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 Pontifical Council for the Pastoral Care of Migrants and Itinerant People

People on the Move

N° 105, December 2007

 

 

PAROLA DEL SANTO PADRE

FROM THE HOLY FATHER

 

CÉRÉMONIE À L’AÉroport international de Vienne/Schwechat  

Dans cette perspective, au cours des trois  prochains   jours,   je souhaite accomplir ici en Autriche mon pèlerinage vers Mariazell. Ces dernières années, on constate avec joie un intérêt croissant de la part d'un grand nombre de personnes pour le pèlerinage. En chemin lors d'un pèlerinage, les jeunes peuvent eux aussi trouver une voie nouvelle de méditation; ils font connaissance les uns avec les autres et se retrouvent ensemble devant la création, mais également devant l'histoire de la foi et souvent, sans s'y attendre, ils y trouvent une force pour le présent. Je considère mon pèlerinage vers Mariazell comme une manière d'être en chemin avec les pèlerins de notre époque. Dans ce sens, je réciterai bientôt au centre de Vienne la prière commune qui, comme une sorte de pèlerinage spirituel, accompagnera ces journées dans tout le pays.

Mariazell représente non seulement une histoire de 850 ans, mais sur la base de l'expérience de l'histoire - et surtout en vertu du lien maternel de la Statue miraculeuse au Christ - elle indique également le chemin vers l'avenir. Dans cette perspective, je voudrais aujourd'hui, avec les Autorités politiques de ce pays et avec les représentants des Organisations internationales, porter une fois de plus un regard sur notre présent et sur notre avenir.

La journée de demain me conduira, à l'occasion la fête de la Nativité de Marie, la Fête patronale de Mariazell, dans ce Lieu de grâce. Lors de la célébration eucharistique devant la Basilique, nous nous réunirons, selon l'indication de Marie, autour du Christ qui vient au milieu de nous. Nous lui demanderons de pouvoir le contempler toujours plus clairement, de le reconnaître chez nos frères, de le servir en eux et d'aller avec Lui vers le Père. En tant que pèlerins au sanctuaire, nous serons unis dans la prière et à travers les moyens de communication, à tous les fidèles et aux hommes de bonne volonté ici dans le pays et bien au-delà de ses frontières.

Le pèlerinage ne signifie pas seulement chemin vers un sanctuaire. Le chemin du retour vers le quotidien est également essentiel. Notre vie quotidienne de chaque semaine commence le Dimanche - don libérateur de Dieu que nous voulons accueillir et protéger. Nous célébrerons ainsi ce Dimanche dans la Basilique Saint-Etienne, en communion avec tous ceux qui dans les paroisses d'Autriche et dans le monde entier, se recueilleront pour la Messe.

Mesdames et Messieurs! Je sais qu'en Autriche, le Dimanche, en tant que jour de repos, mais aussi d'autres jours de la semaine, le temps libre est en partie employé par de nombreuses personnes pour un engagement volontaire au service des autres. Un tel engagement, offert avec générosité et désintéressement pour le bien et le salut des autres, marque aussi le pèlerinage de notre vie. Celui qui "tourne son regard" vers son prochain - il le voit et il fait le bien pour lui - tourne son regard vers le Christ et le sert. Guidés et encouragés par Marie, nous voulons aiguiser notre regard chrétien en vue des défis à affronter dans l'esprit de l'Evangile et, emplis de gratitude et d'espérance, forts d'un passé parfois difficile, mais également toujours riche de grâce, nous marchons vers un avenir empli de promesses.

Osservatore Romano (Edition Hebdomadaire en langue Française) N. 37 (2998) 11 Septembre 2007, p. 3.

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RENCONTRE AVEC LES AUTORITÉS ET LE CORPS DIPLOMATIQUE  DISCOURS À Vienne, Hofburg,  

Nous pouvons constater avec gratitude que les pays européens et l’Union européenne sont parmi ceux qui contribuent le plus au développement international, mais ils devraient aussi faire valoir leur importance politique face, par exemple, aux très urgents défis portés par l’Afrique, aux horribles tragédies de ce continent telles que le fléau du SIDA, la situation au Darfour, l’exploitation injuste des ressources naturelles et le trafic préoccupant des armes. De même que l’engagement politique et diplomatique de l’Europe et de ses pays ne doit pas oublier la situation toujours grave du Moyen-Orient où la contribution de tous est nécessaire pour favoriser le renoncement à la violence, le dialogue réciproque et une cohabitation vraiment pacifique. Les relations avec les Nations d’Amérique latine et avec celles du Continent asiatique doivent continuer à croître, par des liens opportuns d’échange

L’Osservatore Romano (Edition Hebdomadaire en langue Française) N. 38 (2999) 18 Septembre 2007, p. 4.

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HOMILÍA DURANTE LA MISA CELEBRADA DELANTE EL SANTUARIO DE MARIAZELL 

Con nuestra gran peregrinación a Mariazell celebramos la fiesta patronal de este santuario, la fiesta de la Natividad de María. Desde hace 850 años vienen aquí personas de diferentes pueblos y naciones, que oran trayendo consigo los deseos de su corazón y de sus países, así como sus preocupaciones y esperanzas más íntimas. De este modo, Mariazell se ha convertido para Austria, y mucho más allá de sus fronteras, en un lugar de paz y de unidad reconciliada.

Aquí experimentamos la bondad consoladora de la Madre; aquí encontramos a Jesucristo, en quien Dios está con nosotros como afirma el pasaje evangélico de hoy. Refiriéndose a Jesús, la lectura del profeta Miqueas dice:  "él será la paz" (cf. Mi 5, 4). Hoy nos insertamos en esta gran peregrinación de muchos siglos. Nos detenemos ante la Madre del Señor y le imploramos:  "Muéstranos a Jesús". Muéstranos a nosotros, peregrinos, a Aquel que es al mismo tiempo el camino y la meta:  la verdad y la vida.

El pasaje evangélico que acabamos de escuchar amplía nuestros horizontes. Presenta la historia de Israel desde Abraham como una peregrinación que, con subidas y bajadas, por caminos cortos y por caminos largos, conduce en definitiva a Cristo. La genealogía con sus figuras luminosas y oscuras, con sus éxitos y sus fracasos, nos demuestra que Dios también escribe recto en los renglones torcidos de nuestra historia. Dios nos deja nuestra libertad y, sin embargo, sabe encontrar en nuestro fracaso nuevos caminos para su amor. Dios no fracasa. Así esta genealogía es una garantía de la fidelidad de Dios, una garantía de que Dios no nos deja caer y una invitación a orientar siempre de nuevo nuestra vida hacia él, a caminar siempre nuevamente hacia Cristo.

Peregrinar significa estar orientados en cierta dirección, caminar hacia una meta. Esto confiere una belleza propia también al camino y al cansancio que implica. Entre los peregrinos de la genealogía de Jesús algunos habían olvidado la meta y querían ponerse a sí mismos como meta.

"Muéstranos a Jesús". Con esta petición a la Madre del Señor nos hemos puesto en camino hacia este lugar. Esta misma petición nos acompañará en nuestra vida cotidiana. Y sabemos que María escucha nuestra oración:  sí, en cualquier momento, cuando miramos a María, ella nos muestra a Jesús. Así podemos encontrar el camino recto, seguirlo paso a paso, con la alegre confianza de que ese camino lleva a la luz, al gozo del Amor eterno. Amén.

L’Osservatore Romano (Edición Semanal en Lengua Española) N. 37 (2.020) 14 de Septiembre de 2007, p. 8.

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INTERVISTA CONCESSA AI GIORNALISTI DURANTE IL VOLO DIRETTO IN AUSTRIA

D. – Questo viaggio porta il Santo Padre in un Paese che conosce dalla sua infanzia. Quale importanza attribuisce a questo ritorno in Austria?

R. – Il mio viaggio vuole essere soprattutto un pellegrinaggio; vorrei inserirmi in questa lunga fila di pellegrini nel corso dei secoli – sono 850 anni – e così, pellegrino con i pellegrini, pregare con loro che pregano. E mi sembra importante questo segno dell’unità che crea la fede: unità tra i popoli, perché è un pellegrinaggio di molti popoli, unità tra i tempi e quindi un segno della forza unificante, della forza di riconciliazione che c’è nella fede. In questo senso vuol essere un segno della universalità della comunità di fede della Chiesa, un segno anche dell’umiltà e soprattutto anche un segno della fiducia che abbiamo in Dio, della priorità di Dio, che Dio c’è, che abbiamo bisogno dell’aiuto di Dio. E naturalmente, anche espressione dell’amore per la Madonna. Quindi vorrei semplicemente confermare questi elementi essenziali della fede, in questo momento della storia.

D. – La Chiesa austriaca negli anni Novanta ha attraversato un periodo difficile e inquieto, con tensioni pastorali e contestazioni. Il Santo Padre ritiene che queste difficoltà siano superate? Pensa con questa visita di aiutare a sanare le ferite e promuovere l’unità nella Chiesa, anche tra quelli che si sentono ai margini della Chiesa?

R. – Innanzitutto, vorrei dire grazie a tutti quelli che hanno sofferto in questi ultimi anni. So che la Chiesa in Austria ha vissuto tempi difficili: tanto più sono grato a tutti – laici, religiosi e sacerdoti – che sono rimasti, in tutte queste difficoltà, fedeli alla Chiesa, alla testimonianza a Gesù, che nella Chiesa dei peccatori hanno tuttavia riconosciuto il Volto di Cristo. Non direi che sono già totalmente superate queste difficoltà: la vita in questo nostro secolo – ma questo vale un po’ per tutti i secoli – rimane difficile; anche la fede vive sempre in contesti difficili. Ma spero di potere un po’ aiutare nella guarigione di queste ferite, e vedo che c’è una nuova gioia della fede, c’è un nuovo slancio nella Chiesa, e vorrei in quanto posso confermare questa disponibilità ad andare avanti con il Signore, ad avere fiducia che il Signore nella sua Chiesa rimane presente e che così, proprio vivendo la fede nella Chiesa, possiamo anche noi stessi arrivare alla meta della nostra vita e contribuire ad un mondo migliore.

D. – L’Austria è un Paese di tradizione profondamente cattolica, eppure mostra anche segni di secolarizzazione. Con quale messaggio di incoraggiamento spirituale il Santo Padre si rivolgerà alla società austriaca?

R. – Ecco, io vorrei semplicemente confermare la gente nella fede, ché proprio anche oggi abbiamo bisogno di Dio, abbiamo bisogno di un orientamento che dia una direzione alla nostra vita. Si vede che una vita senza orientamenti, senza Dio, non riesce: rimane vuota. Il relativismo relativizza tutto e alla fine, bene e male non sono più distinguibili. Quindi, vorrei semplicemente confermare in questa convinzione, che diventa sempre più evidente, del nostro avere bisogno di Dio, di Cristo e della grande comunione della Chiesa che unisce i popoli e li riconcilia.

D. – Vienna è sede di molte organizzazioni internazionali, tra cui anche l’Agenzia Internazionale dell’Energia Atomica, ed è luogo tradizionale d’incontro fra Oriente e Occidente. Il Santo Padre intende inviare messaggi anche sulla politica internazionale e sulla pace, o sui rapporti con l’ortodossia e l’islam, per superare divergenze e polemiche?

R. – Il mio non è un viaggio politico, è un pellegrinaggio, come ho detto. Sono solo due giorni – inizialmente, era previsto solo il pellegrinaggio a Mariazell, adesso abbiamo giustamente più tempo per essere anche a Vienna, per essere con diverse componenti della società austriaca. Non sono previsti immediatamente, in questo tempo così breve, incontri con le altre confessioni o religioni; solo un momento davanti al monumento della Shoah per mostrare – diciamo – la nostra tristezza, il nostro pentimento e anche la nostra amicizia verso i fratelli ebrei, per andare avanti in questa grande unione che Dio ha creato con il suo popolo. Immediatamente, quindi, non sono previsti tali messaggi. Solo all’inizio, nell’incontro con il mondo politico, vorrei parlare un po’ di questa realtà che è l’Europa, delle radici cristiane dell’Europa, del cammino da prendere. Ma è ovvio che tutto facciamo sempre poggiando sul dialogo sia con gli altri cristiani sia anche con i musulmani e con le altre religioni; il dialogo è sempre presente: è una dimensione del nostro agire, anche se in questa circostanza non va tanto esplicitato a causa del carattere specifico di questo pellegrinaggio.

Padre Federico Lombardi. Santità, noi la ringraziamo moltissimo di queste parole e le facciamo tutti insieme gli auguri migliori per il buon successo di questo pellegrinaggio. Grazie tante a Lei.

L’Osservatore Romano, N. 205 (44.648), 9 Settembre 2007, p. 12.

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CÉRÉMONIE DE DÉPART AÉroport international de Vienne/Schwechat 

Au cours du pèlerinage de notre vie, nous nous arrêtons, parfois, avec reconnaissance pour le chemin accompli et en espérant et en priant pour la route qui reste encore à parcourir. J'ai effectué moi aussi un tel arrêt dans l'Abbaye d'Heiligenkreuz. La tradition cultivée dans cet endroit par les moines cisterciens nous relie à nos racines, dont la force et la beauté proviennent au fond de Dieu lui-même.

La gratitude et la joie comblent mon âme en cet instant. Qu'à vous tous, qui avez suivi ces journées, qui avez accompli de nombreux efforts et beaucoup de travail afin que le programme intense puisse se dérouler sans incident, qui avez participé au pèlerinage et aux célébrations de tout votre cœur, parvienne une fois de plus mes remerciements les plus sincères. En vous quittant, je confie le présent et l'avenir de ce pays à l'intercession de la Mère de la Grâce de Mariazell, la Magna Mater Austriae, et à tous les saints et bienheureux d'Autriche. Avec eux, nous voulons regarder vers le Christ, notre vie et notre espérance. Avec une affection sincère, je vous dis, à vous et à tous, un très cordial "Vergelt's Gott".

 

Osservatore Romano (Edition Hebdomadaire en langue Française) N. 38 (2999) 18 Septembre 2007, p. 11.

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ADDRESS TO H.E. MR. NOEL FAHEY, NEW AMBASSADOR OF IRELAND TO THE HOLY SEE 

The Northern Ireland Peace Process has been a long and arduous endeavour. At last, there is hope that it will bear enduring fruit. Peace has been achieved through widespread international support, determined political resolve on the part of both the Irish and the British Governments, and the readiness of individuals and communities to embrace the sublime human capacity to forgive. The entire international human family has taken heart from this outcome and welcomes this wave of hope sent across the world that conflict, no matter how engrained, can be overcome. It is my fervent prayer that the peace which is already bringing renewal to the North will inspire political and religious leaders in other troubled zones of our world to recognize that only upon forgiveness, reconciliation and mutual respect can lasting peace be built. To this end, I welcome your own Government’s commitment to deploy both experience and resources in the prevention and resolution of conflict, as well as its pledge to increase various forms of assistance to developing countries.

5. Your Excellency, like many nations around the globe, Ireland has in recent years made care of the environment one of its priorities in both domestic policy and international relations. The promotion of sustainable development and particular attention to climate change are indeed matters of grave importance for the entire human family, and no nation or business sector should ignore them. As scientific research demonstrates the worldwide effects that human actions can have on the environment, the complexity of the vital relationship between the ecology of the human person and the ecology of nature becomes increasingly apparent (cf. Message for the 2007 World Day of Peace, 8).

The full understanding of this relationship is found in the natural and moral order with which God has created man and endowed the earth (ibid., 8-9). Curiously, while the majesty of God’s fingers in creation (cf. Ps 8:3) is readily recognized, the full acknowledgement of the glory and splendour with which he has specifically crowned man (cf. Ps 8:5) is at times less readily understood. A kind of split morality ensues. The great and vital moral themes of peace, non-violence, justice, and respect for creation do not in themselves confer dignity on man. The primary dimension of morality stems from the innate dignity of human life ) from the moment of conception to natural death) a dignity conferred by God himself. God’s loving act of creation must be understood as a whole. How disturbing it is that not infrequently the very social and political groups that, admirably, are most attuned to the awe of God’s creation pay scant attention to the marvel of life in the womb. Let us hope that, especially among young people, emerging interest in the environment will deepen their understanding of the proper order and magnificence of God’s creation of which man and woman stand at the centre and summit.

L’Osservatore Romano, N. 211 (44.654), 16 Settembre 2007, p. 5.

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ANGELUS DOMINI, DOMENICA 23 SETTEMBRE 2007

Si è tenuto in questi giorni a Roma il Primo Incontro Mondiale di Sacerdoti, Diaconi, Religiosi e Religiose Zingari, organizzato dal Pontificio Consiglio della Pastorale per i Migranti e gli Itineranti. Ai partecipanti, che seguono l’Angelus da Piazza San Pietro, rivolgo il mio cordiale saluto. Cari fratelli e sorelle, il tema del vostro convegno: "Con Cristo al servizio del popolo zingaro", diventi sempre più realtà nella vita di ciascuno di voi. Per questo prego e vi affido alla protezione della Vergine Maria.

L’Osservatore Romano, N. 218 (44.661), 24-25 Settembre, 2007, p. 9.

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DISCURSO A CIENTO SIETE OBISPOS NOMBRADOS
EN LOS ÚLTIMOS DOCE MESES

Queridos hermanos en el episcopado:  Ya es costumbre, desde hace varios años, que los obispos nombrados recientemente se reúnan en Roma para un encuentro que se vive como una peregrinación a la tumba de san Pedro.

El munus sanctificandi que habéis recibido os compromete, asimismo, a ser animadores de oración en la sociedad. En las ciudades en las que vivís y actuáis, a menudo agitadas y ruidosas, donde el hombre corre y se extravía, donde se vive como si Dios no existiera, debéis crear espacios y ocasiones de oración, donde en el silencio, en la escucha de Dios mediante la lectio divina, en la oración personal y comunitaria, el hombre pueda encontrar a Dios y hacer una experiencia viva de Jesucristo que revela el auténtico rostro del Padre.

No os canséis de procurar que las parroquias y los santuarios, los ambientes de educación y de sufrimiento, pero también las familias, se conviertan en lugares de comunión con el Señor.

L’Osservatore Romano (Edición Semanal en Lengua Española) N. 39 (2.022), 28 de Septiembre de 2007, p. 5.

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UDIENZA GENERALE, 24 OTTOBRE 2007

Rivolgo ora un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare saluto i membri del Servizio di animazione missionaria comunitaria–Movimento per un mondo migliore, suscitato dallo zelo sacerdotale di Padre Riccardo Lombardi, e mentre li incoraggio a proseguire nel loro apostolato intenso e capillare, auspico che il loro impegno contribuisca efficacemente alla nuova evangelizzazione. Saluto poi i componenti dell’Associazione Nazionale Famiglie degli Emigrati, ed auguro che questo incontro ravvivi in ciascuno sentimenti di fede e di profonda comunione ecclesiale. Il mio pensiero va inoltre ai rappresentanti degli Istituti Don Orione, di Chirignano e di Santa Maria La Longa, come pure all’Associazione Cardio-trapiantati italiani, che esorto a testimoniare con le loro iniziative la gioia che scaturisce dalla solidarietà e dall’aiuto reciproco specialmente nei momenti di difficoltà.

L’Osservatore Romano, N. 244 (44.687), 25 Ottobre 2007, p. 5.

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ANGELUS DOMINI, Dimanche 28 octobre 2007 

Je vous salue chaleureusement, chers pèlerins francophones qui participez aujourd'hui à l'Angelus, particulièrement les personnes des missions catholiques de langue italienne, portugaise et espagnole, de Genève. Avec l'aide de la Vierge Marie, puissiez-vous vous tourner vers le Seigneur et marcher chaque jour dans la voie de la sainteté, source de liberté et de bonheur. Avec ma Bénédiction apostolique.

L’Osservatore Romano (Edition Hebdomadaire en langue Française) N. 44 (3005) 30 Octobre 2007, p. 2.

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DISCURSO AL SEÑOR FAUSTO CORDOVEZ CHIRIBOGA, EMBAJADOR DE ECUADOR ANTE LA SANTA SEDE

La humanidad se encuentra hoy ante nuevos escenarios de libertad y esperanza, turbados a menudo por situaciones políticas inestables y por las consecuencias de estructuras sociales débiles. Además, se va ampliando cada vez más la interdependencia entre los Estados. Por esto es necesario y urgente trabajar por la construcción de un orden interno e internacional que promueva la convivencia pacífica, la cooperación, el respeto de los derechos humanos y el reconocimiento, ante todo, del puesto central de la persona y de su inviolable dignidad.

En este sentido, y pensando en los numerosos ecuatorianos que emigran a otros países en condiciones difíciles, buscando un futuro mejor para sí mismos y sus familias, no podemos olvidar que "el amor —caritas— siempre será necesario, incluso en la sociedad más justa. No hay orden estatal, por justo que sea, que haga superfluo el servicio del amor. Quien intenta desentenderse del amor se dispone a desentenderse del hombre en cuanto hombre" (Deus caritas est, 28). La caridad es, pues, la que, como generoso don de sí mismo al otro, ha generado y sigue generando ese entramado de obras educativas, asistenciales, de promoción y desarrollo, que honran a la Iglesia y a la sociedad ecuatoriana.

Por todo ello, el Gobierno ecuatoriano ha manifestado su decidida voluntad de atender con prioridad a los más necesitados, inspirándose en la Doctrina Social de la Iglesia. Es de desear, pues, que los ciudadanos puedan disfrutar de todos los derechos, junto con sus correspondientes obligaciones, obteniendo mejores condiciones de vida y un acceso más fácil a una vivienda digna y al trabajo, a la educación y a la salud, en el pleno respeto de la vida desde su concepción hasta su término natural.

L’Osservatore Romano, N. 247 (44.690), 28 Ottobre 2007, p. 2.

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ANGELUS DOMINI OF SUNDAY, 4 NOVEMBER 2007

The news of these past few days concerning events in the border region between Turkey and Iraq are a source of worry to me and to everyone. I would therefore like to encourage every effort to reach a peaceful solution to the problems that have recently arisen between Turkey and Iraqi Kurdistan.

I cannot forget that numerous peoples have sought refuge in this region, fleeing from the insecurity of terrorism which in recent years has made life in Iraq difficult. Taking into consideration the good of these peoples, which also includes many Christians, I strongly hope that all parties will do their utmost to encourage peaceful solutions.

I also hope that relations will develop between the migrant and local populations in the spirit of that lofty moral civility which is a fruit of the spiritual and cultural values proper to every people and country. May those in charge of security and the reception of migrants make good use of suitable means in order to guarantee the rights and duties at the root of all true coexistence and encounters between peoples.

L’Osservatore Romano, (English Edition) N. 45 (2018), 7 November 2007.

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ANGELUS DOMINI, DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2007

Je vous adresse mes salutations cordiales, chers pèlerins de langue française. Dans l’Évangile du jour, Jésus nous invite à persévérer dans notre vie chrétienne, dans l’assurance du bonheur éternel qu’il nous prépare. Puisse cette invitation maintenir vive votre espérance. En cette journée des accidentés de la route, nous portons dans notre prière toutes les personnes qui sont mortes dans des accidents de la circulation et leurs familles. J’appelle chacun à redoubler d’efforts pour être prudent, afin de protéger sa vie et celle d’autrui. C’est un devoir de charité les uns envers les autres. Avec ma Bénédiction apostolique.

Osservatore Romano (Edition Hebdomadaire en langue Française) N. 47 (3008), 20 Novembre 2007, p. 2.

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DISCOURS AUX ÉVÊQUES DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE
DU CONGO EN VISITE "AD LIMINA APOSTOLORUM"

J’appelle aussi les nombreux prêtres congolais qui résident à l’extérieur du pays à considérer avec gravité les besoins pastoraux de leurs diocèses et à faire les choix nécessaires pour répondre aux appels pressants de leurs Églises diocésaines.

Osservatore Romano (Edition Hebdomadaire en langue Française) N. 43 (3004) 23 Octobre 2007, p. 4.

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HOMILY AT THE ORDINARY PUBLIC CONSISTORY FOR THE CREATION OF NEW CARDINALS

I now think with affection of the communities entrusted to your care, and in a special way of those most tried by suffering, challenges and difficulties of various kinds. Among the latter, how can we fail at this joyful moment to look with apprehension and affection at the beloved Christian communities in Iraq? These brothers and sisters of ours in the faith are experiencing in their own flesh the tragic consequences of a prolonged conflict and at this time are living in an especially fragile and delicate political situation. By calling the Patriarch of the Chaldean Church to enter the College of Cardinals, I intended to give a material expression to my spiritual closeness to and affection for those peoples. Let us reaffirm together, dear and venerable Brothers, the entire Church's solidarity with the Christians of that beloved Land and invite the faithful to invoke from the Merciful God the advent of the longed-for reconciliation and peace for all the peoples concerned.

L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 48 (2021), 28 November 2007, p. 8/9.

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ADDRESS TO THE REPRESENTATIVES OF THE HOLY SEE
TO INTERNATIONAL ORGANIZATIONS AND TO THE PARTICIPANTS IN THE FORUM OF CATHOLIC-INSPIRED NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS  

International cooperation between governments, which was already emerging at the end of the nineteenth century and which grew steadily throughout the last century despite the tragic disruption of two world wars, has significantly contributed towards the creation of a more just international order. In this regard, we can look with satisfaction to achievements such as the universal recognition of the juridical and political primacy of human rights, the adoption of shared goals regarding the full enjoyment of economic and social rights by all the earth’s inhabitants, the efforts being made to develop a just global economy and, more recently, the protection of the environment and the promotion of intercultural dialogue.

At the same time, international discussions often seem marked by a relativistic logic which would consider as the sole guarantee of peaceful coexistence between peoples a refusal to admit the truth about man and his dignity, to say nothing of the possibility of an ethics based on recognition of the natural moral law. This has led, in effect, to the imposition of a notion of law and politics which ultimately makes consensus between states – a consensus conditioned at times by short-term interests or manipulated by ideological pressure – the only real basis of international norms. The bitter fruits of this relativistic logic are sadly evident: we think, for example, of the attempt to consider as human rights the consequences of certain self-centred lifestyles; a lack of concern for the economic and social needs of the poorer nations; contempt for humanitarian law, and a selective defence of human rights. It is my hope that your study and reflection during these days will result in more effective ways of making the Church’s social doctrine better known and accepted on the international level. I encourage you, then, to counter relativism creatively by presenting the great truths about man’s innate dignity and the rights which are derived from that dignity. This in turn will contribute to the forging of a more adequate response to the many issues being discussed today in the international forum. Above all, it will help to advance specific initiatives marked by a spirit of solidarity and freedom.

What is needed, in fact, is a spirit of solidarity conducive for promoting as a body those ethical principles which, by their very nature and their role as the basis of social life, remain non-negotiable. A spirit of solidarity imbued with a strong sense of fraternal love leads to a better appreciation of the initiatives of others and a deeper desire to cooperate with them. Thanks to this spirit, one will always, whenever it is useful or necessary, work in collaboration either with the various non-governmental organizations or the representatives of the Holy See, with due respect for their differences of nature, institutional ends and methods of operation. On the other hand, an authentic spirit of freedom, lived in solidarity, will help the initiative of the members of non-governmental organization to create a broad gamut of new approaches and solutions with regard to those temporal affairs which God has left to the free and responsible judgement of every individual. When experienced in solidarity, legitimate pluralism and diversity will lead not to division and competition, but to ever greater effectiveness. The activities of your organizations will bear genuine fruit provided they remain faithful to the Church’s magisterium, anchored in communion with her pastors and above all with the successor of Peter, and meet in a spirit of prudent openness the challenges of the present moment.

 L’Osservatore Romano, N. 276 (44.719), 2 Dicembre 2007.

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ADDRESS TO THE BISHOPS OF KOREA  AND THE APOSTOLIC PREFECT OF ULAANBAATOR  ON THEIR "AD LIMINA" VISIT

 Lastly, dear Brothers, I ask you to convey to your people my particular gratitude for their generosity to the universal Church. Both the growing number of missionaries and the contributions offered by the laity are an eloquent sign of their selfless spirit. I am also aware of the practical gestures of reconciliation undertaken for the well-being of those in North Korea. I encourage these initiatives and invoke Almighty God’s providential care upon all North Koreans. Throughout the ages, Asia has given the Church and the world a host of heroes of the faith who are commemorated in the great song of praise: Te martyrum candidatus laudat exercitus. May they stand as perennial witnesses to the truth and love which all Christians are called to proclaim.

L’Osservatore Romano, (English Edition) N. 50 (2023), 12 December 2007, p. 7.

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OMELIA TENUTA DURANTE LA VISITA PASTORALE ALL’OSPEDALE ROMANO "SAN GIOVANNI BATTISTA" DEL SOVRANO MILITARE ORDINE DI MALTA

La Chiesa, attraverso i secoli, si è resa particolarmente "prossima" a coloro che soffrono. Di questo spirito s’è fatto partecipe il vostro benemerito Sovrano Militare Ordine di Malta, che fin dagli inizi si è dedicato all’assistenza dei pellegrini in Terra Santa mediante un Ospizio-Infermeria. Mentre perseguiva il fine della difesa della cristianità, il Sovrano Ordine di Malta si prodigava nel curare i malati, specialmente quelli poveri ed emarginati.

L’Osservatore Romano, N. 277 (44.720), 3-4 Dicembre 2007, p. 7.

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ANGELUS DOMINI, SAMEDI 8 DÉCEMBRE 2007

Marie, l'Immaculée, que nous contemplons dans toute sa beauté et sa sainteté, nous rappelle tout cela. De la croix, Jésus l'a confiée à Jean et à tous les disciples (cf. Jn 19, 27) et depuis lors, elle est devenue Mère, Mère de l'espérance, pour l'humanité tout entière. Nous Lui adressons avec foi notre prière, en nous rendant, en esprit, en pèlerinage à Lourdes où aujourd'hui précisément s'ouvre une année jubilaire spéciale à l'occasion du 150 anniversaire de ses apparitions dans la grotte de Massabielle. Marie Immaculée, "Etoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route!" (Encycl. Spe salvi, n. 50).

 L’Osservatore Romano, (Edition Hebdomadaire en langue Française), N. 50 (3011), 11 Décember 2007, p. 2.

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HOMENAJE A LA INMACULADA CONCEPCIÓN 

Queridos hermanos y hermanas, sobre todo hoy, dirijamos nuestra mirada a ella e, implorando su ayuda, dispongámonos a atesorar todas sus enseñanzas maternas. ¿No nos invita nuestra Madre celestial a evitar el mal y a hacer el bien, siguiendo dócilmente la ley divina inscrita en el corazón de todo hombre, de todo cristiano? Ella, que conservó la esperanza aun en la prueba extrema, ¿no nos pide que no nos desanimemos cuando el sufrimiento y la muerte llaman a la puerta de nuestra casa? ¿No nos pide que miremos con confianza a nuestro futuro? ¿No nos exhorta la Virgen Inmaculada a ser hermanos unos de otros, todos unidos por el compromiso de construir juntos un mundo más justo, solidario y pacífico?

Me uno a los peregrinos reunidos en los santuarios marianos de Lourdes y Fourvière para honrar a la Virgen María, en este año jubilar del 150° aniversario de las apariciones de Nuestra Señora a santa Bernardita. Gracias a su confianza en María y a su ejemplo, llegarán a ser verdaderos discípulos del Salvador. Mediante las peregrinaciones, muestran numerosos rostros de Iglesia a las personas que están en proceso de búsqueda y van a visitar los santuarios. En su camino espiritual están llamados a desarrollar la gracia de su bautismo, a alimentarse de la Eucaristía y a sacar de la oración la fuerza para el testimonio y la solidaridad con todos sus hermanos en la humanidad.

Ojalá que los santuarios desarrollen su vocación a la oración y a la acogida de las personas que quieren encontrar de nuevo el camino de Dios, principalmente mediante el sacramento del perdón. Expreso también mis mejores deseos a todas las personas, sobre todo a los jóvenes, que celebran con alegría la fiesta de la Inmaculada Concepción, particularmente las iluminaciones de la metrópolis lionesa. Pido a la Virgen María que vele sobre los habitantes de Lyon y de Lourdes, y les imparto a todos, así como a los peregrinos que participen en las ceremonias, una afectuosa bendición apostólica 

 L’Osservatore Romano, (Edición Semanal en Lengua Española), N. 50 (2033), 14 de Diciembre de 2007, p. 8.

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ADDRESS TO H.E. MR. SUHAIL KHALIL SHUHAIBER,
NEW AMBASSADOR OF THE STATE OF KUWAIT TO THE HOLY SEE

 In this regard, I greatly appreciate Your Excellency’s reference to your country’s acknowledgement of the importance of interreligious and intercultural dialogue for the promotion of peace. Such dialogue – and I think here with satisfaction of the increasing contacts between Muslims and Christians – is essential for overcoming misunderstandings and forging solid relations marked by mutual respect and cooperation in the pursuit of the common good of the whole human family. Children, in particular, need to be educated in the authentic values underlying their own culture and in a spirit of openness to other cultures, respect for others and commitment to peace. In a world where intolerance, violence and oppression are all too often proposed as the solution to disagreements and conflict, there is urgent need of a “human ecology” (cf. Message for the 2007 World Day of Peace, 10) capable of extirpating these evils and sowing those virtues which will foster the growth of a truly humane culture of honesty, solidarity and concord.

Kuwait’s national life is characterized by the presence of significant minorities, including a high number of resident foreign workers. Their presence in your country is itself a source of enrichment and a constant incentive to establish the conditions necessary for peaceful coexistence and social progress. I cannot fail to mention in this regard the many Catholics living and working in Kuwait, who can freely worship in their own churches. Your nation’s Constitution rightly upholds their religious freedom. This fundamental right, grounded in the inviolable dignity of the person, is fittingly considered the cornerstone of the whole edifice of human rights. I express my appreciation of the cordial relations which the Church enjoys with the civil authorities, and my confidence that, as the Catholic community in Kuwait continues to grow, those authorities will readily assist them in meeting the urgent need for new and more adequate structures for worship and assembly.

Kuwait’s Catholics have sought to contribute to the development of the larger society, not least through their educational institutions. These, though few in number, are fully committed to forming the minds and hearts of their students in an environment emphasizing sound spiritual values and inculcating respect for the dignity and beliefs of others. It is my hope that, in freely carrying out their proper mission, including the formation of young Christian students in their faith, these schools will help to strengthen the fabric of society by preparing their students to cooperate in building a future of solidarity and hope for coming generations.

 L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 51/52 (2024), 19/26 December 2007, p. 7.

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ADDRESS TO H.E. MR. CHAIYONG SATJIPANON, NEW AMBASSADOR OF THE KINGDOM OF THAILAND TO THE HOLY SEE

The Catholic Church, in her service of the human family, reaches out to all members of Thai society without distinction. Her charitable mission, particularly to the poor and suffering, bears witness to “the unbreakable bond between love of God and love of neighbour” (Deus Caritas Est, 16). Of particular concern to her is the scourge of AIDS, prostitution and the trafficking of women and children which continue to afflict the countries of the region. Undoubtedly poverty is a major factor underlying this phenomenon and one which the Church constantly addresses. It must also be acknowledged that the decline in moral values, fuelled by the trivialization of sexuality in the media and entertainment industries, leads to the degradation of women and even the abuse of children. The complexity of this unspeakable human exploitation demands a concerted international response. To this end, I note Thailand’s increasing commitment to various international conventions and protocols designed to combat sexual exploitation and trafficking. This international cooperation, coupled with an unbending domestic political resolve to confront the corruption and impunity which facilitate such crimes, will lead to a turning point of hope and dignity for all concerned. In these efforts I can assure you of the Church’s utmost moral support and practical assistance.

Over the past year, Thailand has made significant strides towards revitalizing its democratic institutions. I join the people of your country as they look forward to a full restoration of the structures and procedures that will help relieve social tensions and respect the political rights of minorities. I take this opportunity to encourage a fair and just electoral process in the weeks ahead which favours the participation of all and honours the voice of the people.

L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 51/52 (2024), 19/26 December 2007, p. 7.

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ADDRESS TO H.E. MRS. ELIZABETH YA ELI HARDING, NEW AMBASSADOR OF THE REPUBLIC OF THE GAMBIA TO THE HOLY SEE  

The displacement of populations and the influx of refugees, seeking freedom from the many miseries that armed conflicts bring with them, is still a pressing problem which strains available resources. I am aware of the difficulties involved and I encourage the people and the institutions, public and private, who offer their service to those in need. At the same time I appeal to the international community to play a generous part in supporting this humanitarian task.

L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 51/52 (2024), 19/26 December 2007, p. 6.

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ADDRESS TO H.E. MRS. URMILA JOELLA-SEWNUNDUN,
NEW AMBASSADOR OF THE REPUBLIC OF SURINAME TO THE HOLY SEE

 Suriname’s five-year plan opens multiple opportunities for furthering the spirit of solidarity among your people as it paves the way to initiatives that will foster social integration. I pray that the implementation of this five-year plan will help guarantee that the basic rights of all—especially minorities and the poor—continue to be respected at every level of society (cf. Populorum Progressio, 9).

L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 51/52 (2024), 19/26 December 2007, p. 7.

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ADDRESS TO H.E. MR. BARRY DESKER, NEW AMBASSADOR OF THE REPUBLIC OF SINGAPORE TO THE HOLY SEE

Recent years have seen a tragic escalation in international terrorism, often linked to religious motives, and South-East Asia has not been spared the effects of this disturbing development. The Holy See firmly rejects the manipulation of religion for political purposes, and especially the attempt to justify violence in this way. This new threat to world peace calls for a renewed commitment on the part of States to the implementation of international humanitarian law (cf. Message for the 2007 World Day of Peace, 14). The support shown by your Government for global peace-keeping initiatives is a sign of Singapore’s firm resolve to contribute to this worthy goal. The Catholic Church shares the concern of all those who seek to limit the suffering caused by armed conflict, and to promote the peaceful coexistence of peoples and nations.

L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 51/52 (2024), 19/26 December 2007, p. 6.

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LETTERA ENCICLICA SPE SALVI 

3. Giungere a conoscere Dio – il vero Dio, questo significa ricevere speranza. Per noi che viviamo da sempre con il concetto cristiano di Dio e ci siamo assuefatti ad esso, il possesso della speranza, che proviene dall'incontro reale con questo Dio, quasi non è più percepibile. L'esempio di una santa del nostro tempo può in qualche misura aiutarci a capire che cosa significhi incontrare per la prima volta e realmente questo Dio. Penso all'africana Giuseppina Bakhita, canonizzata da Papa Giovanni Paolo II. Era nata nel 1869 circa – lei stessa non sapeva la data precisa – nel Darfur, in Sudan. All'età di nove anni fu rapita da trafficanti di schiavi, picchiata a sangue e venduta cinque volte sui mercati del Sudan. Da ultimo, come schiava si ritrovò al servizio della madre e della moglie di un generale e lì ogni giorno veniva fustigata fino al sangue; in conseguenza di ciò le rimasero per tutta la vita 144 cicatrici. Infine, nel 1882 fu comprata da un mercante italiano per il console italiano Callisto Legnani che, di fronte all'avanzata dei mahdisti, tornò in Italia. Qui, dopo « padroni » così terribili di cui fino a quel momento era stata proprietà, Bakhita venne a conoscere un « padrone » totalmente diverso – nel dialetto veneziano, che ora aveva imparato, chiamava « paron » il Dio vivente, il Dio di Gesù Cristo. Fino ad allora aveva conosciuto solo padroni che la disprezzavano e la maltrattavano o, nel caso migliore, la consideravano una schiava utile. Ora, però, sentiva dire che esiste un « paron » al di sopra di tutti i padroni, il Signore di tutti i signori, e che questo Signore è buono, la bontà in persona. Veniva a sapere che questo Signore conosceva anche lei, aveva creato anche lei – anzi che Egli la amava. Anche lei era amata, e proprio dal « Paron » supremo, davanti al quale tutti gli altri padroni sono essi stessi soltanto miseri servi. Lei era conosciuta e amata ed era attesa. Anzi, questo Padrone aveva affrontato in prima persona il destino di essere picchiato e ora la aspettava « alla destra di Dio Padre ». Ora lei aveva « speranza » – non più solo la piccola speranza di trovare padroni meno crudeli, ma la grande speranza: io sono definitivamente amata e qualunque cosa accada – io sono attesa da questo Amore. E così la mia vita è buona. Mediante la conoscenza di questa speranza lei era « redenta », non si sentiva più schiava, ma libera figlia di Dio. Capiva ciò che Paolo intendeva quando ricordava agli Efesini che prima erano senza speranza e senza Dio nel mondo – senza speranza perché senza Dio. Così, quando si volle riportarla nel Sudan, Bakhita si rifiutò; non era disposta a farsi di nuovo separare dal suo « Paron ». Il 9 gennaio 1890, fu battezzata e cresimata e ricevette la prima santa Comunione dalle mani del Patriarca di Venezia. L'8 dicembre 1896, a Verona, pronunciò i voti nella Congregazione delle suore Canossiane e da allora – accanto ai suoi lavori nella sagrestia e nella portineria del chiostro – cercò in vari viaggi in Italia soprattutto di sollecitare alla missione: la liberazione che aveva ricevuto mediante l'incontro con il Dio di Gesù Cristo, sentiva di doverla estendere, doveva essere donata anche ad altri, al maggior numero possibile di persone. La speranza, che era nata per lei e l'aveva « redenta », non poteva tenerla per sé; questa speranza doveva raggiungere molti, raggiungere tutti.

44. Gesù, nella parabola del ricco epulone e del povero Lazzaro (cfr Lc 16,19-31), ha presentato a nostro ammonimento l'immagine di una tale anima devastata dalla spavalderia e dall'opulenza, che ha creato essa stessa una fossa invalicabile tra sé e il povero: la fossa della chiusura entro i piaceri materiali, la fossa della dimenticanza dell'altro, dell'incapacità di amare, che si trasforma ora in una sete ardente e ormai irrimediabile. Dobbiamo qui rilevare che Gesù in questa parabola non parla del destino definitivo dopo il Giudizio universale, ma riprende una concezione che si trova, fra altre, nel giudaismo antico, quella cioè di una condizione intermedia tra morte e risurrezione, uno stato in cui la sentenza ultima manca ancora.

49. Con un inno dell'VIII/IX secolo, quindi da più di mille anni, la Chiesa saluta Maria, la Madre di Dio, come « stella del mare »: Ave maris stella. La vita umana è un cammino. Verso quale meta? Come ne troviamo la strada? La vita è come un viaggio sul mare della storia, spesso oscuro ed in burrasca, un viaggio nel quale scrutiamo gli astri che ci indicano la rotta. Le vere stelle della nostra vita sono le persone che hanno saputo vivere rettamente. Esse sono luci di speranza. Certo, Gesù Cristo è la luce per antonomasia, il sole sorto sopra tutte le tenebre della storia. Ma per giungere fino a Lui abbiamo bisogno anche di luci vicine – di persone che donano luce traendola dalla sua luce ed offrono così orientamento per la nostra traversata. E quale persona potrebbe più di Maria essere per noi stella di speranza – lei che con il suo « sì » aprì a Dio stesso la porta del nostro mondo; lei che diventò la vivente Arca dell'Alleanza, in cui Dio si fece carne, divenne uno di noi, piantò la sua tenda in mezzo a noi (cfr Gv 1,14)?

50. A lei perciò ci rivolgiamo: Santa Maria, tu appartenevi a quelle anime umili e grandi in Israele che, come Simeone, aspettavano « il conforto d'Israele » (Lc 2,25) e attendevano, come Anna, « la redenzione di Gerusalemme » (Lc 2,38). Tu vivevi in intimo contatto con le Sacre Scritture di Israele, che parlavano della speranza – della promessa fatta ad Abramo ed alla sua discendenza (cfr Lc 1,55). Così comprendiamo il santo timore che ti assalì, quando l'angelo del Signore entrò nella tua camera e ti disse che tu avresti dato alla luce Colui che era la speranza di Israele e l'attesa del mondo. Per mezzo tuo, attraverso il tuo « sì », la speranza dei millenni doveva diventare realtà, entrare in questo mondo e nella sua storia. Tu ti sei inchinata davanti alla grandezza di questo compito e hai detto « sì »: « Eccomi, sono la serva del Signore, avvenga di me quello che hai detto » (Lc 1,38). Quando piena di santa gioia attraversasti in fretta i monti della Giudea per raggiungere la tua parente Elisabetta, diventasti l'immagine della futura Chiesa che, nel suo seno, porta la speranza del mondo attraverso i monti della storia. Ma accanto alla gioia che, nel tuo Magnificat, con le parole e col canto hai diffuso nei secoli, conoscevi pure le affermazioni oscure dei profeti sulla sofferenza del servo di Dio in questo mondo. Sulla nascita nella stalla di Betlemme brillò lo splendore degli angeli che portavano la buona novella ai pastori, ma al tempo stesso la povertà di Dio in questo mondo fu fin troppo sperimentabile. Il vecchio Simeone ti parlò della spada che avrebbe trafitto il tuo cuore (cfr Lc 2,35), del segno di contraddizione che il tuo Figlio sarebbe stato in questo mondo. Quando poi cominciò l'attività pubblica di Gesù, dovesti farti da parte, affinché potesse crescere la nuova famiglia, per la cui costituzione Egli era venuto e che avrebbe dovuto svilupparsi con l'apporto di coloro che avrebbero ascoltato e osservato la sua parola (cfr Lc 11,27s). Nonostante tutta la grandezza e la gioia del primo avvio dell'attività di Gesù tu, già nella sinagoga di Nazaret, dovesti sperimentare la verità della parola sul « segno di contraddizione » (cfr Lc 4,28ss). Così hai visto il crescente potere dell'ostilità e del rifiuto che progressivamente andava affermandosi intorno a Gesù fino all'ora della croce, in cui dovesti vedere il Salvatore del mondo, l'erede di Davide, il Figlio di Dio morire come un fallito, esposto allo scherno, tra i delinquenti. Accogliesti allora la parola: « Donna, ecco il tuo figlio! » (Gv 19,26). Dalla croce ricevesti una nuova missione. A partire dalla croce diventasti madre in una maniera nuova: madre di tutti coloro che vogliono credere nel tuo Figlio Gesù e seguirlo. La spada del dolore trafisse il tuo cuore. Era morta la speranza? Il mondo era rimasto definitivamente senza luce, la vita senza meta? In quell'ora, probabilmente, nel tuo intimo avrai ascoltato nuovamente la parola dell'angelo, con cui aveva risposto al tuo timore nel momento dell'annunciazione: « Non temere, Maria! » (Lc 1,30). Quante volte il Signore, il tuo Figlio, aveva detto la stessa cosa ai suoi discepoli: Non temete! Nella notte del Golgota, tu sentisti nuovamente questa parola. Ai suoi discepoli, prima dell'ora del tradimento, Egli aveva detto: « Abbiate coraggio! Io ho vinto il mondo » (Gv 16,33). « Non sia turbato il vostro cuore e non abbia timore » (Gv 14,27). « Non temere, Maria! » Nell'ora di Nazaret l'angelo ti aveva detto anche: « Il suo regno non avrà fine » (Lc 1,33). Era forse finito prima di cominciare? No, presso la croce, in base alla parola stessa di Gesù, tu eri diventata madre dei credenti. In questa fede, che anche nel buio del Sabato Santo era certezza della speranza, sei andata incontro al mattino di Pasqua. La gioia della risurrezione ha toccato il tuo cuore e ti ha unito in modo nuovo ai discepoli, destinati a diventare famiglia di Gesù mediante la fede. Così tu fosti in mezzo alla comunità dei credenti, che nei giorni dopo l'Ascensione pregavano unanimemente per il dono dello Spirito Santo (cfr At 1,14) e lo ricevettero nel giorno di Pentecoste. Il « regno » di Gesù era diverso da come gli uomini avevano potuto immaginarlo. Questo « regno » iniziava in quell'ora e non avrebbe avuto mai fine. Così tu rimani in mezzo ai discepoli come la loro Madre, come Madre della speranza. Santa Maria, Madre di Dio, Madre nostra, insegnaci a credere, sperare ed amare con te. Indicaci la via verso il suo regno! Stella del mare, brilla su di noi e guidaci nel nostro cammino!

L’Osservatore Romano, N. 277 (44.720), 3-4 Dicembre 2007

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ENCYCLICAL LETTER SPE SALVI 

3. To come to know God—the true God—means to receive hope. We who have always lived with the Christian concept of God, and have grown accustomed to it, have almost ceased to notice that we possess the hope that ensues from a real encounter with this God. The example of a saint of our time can to some degree help us understand what it means to have a real encounter with this God for the first time. I am thinking of the African Josephine Bakhita, canonized by Pope John Paul II. She was born around 1869—she herself did not know the precise date—in Darfur in Sudan. At the age of nine, she was kidnapped by slave-traders, beaten till she bled, and sold five times in the slave-markets of Sudan. Eventually she found herself working as a slave for the mother and the wife of a general, and there she was flogged every day till she bled; as a result of this she bore 144 scars throughout her life. Finally, in 1882, she was bought by an Italian merchant for the Italian consul Callisto Legnani, who returned to Italy as the Mahdists advanced. Here, after the terrifying “masters” who had owned her up to that point, Bakhita came to know a totally different kind of “master”—in Venetian dialect, which she was now learning, she used the name “paron” for the living God, the God of Jesus Christ. Up to that time she had known only masters who despised and maltreated her, or at best considered her a useful slave. Now, however, she heard that there is a “paron” above all masters, the Lord of all lords, and that this Lord is good, goodness in person. She came to know that this Lord even knew her, that he had created her—that he actually loved her. She too was loved, and by none other than the supreme “Paron”, before whom all other masters are themselves no more than lowly servants. She was known and loved and she was awaited. What is more, this master had himself accepted the destiny of being flogged and now he was waiting for her “at the Father's right hand”. Now she had “hope” —no longer simply the modest hope of finding masters who would be less cruel, but the great hope: “I am definitively loved and whatever happens to me—I am awaited by this Love. And so my life is good.” Through the knowledge of this hope she was “redeemed”, no longer a slave, but a free child of God. She understood what Paul meant when he reminded the Ephesians that previously they were without hope and without God in the world—without hope because without God. Hence, when she was about to be taken back to Sudan, Bakhita refused; she did not wish to be separated again from her “Paron”. On 9 January 1890, she was baptized and confirmed and received her first Holy Communion from the hands of the Patriarch of Venice. On 8 December 1896, in Verona, she took her vows in the Congregation of the Canossian Sisters and from that time onwards, besides her work in the sacristy and in the porter's lodge at the convent, she made several journeys round Italy in order to promote the missions: the liberation that she had received through her encounter with the God of Jesus Christ, she felt she had to extend, it had to be handed on to others, to the greatest possible number of people. The hope born in her which had “redeemed” her she could not keep to herself; this hope had to reach many, to reach everybody.

44. In the parable of the rich man and Lazarus (cf. Lk 16:19-31), Jesus admonishes us through the image of a soul destroyed by arrogance and opulence, who has created an impassable chasm between himself and the poor man; the chasm of being trapped within material pleasures; the chasm of forgetting the other, of incapacity to love, which then becomes a burning and unquenchable thirst. We must note that in this parable Jesus is not referring to the final destiny after the Last Judgement, but is taking up a notion found, inter alia, in early Judaism, namely that of an intermediate state between death and resurrection, a state in which the final sentence is yet to be pronounced.

49. With a hymn composed in the eighth or ninth century, thus for over a thousand years, the Church has greeted Mary, the Mother of God, as “Star of the Sea”: Ave maris stella. Human life is a journey. Towards what destination? How do we find the way? Life is like a voyage on the sea of history, often dark and stormy, a voyage in which we watch for the stars that indicate the route. The true stars of our life are the people who have lived good lives. They are lights of hope. Certainly, Jesus Christ is the true light, the sun that has risen above all the shadows of history. But to reach him we also need lights close by—people who shine with his light and so guide us along our way. Who more than Mary could be a star of hope for us? With her “yes” she opened the door of our world to God himself; she became the living Ark of the Covenant, in whom God took flesh, became one of us, and pitched his tent among us (cf. Jn 1:14).

50. So we cry to her: Holy Mary, you belonged to the humble and great souls of Israel who, like Simeon, were “looking for the consolation of Israel” (Lk 2:25) and hoping, like Anna, “for the redemption of Jerusalem” (Lk 2:38). Your life was thoroughly imbued with the sacred scriptures of Israel which spoke of hope, of the promise made to Abraham and his descendants (cf. Lk 1:55). In this way we can appreciate the holy fear that overcame you when the angel of the Lord appeared to you and told you that you would give birth to the One who was the hope of Israel, the One awaited by the world. Through you, through your “yes”, the hope of the ages became reality, entering this world and its history. You bowed low before the greatness of this task and gave your consent: “Behold, I am the handmaid of the Lord; let it be to me according to your word” (Lk 1:38). When you hastened with holy joy across the mountains of Judea to see your cousin Elizabeth, you became the image of the Church to come, which carries the hope of the world in her womb across the mountains of history. But alongside the joy which, with your Magnificat, you proclaimed in word and song for all the centuries to hear, you also knew the dark sayings of the prophets about the suffering of the servant of God in this world. Shining over his birth in the stable at Bethlehem, there were angels in splendour who brought the good news to the shepherds, but at the same time the lowliness of God in this world was all too palpable. The old man Simeon spoke to you of the sword which would pierce your soul (cf. Lk 2:35), of the sign of contradiction that your Son would be in this world. Then, when Jesus began his public ministry, you had to step aside, so that a new family could grow, the family which it was his mission to establish and which would be made up of those who heard his word and kept it (cf. Lk 11:27f). Notwithstanding the great joy that marked the beginning of Jesus's ministry, in the synagogue of Nazareth you must already have experienced the truth of the saying about the “sign of contradiction” (cf. Lk 4:28ff). In this way you saw the growing power of hostility and rejection which built up around Jesus until the hour of the Cross, when you had to look upon the Saviour of the world, the heir of David, the Son of God dying like a failure, exposed to mockery, between criminals. Then you received the word of Jesus: “Woman, behold, your Son!” (Jn 19:26). From the Cross you received a new mission. From the Cross you became a mother in a new way: the mother of all those who believe in your Son Jesus and wish to follow him. The sword of sorrow pierced your heart. Did hope die? Did the world remain definitively without light, and life without purpose? At that moment, deep down, you probably listened again to the word spoken by the angel in answer to your fear at the time of the Annunciation: “Do not be afraid, Mary!” (Lk 1:30). How many times had the Lord, your Son, said the same thing to his disciples: do not be afraid! In your heart, you heard this word again during the night of Golgotha. Before the hour of his betrayal he had said to his disciples: “Be of good cheer, I have overcome the world” (Jn 16:33). “Let not your hearts be troubled, neither let them be afraid” (Jn 14:27). “Do not be afraid, Mary!” In that hour at Nazareth the angel had also said to you: “Of his kingdom there will be no end” (Lk 1:33). Could it have ended before it began? No, at the foot of the Cross, on the strength of Jesus's own word, you became the mother of believers. In this faith, which even in the darkness of Holy Saturday bore the certitude of hope, you made your way towards Easter morning. The joy of the Resurrection touched your heart and united you in a new way to the disciples, destined to become the family of Jesus through faith. In this way you were in the midst of the community of believers, who in the days following the Ascension prayed with one voice for the gift of the Holy Spirit (cf. Acts 1:14) and then received that gift on the day of Pentecost. The “Kingdom” of Jesus was not as might have been imagined. It began in that hour, and of this “Kingdom” there will be no end. Thus you remain in the midst of the disciples as their Mother, as the Mother of hope. Holy Mary, Mother of God, our Mother, teach us to believe, to hope, to love with you. Show us the way to his Kingdom! Star of the Sea, shine upon us and guide us on our way!

L’Osservatore Romano, (English Edition), N. 49 (2022), 5 December 2007.

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UDIENZA GENERALE MERCOLEDÌ 19 DICEMBRE 2007

Chiediamo a Dio che la violenza sia vinta dalla forza dell'amore, le contrapposizioni cedano il posto alla riconciliazione, la volontà di sopraffazione si trasformi in desiderio di perdono, di giustizia e di pace. L'augurio di bontà e di amore che ci scambiamo in questi giorni raggiunga tutti gli ambiti del nostro vivere quotidiano. La pace sia nei nostri cuori, perché si aprano all'azione della grazia di Dio. La pace abiti nelle famiglie e possano trascorrere il Natale unite davanti al presepe e all'albero addobbato di luci. Il messaggio di solidarietà e di accoglienza che proviene dal Natale, contribuisca a creare una più profonda sensibilità verso le vecchie e le nuove forme di povertà, verso il bene comune, a cui tutti siamo chiamati a partecipare. Tutti i membri della comunità familiare, soprattutto i bambini, gli anziani, le persone più deboli, possano sentire il calore di questa festa, che si dilati poi per tutti i giorni dell'anno.

L’Osservatore Romano, N. 290 (44.733), 20 Dicembre 2007.

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ADDRESS TO THE BISHOPS OF JAPAN ON THEIR "AD LIMINA" VISIT

I want to take this opportunity to reiterate my sorrow at the recent passing away of Cardinal Stephen Hamao, President Emeritus of the Pontifical Council for Migrants and Itinerants, and to express my appreciation for his years of service to the Church.  In his person he exemplified the bonds of communion between the Church in Japan and the Holy See.  May he rest in peace. The Lord’s harvest in Japan is increasingly made up of people of diverse nationalities, to the extent that over half of the Catholic population is formed of immigrants.  This provides an opportunity to enrich the life of the Church in your country and to experience the true catholicity of God’s people.  By taking steps to ensure that all are made to feel welcome in the Church, you can draw on the many gifts that the immigrants bring.

L’Osservatore Romano, (English Edition) N. 51/52 - 19/26 December 2007

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MESSAGGIO URBI ET ORBI NATALE 2007

La luce di Cristo, che viene ad illuminare ogni essere umano, possa finalmente rifulgere, e sia consolazione per quanti si trovano nelle tenebre della miseria, dell'ingiustizia, della guerra; per coloro che vedono ancora negata la loro legittima aspirazione a una più sicura sussistenza, alla salute, all'istruzione, a un'occupazione stabile, a una partecipazione più piena alle responsabilità civili e politiche, al di fuori di ogni oppressione e al riparo da condizioni che offendono la dignità umana. Vittime dei sanguinosi conflitti armati, del terrorismo e delle violenze di ogni genere, che infliggono inaudite sofferenze a intere popolazioni, sono particolarmente le fasce più vulnerabili, i bambini, le donne, gli anziani. Mentre le tensioni etniche, religiose e politiche, l’instabilità, le rivalità, le contrapposizioni, le ingiustizie e le discriminazioni, che lacerano il tessuto interno di molti Paesi, inaspriscono i rapporti internazionali. E nel mondo va sempre più crescendo il numero dei migranti, dei rifugiati, degli sfollati anche a causa delle frequenti calamità naturali, conseguenza spesso di preoccupanti dissesti ambientali.

In questo giorno di pace, il pensiero va soprattutto laddove rimbomba il fragore delle armi: alle martoriate terre del Darfur, della Somalia e del nord della Repubblica Democratica del Congo, ai confini dell'Eritrea e dell'Etiopia, all'intero Medio Oriente, in particolare all'Iraq, al Libano e alla Terrasanta, all'Afghanistan, al Pakistan e allo Sri Lanka, alla regione dei Balcani, e alle tante altre situazioni di crisi, spesso purtroppo dimenticate. Il Bambino Gesù porti sollievo a chi è nella prova e infonda ai responsabili di governo la saggezza e il coraggio di cercare e trovare soluzioni umane, giuste e durature. Alla sete di senso e di valore che avverte il mondo oggi, alla ricerca di benessere e di pace che segna la vita di tutta l’umanità, alle attese dei poveri Cristo, vero Dio e vero Uomo, risponde con il suo Natale.

L’Osservatore Romano, N. 295 (44.738), 27-28 Dicembre 2007.

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