibrio de fuerzas,

que antes o después vuelven a hostigarse.

Sólo la paz, don de Cristo resucitado,

es profunda y completa, y puede reconciliar al hombre

con Dios, con sigo mismo y con la creación.

Muchas religiones proclaman

que la paz es un don de Dios.

Esta ha sido también la experiencia

del reciente encuentro de Asís.

Ojalá que todos lo creyentes del mundo

unan sus esfuerzos para construir

una humanidad más justa y fraterna;

ojalá actúen sin descanso

para que sus convicciones religiosas nunca sean

causa de división y de odio, sino sólo y siempre

fuente de fraternidad, de concordia, de amor.

 

4. Comunidades cristianas de todos los continentes,

os pido, con emoción y esperanza,

que deis testimonio de que Jesús ha resucitado verdaderamente,

y que trabajéis para que su paz

frene la dramática espiral de violencia y muerte,

que ensangrienta la Tierra Santa,

sumida de nuevo, en estos últimos días,

en el horror y la desesperación.

¡Parece como si se hubiese declarado la guerra a la paz!

Pero la guerra no resuelve nada,

acarrea solamente mayor sufrimiento y muerte,

ni sirven retorsiones o represalias.

La tragedia es verdaderamente grande.

¡Nadie puede quedar callado e inerte;

ningún responsable político o religioso!

A las denuncias sigan hechos concretos de solidaridad

que ayuden a todos a encontrar

el mutuo respeto y el tratado leal.

En aquella Tierra Cristo ha muerto y resucitado, y ha dejado

como silencioso pero elocuente testimonio la tumba vacía.

Destruyendo en sí mismo la enemistad,

muro de separación entre los hombres,

reconcilió a todos por medio de la Cruz (Cfr. Ef 2, 14-16),

y ahora nos compromete a nosotros, sus discípulos, a eliminar

cualquier causa de odio y venganza.

 

5. ¡Cuántos miembros de la familia humana

viven oprimidos aún por la miseria y la violencia!

En cuantos rincones de la tierra resuena el grito

que implora auxilio, porque se sufre y muere:

desde Afganistán, probado duramente en los últimos meses

y dañado ahora por un terremoto desastroso,

hasta tantos Países del Planeta,

donde desequilibrios sociales y ambiciones contrapuestas

golpean a innumerables hermanas y hermanos nuestros.

¡Hombres y mujeres del tercer milenio!

Dejadme que os repita:

¡abrid el corazón a Cristo crucificado y resucitado,

que viene ofreciendo la paz!

Donde entra Cristo resucitado,

con Él entra la verdadera paz.

Que entre ante todo en todo corazón humano,

abismo profundo, nada fácil de sanear (cf. Jer 17, 9).

Que impregne también las relaciones entre las clases sociales,

entre pueblos, lenguas y mentalidades diversas,

llevando a todo ello el fermento de la solidaridad y del amor.

 

6. ¡Y tú, Señor resucitado,

che has vencido la tribulación y la muerte,

danos tu paz!

Sabemos que esa se manifestará plenamente al final,

cuando vendrás en la gloria.

Paz que, no obstante, donde Tu estás presente,

está ya ahora actuando en el mundo.

Esta es nuestra certeza,

fundada en Ti, hoy resucitado de la muerte.

¡Cordero inmolado por nuestra salvación!

Tú nos pides que mantengamos viva en el mundo

la llama de la esperanza.

Con fe y con gozo, la Iglesia canta

en este día radiante:

"Surrexit Christus, spes mea!"

Sí, Cristo ha resucitado,

y con Él ha resucitado nuestra esperanza.

Aleluya.

[00501-04.01] [Texto original: Italiano]

TRADUZIONE IN LINGUA PORTOGHESE

1. «Venit Iesus (...) et dixit eis: "Pax vobis!"»

«Veio Jesus (...) e disse-lhes: "A paz esteja convosco"» (Jo 20, 19).

Ressoa hoje, neste dia soleníssimo,

o auspicioso voto de Cristo: A paz esteja convosco!

A paz esteja com os homens e as mulheres de todo o mundo!

Cristo ressuscitou verdadeiramente,

e a todos traz a paz!

É esta a «boa notícia» da Páscoa.

Hoje é o dia novo, que «o Senhor fez» (Sal 117,24)

em que, no corpo glorioso do Ressuscitado,

se restitui ao mundo, ferido pelo pecado,

a sua beleza inicial,

radiante de novo esplendor.

 

2. "Morte e vida combateram

num prodigioso duelo" (Sequência)

Após a duríssima batalha, Cristo regressa vencedor

e apresenta-se no palco da história,

proclamando a Boa Notícia:

«Eu sou a ressurreição e a vida» (Jo 11, 25)

«Eu sou a luz do mundo» (Jo 9, 5),

A sua mensagem resume-se numa palavra:

«Pax vobis - A paz esteja convosco!»

A sua paz é o fruto da vitória,

que Ele conquistou por caro preço

sobre o pecado e a morte.

 

3. «Deixo-vos a paz, a minha paz vos dou.

Não vo-la dou como o mundo a dá» (Jo 14, 27).

A paz «à maneira do mundo»

- prova-o a experiência de todos os tempos -

reduz-se frequentemente a um precário equilíbrio de forças,

que mais cedo ou mais tarde voltam a contrapor-se.

A paz, dom de Cristo ressuscitado,

é profunda e completa, e pode reconciliar o homem

com Deus, consigo mesmo e com a criação.

Muitas religiões proclamam

que a paz é dom de Deus.

Foi esta precisamente a experiência

do recente encontro de Assis.

Oxalá todos os crentes do mundo

conjuguem os seus esforços para construir

uma humanidade mais justa e fraterna;

possam trabalhar incansavelmente

para que as convicções religiosas nunca sejam

causa de divisão e ódio, mas sempre e só

fonte de fraternidade e concórdia, de amor.

 

4. Comunidades cristãs de todos os Continentes,

peço-vos, com ansiedade e esperança,

que testemunheis que Jesus ressuscitou verdadeiramente,

e que trabalheis para que a sua paz

bloqueie a dramática espiral de abusos e matanças,

que ensanguentam a Terra Santa,

mergulhada uma vez mais, nestes últimos dias,

no horror e no desespero.

Parece que foi declarada guerra à paz!

Mas a guerra nada resolve,

só acarreta maior sofrimento e morte,

de nada servem retorsões ou represálias.

A tragédia è realmente enorme:

ninguém pode permanecer silensioso e inerte;

nenhum responsável político ou religioso!

Às denúncias acompanhem actos concretos de solidariedade

que ajudem todos a encontrar

o mútuo respeito e a leal negociação.

Naquela terra onde Cristo morreu e ressuscitou, e deixou

o túmulo vazio, como testemunho silencioso mas eloquente.

Destruindo em si mesmo a inimizade,

muro de separação entre os homens,

Ele reconciliou todos através da Cruz (cf. Ef 2,14-16),

e agora obriga-nos a nós, seus discípulos, a afastar

qualquer causa de ódio e de vingança.

 

5. Quantos membros da família humana

ainda estão oprimidos pela miséria e pela violência!

Em quantos pontos do mundo ressoa o grito

de quem implora ajuda, porque sofre e morre:

do Afeganistão, provado duramente nos meses passados

e agora flagelado por um desastroso terremoto,

e tantos outros Países do Planeta,

onde desequilíbrios sociais e ambições opostas

agridem numerosos irmãos e irmãs.

Homens e mulheres do terceiro milénio!

Deixai que vos repita:

Abri o coração a Cristo crucificado e ressuscitado,

que vem oferecer a paz!

Onde entra Cristo ressuscitado,

com Ele entra a verdadeira paz!

Entre, antes de mais, em todo o coração humano,

abismo profundo, não fácil de curar (cf. Jer 17, 9).

Permeie também as relações entre categorias sociais,

povos, línguas e mentalidades distintas,

comunicando em toda a parte o fermento da solidariedade e do amor.

 

6. E Vós, Senhor ressuscitado,

que vencestes a tribulação e a morte,

dai-nos hoje a vossa paz!

Sabemos que ela se há-de manifestar plenamente no fim,

quando vierdes na glória.

A paz, todavia, onde vos encontrais,

já agora está em acção no mundo.

Esta é a nossa certeza,

que se funda sobre Vós, hoje ressuscitado da morte,

Cordeiro imolado pela nossa salvação!

Pedis-nos para manter acesa no mundo

a chama da esperança.

Com fé e alegria a Igreja canta,

neste dia esplendoroso:

«Surrexit Christus, spes mea!»

Sim, Cristo ressuscitou

e, com Ele, ressuscitou a nossa esperança!

Aleluia!

[00501-06.01] [Texto original: Italiano]

TRADUZIONE IN LINGUA NEERLANDESE

1. "Venit Iesus ... et dixit eis: «Pax vobis»".

"Jezus kwam binnen ... en zei: «Vrede zij u»" (Joh 20,19).

Vandaag, op deze zeer plechtige feestdag, weerklinkt de wens van Christus: vrede zij u !

Vrede aan alle mannen en vrouwen ter wereld !

Christus is waarlijk verrezen, en brengt de vrede aan iedereen !

Dit is de "blijde boodsschap" van Pasen.

Vandaag is de nieuwe dag, "die door de Heer gemaakt is" (Ps 117,24),dat in het glorierijke lichaam van de Verrezene, aan de wereld die door de zonde gewond is, haar eerste schoonheid wordt teruggegeven, die straalt met een nieuwe glans.

 

2. "Dood en leven, zij strijden in een wondere tweekamp" (Sequentie van Pasen).

Na een zeer harde strijd keert Christus terug als overwinnaar, en gaat verder op het toneel van de geschiedenis door de Blijde Boodschap te verkondigen:

"Ik ben de verrijzenis en het leven" (Joh 11,25).

"Ik ben het licht der wereld" (Joh 9,5).

Zijn boodschap laat zich samenvatten in enkele woorden:

"Pax vobis" - Vrede zij u !"

Zijn vrede is de vrucht van de overwinning op zonde en dood, die door Hem ten koste van een hoge prijs behaald is.

 

3. "Vrede laat ik u na; mijn vrede geef ik u. Niet zoals de wereld die geeft, geef ik hem u" (Joh 14,27).

De vrede "op de manier van de wereld" - de eeuwenlange ervaring bewijst het- is dikwijls een wankel evenwicht van krachten, die vroeg of laat weer tegenover elkaar gaan staan.

De vrede, gave van de verrezen Christus, is volledig en diep, en kan de mens met God verzoenen, met zichzelf en met het geschapene.

Vele godsdiensten verkondigen dat de vrede een gave van God is.

Dat was ook de ervaring van de recente ontmoeting in Assisi.

Mogen alle gelovigen ter wereld hun krachten bundelen om een meer rechtvaardige en broederlijke mensheid op te bouwen; mogen zij zich onvermoeibaar inzetten, opdat de religieuze overtuigingen nooit de oorzaak van verdeeldheid en haat mogen zijn, maar enkel en alleen een bron van broederlijkheid, van eendracht en van liefde.

 

4. Met bezorgheid en hoop vraag ik u, christelijke gemeenschappen op ieder continent, om te getuigen dat Christus waarlijk is verrezen, en u in te zetten opdat Zijn vrede de tragisch neerwaartse spiraal tegenhoudt van gewelddadigheden en doodslag, bloed doen vloeien in het Heilig Land, die in deze laatste dagen opnieuw is weggezonken in de verschrikkingen en in de wanhoop.

Het lijkt wel of aan de vrede de oorlog verklaard wordt !

Maar oorlog lost niets op, en brengt alleen maar op grotere schaal lijden en dood. Niemand kan zwijgend en werkeloos toekijken, niemand met verantwoordelijkheid op politiek of religieus gebied !

De aanklachten moeten gevolgd worden door concrete daden van solidariteit, die allen helpen om het wederzijdse respect en een loyale wijze van onderhandelen terug te vinden.

Christus is in dat land gestorven en verrezen, en heeft als stille maar welsprekende getuige het lege graf achtergelaten.

Door de vijandschap, scheidsmuur tussen mensen, in zichzelf te vernietigen heeft Hij allen verzoend door middel van het Kruis (vgl. Ef 2,14-16), en nu verplicht Hij ons, Zijn leerlingen, om iedere oorzaak van haat en wraak te verwijderen.

 

5. Zoveel leden van de mensenfamilie worden nog onderdrukt door ellende en geweld ! In zoveel hoeken der aarde weerklinkt de kreet van iemand die om hulp smeekt, omdat hij lijdt en streft: van Afghanistan, zeer hard beproefd in de afgelopen maanden, en nu getroffen door een catastrofale aardbeving, tot zoveel andere landen op deze planeet, waar het gebrek aan sociaal evenwicht en tegenovergestelde ambities ontelbare broeders en zusters van ons treffen.

Mannen en vrouwen van het derde millennium !

Laat u het mij voor u herhalen:

opent uw hart voor de gekruisigde en verrezen Christus, die de vrede komt bieden !

Daar waar de verrezen Christus binnengaat, gaat met Hem de ware vrede naar binnen ! Moge zij vooral in ieder mensenhart binnengaan, een diepe afgrond, dat niet gemakkelijk te helen is (vgl. Jr 17,9).

Moge zij ook de verhoudingen tussen de sociale standen, volkeren, talen en verschillende mentaliteiten doordringen, waarbij zij overal zuurdesem van de solidariteit en liefde brengt.

 

6. En Gij, verrezen Heer die het lijden en de dood hebt overwonnen, schenk ons uw vrede !

Wij weten dat zij zich ten volle zal openbaren aan het einde, wanneer Gij zult komen in heerlijkheid.

De vrede is echter al werkzaam in de wereld, waar Gij tegenwoordig zijt. Dit is onze zekerheid, gebaseerd op U, die vandaag bent opgewekt uit de dood, het Lam geofferd voor ons heil !

Gij die ons vraagt om in de wereld de fakkel van de hoop brandend te houden.

Met geloof en met vreugde zingt de Kerk op deze schitterende dag:

"Surrexit Christus, spes mea !"

Ja, Christus is verrezen, en met Hem is onze hoop verrezen. Alleluia!

[00501-AA.01] [Testo originale: Italiano]

TRADUZIONE IN LINGUA POLACCA

1. "Venit Iesus ... et dixit eis: «Pax vobis!»

"Przyszedł Jezus ... i rzekł do nich: «Pokój wam!» (J 20, 19).

W tym dniu uroczystym

rozbrzmiewa na nowo życzenie Chrystusa: Pokój wam!

Pokój ludziom na całym świecie!

Chrystus prawdziwie zmartwychwstał

i przynosi wszystkim pokój!

Oto "dobra nowina" Wielkiej Nocy.

Nastał nowy dzień, "który Pan uczynił" (Ps 118/117/, 24).

Dzień, który w uwielbionym ciele Zmartwychwstałego

przywraca zranionemu grzechem światu

jego pierwotne piękno,

promieniujące nowym blaskiem.

 

2. "Śmierć zwarła się z życiem i w boju, o dziwy,

Choć poległ Wódz życia, króluje dziś żywy".

Po ciężkim boju Chrystus powraca jako zwycięzca

i przechodzi przez scenę historii

ogłaszając Dobrą Nowinę:

Ja jestem zmartwychwstaniem i życiem (J 11, 25),

Ja jestem światłością świata (J 9, 5).

Jego orędzie streszcza się w jednym zawołaniu:

Pax vobis - Pokój wam!

Jego pokój jest owocem zwycięstwa

nad grzechem i śmiercią,

które odniósł za ogromną cenę.

 

3. "Pokój zostawiam wam, pokój mój daję wam.

Nie tak jak daje świat, Ja wam daję" (J 14, 27).

Doświadczenie dziejów pokazuje,

że pokój, jaki daje świat,

jest często niestabilną równowagą sił,

które prędzej czy później ścierają się ze sobą.

Pokój, dar Chrystusa zmartwychwstałego,

jest głęboki i pełny,

niesie pojednanie człowieka

z Bogiem, ze sobą samym i z całym stworzeniem.

Wiele religii głosi,

że pokój jest darem Bożym.

Takie też było doświadczenie

niedawnego spotkania w Asyżu.

Oby wszyscy wierzący świata

zjednoczyli swoje wysiłki

w dziele budowania wspólnoty ludzkiej

bardziej sprawiedliwej i braterskiej;

oby nieprzerwanie dokładali starań,

by przekonania religijne nie były nigdy

przyczyną podziałów i nienawiści,

lecz zawsze i wyłącznie źródłem braterstwa, zgody i miłości.

 

4. Z troską i nadzieją proszę was,

wspólnoty chrześcijańskie na wszystkich kontynentach,

abyście dawały świadectwo, że Jezus prawdziwie zmartwychwstał

i byście uczyniły wszystko, aby Jego pokój

przerwał złowrogi łańcuch krzywd i zabójstw,

które znaczą krwią Ziemię Świętą,

w tych ostatnich dniach ponownie pogrążoną

w lęku i w beznadziei.

Wydaje się, że wypowiedziano wojnę pokojowi!

Wojna jednak niczego nie rozwiązuje,

rozsiewa jedynie cierpienie i śmierć,

a służą jej wzajemne oskarżenia i odwet.

Prawdziwie wielka tragedia.

W jej obliczu nikt nie może milczeć i pozostawać bierny;

żaden przywódca religijny czy polityczny.

Niech oskarżeniom towarzyszą konkretne gesty solidarności,

które pomogą wszystkim odnaleźć

wzajemny szacunek i drogi uczciwych negocjacji.

Na tej ziemi Chrystus umarł i zmartwychwstał,

i pozostawił pusty grób jako milczącego i wymownego świadka.

Zadawszy w sobie śmierć wrogości,

zburzył mur dzielący ludzi

i pojednał wszystkich przez krzyż (por. Ef 2, 14-16),

a teraz wzywa nas, swoich uczniów,

abyśmy usuwali wszystko, co rodzi nienawiść i chęć odwetu.

 

5. Iluż członków rodziny ludzkiej

cierpi wciąż z powodu biedy i przemocy!

W ilu zakątkach świata słychać jeszcze wołanie

człowieka, który wzywa pomocy, bo cierpi i umiera:

w Afganistanie, ciężko doświadczonym w minionych miesiącach,

a teraz dotkniętym katastrofalnym trzęsieniem ziemi,

w tylu innych krajach świata,

w których nierówności społeczne i konflikty interesów

uderzają w niezliczone rzesze naszych braci i sióstr.

Mężczyźni i kobiety trzeciego tysiąclecia!

Pozwólcie, że wam powtórzę:

otwórzcie serce Chrystusowi ukrzyżowanemu i zmartwychwstałemu,

który przychodzi do was z darem pokoju!

Tam gdzie przychodzi Chrystus zmartwychwstały,

tam wraz z Nim przychodzi prawdziwy pokój!

Niech zapanuje nade wszystko w każdym ludzkim sercu,

głębokiej przepaści, którą niełatwo uczynić zamieszkałą (por. Jr 17, 9).

Niech pokój przeniknie również wzajemne stosunki

pomiędzy warstwami społecznymi,

ludami, językami i różnymi mentalnościami,

i niech stanie się wszędzie zaczynem solidarności i miłości.

 

6. Ty zaś, o Panie zmartwychwstały,

który zwyciężyłeś cierpienie i śmierć,

daj nam Twój pokój!

Wiemy, że w pełni zagości on na końcu czasów,

gdy przyjdziesz w Twojej chwale.

Jednak tam, gdzie Ty jesteś obecny,

już teraz nastaje pokój w świecie.

Ta nasza pewność

zakorzeniona jest w Tobie,

Baranku ofiarowany dla naszego zbawienia,

który dziś powstajesz z martwych!

Wzywasz nas, abyśmy podtrzymywali w świecie

płomień nadziei.

Z wiarą i radością Kościół śpiewa

w tym dniu wspaniałym:

"Surrexit Christus, spes mea!"

Tak, Chrystus zmartwychwstał, a wraz z Nim

zmartwychwstała nasza nadzieja. Alleluja!

[00501-09.01] [Testo originale: Italiano]