Mobile_ph 3279849519; 3471085504; 3208361431
info@archeofficina.com
archeofficina.com
CATACOMBES DE ROME CATACOMBES DU LATIUM CATACOMBES DE CAMPANIE CATACOMBES DE SICILE CATACOMBES DE TOSCANE CATACOMBES DE L'OMBRIE CATACOMBES DES ABRUZZES CATACOMBES DE SARDAIGNE CATACOMBES FERMEES AU PUBLIC Catacombes de Rome ouvertes au public Pour visiter les catacombes* * Dispositions valables pour les catacombes de Saint-Calixte, Saint-Sébastien, Sainte-Domitille, Sainte-Priscille et Sainte-Agnès. Toutefois, cette dernière observe un horaire légèrement différent (voir ci-après).
Le complexe de Saint-Calixte – entre le deuxième et le troisième mille de la Via Appia Antica - est constitué de zones de cimetières en surface, avec en annexe des hypogées remontant à la fin du IIème siècle après J.-C. qui, à l'origine, étaient indépendants les uns des autres mais ont été ensuite reliés pour former un seul et vaste réseau catacombal communautaire. L'ensemble doit son nom au Pape martyr saint Calixte (217-222) qui, avant de devenir Pape, avait été chargé par le Pape Zéphyrin (199-217) d'administrer le cimetière, ce dernier étant considéré celui de l'Eglise romaine par excellence, lieu de sépulture de nombreux papes et martyrs. Des nombreuses structures érigées en surface, on ne peut voir aujourd'hui que deux édifices funéraires (oriental et occidental) avec trois absides, appelés "tricore ". La basilique occidentale abritait probablement les sépultures du Pape Zéphyrin et du martyr Tarcisius. L'une des régions plus antique et importante de la catacombe est celle des Papes et de sainte Cécile : le long d'une galerie s'ouvrent les niches dites "des Sacrements" (premières décennies du IIIème siècle après J.-C.), qui conservent les peintures parmi les plus anciennes des catacombes. Dans une crypte de la région, furent ensevelis presque tous les Papes du IIIème siècle : Pontien, Antéros, Fabien, Lucius, Etienne, Sixte II, Dionysos, Félix et Eutychien. Près de la Crypte des Papes, celle de sainte Cécile, à qui un culte fut attribué surtout au moyen-âge. Autres régions catacombales importantes : celles du Pape saint Cornélien (251-253), mort en exil à Civitavecchia, du Pape saint Miltiade (311-314), saints Gaius (283-296) et Eusèbe (309), et la région dite "libérienne", en raison des nombreuses inscriptions datant de l'époque du Pape saint Libère (352-366).
Avec le temps, saint Sébastien – l'un des martyrs enseveli en ce lieu – a fini par donner son nom au cimetière qui, à l'origine, était appelé "ad catacumbas", c'est-à-dire "près de la combe", en raison des carrières de pouzzolane qui existaient dans la région. Le toponyme "catacombe" a été ensuite étendu, pour indiquer directement les cimetières chrétiens souterrains. L'ensemble était aussi connu comme memoria Apostolorum, du fait qu'on y vénérait les apôtres saint Pierre et saint Paul. Dès le Ier siècle après J.-C., le site a été intensément exploité et construit. En effet, les galeries qui servaient à extraire la pouzzolane furent réutilisées pour recevoir les sépultures à "loculo", aussi bien païennes que chrétiennes ; différents colombarium furent construits, ainsi que deux édifices résidentiels au moins (la "villa grande" et la "villa piccola") décorés de peintures pariétales notoires. Autour de la moitié du IIème siècle, la zone des carrières fut remplie de terre pour permettre d'édifier trois mausolées (de Clodius Hermes, des Innocentiores et de l'Ascia), dans lesquels furent enterrés des chrétiens durant la première moitié du IIIème siècle. Un comblement ultérieur de l'enfoncement détermina la surface sur laquelle fut réalisée la triclia, un portique délimité par un mur sur lequel ont pu être déchiffrés des centaines de graffiti, qui sont des invocations à Pierre et à Paul, vénérés en ce lieu autour de l'an 250 – du fait de l'impossibilité de se rendre sur leurs tombes au Vatican ou sur la Via Ostiense. En ce lieu, l'empereur Constantin (306-337) fit élever une basilique circulaire grandiose. Depuis le IIIème siècle déjà, la catacombe s'était développée dans le sous-sol, abritant les tombes des martyrs Sébastien et Eutychien. Pendant tout le Moyen Age, le complexe fut animé et très fréquenté. Au XVIIème siècle, le Cardinal Scipion Borghese fit construire l'actuelle basilique baroque de Saint-Sébastien, située dans la nef centrale de l'édifice constantinien.
Les catacombes s'étendent le long de l'ancienne Via Ardeatina, sur les lieux appartenant à la noble dame Flavia Domitilla, nièce de Flavius Clemens, consul en 95, qui avait épousé une nièce de l'empereur Domitien (81-96), appelée aussi Flavia Domitilla. Cette partie de la famille de Flavia aurait eu des sympathies chrétiennes, car nous savons par les historiens de l'époque que Domitien fit condamner à mort Flavius Clemens pour des raisons de religion, et à l'exil dans les îles pontines, l'épouse et la nièce de celui-ci. Avant de partir en exil, la nièce du consul mit à la disposition de la communauté chrétienne les biens qu'elle possédait sur la Via Ardeatina, là où devait ensuite être construit le cimetière chrétien souterrain le plus vaste de Rome. Les martyrs les plus importants du cimetière sont Nérée et Achille, deux soldats victimes probablement de la persécution de Dioclétien (304 après J.-C.). Ils étaient enterrés dans la majestueuse basilique à abside, avec trois nefs comportant des colonnes de récupération - construite par le Pape Sirice (384-399) - précédée d'un narthex. Un autre centre très ancien est l'hypogée des Flaviens, remontant à la fin du IIème siècle après J.-C., servant d'hypogée païen privé pour accueillir ensuite, au IIIème siècle, des sépultures chrétiennes décorées de scènes tirées des Saintes-Ecritures. Sont aussi à visiter : le cubiculum de Veneranda, l'arcosole des Petits Apôtres et le cubiculum du fossoyeur Diogène.
La noble dame Priscille doit avoir été la fondatrice du cimetière, ou bien la donatrice de l'aire sur laquelle il fut construit. Ainsi qu'en témoigne une inscription dans la catacombe, elle appartenait à la famille sénatoriale des Acili. Par les historiens du temps, nous savons qu'Acilius Glabrio, consul en 91 après J.-C., fut condamné à mort par Domitien, probablement parce que chrétien. Parmi les martyrs ensevelis à Priscille, rappelons les frères Félix et Philippe, qui furent martyrisés – probablement sous Dioclétien – en même temps que leur mère Félicité et leurs cinq autres frères : Alexandre, Martial, Vital, Silano et Janvier. De nombreux Papes aussi ont été enterrés à Priscille : Marcellin (206-304), Marcel (308-309), Sylvestre (314-335), Libère (352-366), Sirice (384-399), Célestin (422-432) et Vigile (537-555). A l'étage supérieur sont disposés les ensembles les plus importants de la catacombe. Le cubiculum de la Velata est décoré par des peintures de la seconde moitié du IIIème siècle, représentant le mariage, la maternité et la mort de la défunte du cubiculum. La grande niche de la Madone et l'Enfant, face au prophète Balaam (c'est l'interprétation qui prévaut) indiquant une étoile, constitue l'une des représentations les plus antiques de la Mère de Dieu en Occident (230-240). La région arénifère centrale est réutilisée pour abriter de pauvres locula fermés par des briques avec de simples inscriptions peintes. La Chapelle grecque doit son importance aux cycles de peinture de l'antiquité la décorant (deuxième moitié du IIIème siècle). Dans l'hypogée des Acili (à l'origine une citerne d'eau), ont été trouvées et exposées les inscriptions de la famille. Dans la Villa Ada, se trouve la basilique que fit ériger le Pape saint Sylvestre, en face de la tombe de Félix et Philippe.
Agnès, la célèbre et très jeune martyre romaine, fut ensevelie dans cette catacombe, sur le versant gauche de la Via Nomentana, où il existait déjà probablement un hypogée appartenant à sa famille. D'Agnès, nous savons qu'elle mourut alors qu'elle n'avait que douze ans, après avoir subi un terrible supplice : selon le Pape Damase, elle aurait été torturée par le feu, selon saint Ambroise et Prudence elle aurait été décapitée, et selon d'autres encore, elle aurait été égorgée. Le fait est le culte d'Agnès explosa avec force tout de suite après qu'elle ait été martyrisée. Sa tombe est visitée par des pèlerins romains mais aussi étrangers. Elle était aussi très vénérée par la famille de l'empereur Constantin : la fille de celui-ci, Constantine (que la légende a transformée en sainte Constance), fit construire à côté du cimetière une basilique circulaire grandiose, dont il ne reste aujourd'hui que certains murs extérieurs, et elle voulut être enterrée près de la sainte. Dans ce but, elle fit ériger le splendide mausolée cylindrique, avec une coupole, décoré à l'intérieur de mosaïques représentant des amours vendangeurs aux couleurs radieuses. Et Constantine fut ensevelie dans un sarcophage en porphyre (qui se trouve aujourd'hui au Musée du Vatican. Celui du mausolée n'est qu'une copie). Dans la catacombe, sur la tombe d'Agnès, le Pape Honorius I (625-638) fit ériger la basilique actuelle, à demi-enterrée – en remplacement d'un édifice plus ancien datant du Pape Symmaque (498-514) – avec nathex, trois nefs et matronée. L'abside est ornée d'une splendide mosaïque représentant Agnès entre les Papes Honorius et Symmaque. La catacombe est plutôt en mauvais état, du fait qu'elle a été visitée de façon ininterrompue tout au long des siècles.
Les catacombes, dédiée aux Saints Pierre et Marcellin, conservent les tombeaux des deux martyrs. Vous devez remonter à l'époque de Dioclétien pour connaître l'histoire de la vie des deux martyrs. Saint-Marcellin et Saint-Pierre ont été tués par l'empereur Dioclétien en 304 AD. Ils ont été décapités à Rome où, avant d'être exécutés, ont été forcés de creuser avec leurs propres mains la leur tombe. Le lieu du martyre des deux saints était connue comme la “Selva Nera” (Forêt-Noire), et après leur mort, il a été rebaptisé “Selva Candida” (Forêt-Blanche), aujourd'hui sur la Via Cornelia. Merci à une matrone romaine, connue sous le nom Lucilla, les corps des deux martyrs ont été portées sur la Via Casilina, à le lieu dit ad Duas Lauros. Avec la translation des corps des saints, le cimetière chrétien, déjà existantes, a été dédié à la mémoire des deux martyrs. Les catacombes s'étendent sur une superficie de 18.000 mètres carrés. On suppose que dans le troisième siècle en ce domaine ont été enterrés environ 15.000 personnes. Dans les catacombes, vous pouvez voir des objets historiques tels que des pierres tombales portant sur les niches. Sur le marbre des pierres tombales sont encore des signes reconnaissables ,utilisés par les premiers chrétiens pour indiquer leurs croyances. Catacombes du Latium ouvertes au public
Catacombe du IV-Vème siècle, annexée à la basilique médiévale de la martyre, avec fresques, épigraphes (peintes et en marbre) et collection d'objets antiques provenant des fouilles du monument effectuées au XIXème siècle. Saint Eutychien - Soriano dans le Cimino (Prov. de Viterbe) Catacombe du IVème siècle, annexée à la basilique du martyr, avec des restes de tableaux et d'accessoires ; à noter la présence d'un tombeau en édicule, avec des fresques représentant les apôtres Pierre et Paul.
Catacombe du IV-Vème siècle, annexée à l'église du XVIIIème siècle intitulée à Saints Tholomée et Romain qui, selon la tradition, sont ensevelis dans le cimetière souterrain. Le monument conserve des inscriptions peintes et gravées, des fresques de la fin de l'antiquité et médiévales ; à noter l'agencement architectonique de la catacombe, caractérisée par des galeries extrêmement larges et imposantes.
Catacombe du IV-Vème siècle, plutôt étendue, avec de nombreuses inscriptions gravées sur les plaques fermant les tombes ; elle se situe dans l'aire du cimetière moderne de Rignano, au 39ème km de la Via Flaminia ; on y accède par la cathédrale du XVIIIème siècle dédiée à sainte Théodore et aux martyrs de la catacombe (Abbondio, Abbondance, Marciano et Jean).
Découverte dans les années 60 du dernier siècle, la catacombe est accessible via le côté est de la colline de Monte Stallone. L'hypogée se compose de cinq tunnels courts et un cubicle occupée principalement par des tombes simples; également le sole a été utilisé pour l'enterrement dans des tombes. Les tombes ont été scellées avec de tuiles ou de briques et de mortier et les surfaces des parois sont revêtues d'une couche de plâtre simple, blanche ou colorée. Les caractéristiques générales du monument arrière du quatrième siècle, avec une continuité de vie qui atteint jusqu'àu cinquième siècle.
Catacombe du IVème siècle, annexée à l'église romane dédiée à la martyr ; le cimetière a été organisé à partir de cavités hydrauliques et arénaires préexistantes, creusées dans la roche calcaire. La catacombe est importante surtout en raison de son architecture funéraire particulière, caractérisée par de grandes niches en briques et par une série de tombes construites l'une sur l'autre, sur plusieurs étages parallèles.
Catacombe de la fin du III-IVème siècle, qui continue d'être fréquentée jusqu'en plein Moyen Age, en tant que sanctuaire du martyr de ce nom. Situé près du Couvent des Pères Carmélites de Sainte-Marie-de-l'Etoile, sur le tracé de l'ancienne Via Appia, le monument conserve une série importante de fresques paléochrétiennes et médiévales. La "crypte historique", centre du culte du martyr Sénateur, se présente comme un monument important, tout comme la partie restante du cimetière entièrement creusé dans les espaces d'une ancienne carrière de sable qui, déjà dans la première moitié du IIIème siècle, avait abrité un hypogée funéraire païen.
Située au 16ème km de la Via Anagnina, dans la Villa Senni (à Grottaferrata), la catacombe remonte à la fin du IIIème siècle et a été utilisée jusqu'aux premières décennies du Vème siècle ; elle est très étendue et particulièrement importante en raison de sa conservation presque totale dans certains secteurs, ainsi que les nombreuses fresques et inscriptions funéraires encore en bon état.
La catacombe est située dans une localité rurale (nommée "S. Ilario"), au 30ème mile de l'ancienne Via Latina, non loin des centres actuels de Colleferro et Valmontone. Le cimetière est constitué d'un bon nombre de galeries et de cunicula où a été trouvé un important matériel épigraphe et céramique (aujourd'hui à l'Antiquarium communal de Colleferro). En face de la catacombe, s'étend un vaste cimetière à ciel ouvert, délimité par une clôture et qui conserve de nombreuses tombes en briques ou creusées dans la roche (IV-VIème siècle) ; à la fin du VIIIème siècle, sur cette aire funéraire fut érigée une petite église (celle de Saint-Hilaire, justement), qui constitue l'un des exemples le mieux conservé d'édifices cultuels du haut Moyen Age du Latium Catacombes de Campanie ouvertes au public
La catacombe de Saint-Janvier, à Capodimonte, se compose de deux niveaux non superposés, portant le nom de "catacombe supérieure" et "catacombe inférieure". Le noyau originaire a été identifié dans l'usage et l'agrandissement – datant de la fin du IIème et début du IIIème siècle – d'un espace appelé "vestibule inférieur". A partir de là, dans les périodes successives au IIIème siècle, se sont développés les promenoirs de la catacombe inférieure, selon un schéma de fouille horizontale et non verticalisée. La catacombe supérieure connut différentes étapes dans son développement : elle aussi vient d'un ancien tombeau, appelé aujourd'hui "vestibule supérieur", connu surtout pour les fresques de sa voûte datant de la fin du IIème siècle, sur des thèmes exclusivement chrétiens. Les éléments topographiques caractérisant le plus la catacombe supérieure sont la petite "basilique des évêques" et la majestueuse "basilique maior" ; la première, située exactement au-dessus de l'hypogée cimetérial qui abrita les reliques de saint Janvier, est dédiée à la mémoire des quatorze premiers évêques napolitains. A la fin du Vème siècle, l'environnement voisin fut profondément transformé, donnant naissance à la "basilique adiecta" : une basilique à trois nefs, où sont conservées de nombreuses fresques, datables du IVème au VIème siècle.
L'ensemble cimetérial aux pieds des Monts Aminei (qui, à une époque, se trouvait au-delà des murs d'enceinte de la ville) est lié à la mémoire de l'évêque africain Septime Celius Gaudosius qui, en 439 après J.-C., arriva à Naples pour échapper à l'invasion des Vandales de Genséric. L'aspect actuel de la catacombe est fortement conditionné par les transformations survenues dans ce lieu tout au long des siècles, les premières étant celles liées à l'installation des Frères Dominicains en 1616. Malgré le mélange produit par les interventions effectuées à différentes époques, il est encore possible d'admirer les nombreux arcosoles peints ou en mosaïque et les nombreux cubicula avec fresques, qui caractérisent cette zone comme l'un des plus importants témoignages de l'ancien christianisme parthénopéen.
La catacombe est liée à la mémoire de l'évêque Sévère, qui avait apporté son soutien à la construction d'une basilique hors de la ville, dans laquelle avaient été déposés les ossements de l'évêque napolitain Maxime. La basilique fut très vite entourée d'un réseau dense de sépultures à hypogée, parmi lesquelles il y aurait, semble-t-il, la première du saint évêque Sévère ; c'est ainsi que naquit la catacombe connue aujourd'hui comme celle de Saint Sévère. En réalité, de nos jours, il n'en reste qu'un petit cubiculum et le début mystérieux d'un promenoir qui s'entrevoit à peine entre les fondations d'une urbanisation déréglée et irrationnelle qui a concernée toute la zone de la Sanità. Il reste trois arcosoles intéressant les côtés du cubiculum encore existant : deux d'entre eux – celui du milieu et celui de gauche – sont partiellement en état et ont conservé – lisible encore en partie – le schéma décoratif de peintures ; au contraire, le troisième arcosole – celui de droite – a été presque entièrement détruit. Sur l'arcosole central, cinq personnages sont représentés : des vêtements de celui du milieu et de l'absence d'auréole sur la tête, on peut supposer qu'il s'agit d'un patricien ou d'un haut dignitaire de l'Etat. Les deux personnages sur la gauche semblent être saint Pierre et saint Janvier, et ceux de gauche, saint Paul et saint Sévère. Au IXème siècle, les reliques du saint furent ensuite déplacées dans une chapelle de la basilique urbaine ressortant d'une congrégation sacerdotale dite "du sixième jour". Catacombes de Sicile ouvertes au public
Saint-Jean est le plus grand cimetière d'une communauté, réalisé à Syracuse après la Paix de l'Eglise et sa documentation épigraphique importante permet une enquête privilégiée permettant d'obtenir un cadre général du christianisme dans la ville. Du projet et du monument réalisé, il ressort clairement que la catacombe de Saint-Jean est née après l'an 313, et a toujours fonctionner aux IVème et Vème siècle, et que les inscriptions relatives aux Goths (491-535) apparaissent dès les premières décennies du VIème siècle. A l'origine,le cimetière communautaire semblait projeté en fonction d'un type presqu'exclusif de sépulture : l'arcosole à dépositions multiples ; dans le développement topographique et architectural de la catacombe, la création de certaines rotondes interrompt la série des sépultures standardisées, pour trouver des espaces adéquats destinés aux représentants de la hiérarchie de l'Eglise et de l'Empire.
La zone funéraire, située au-dessous de l'actuelle place Santa Lucia, est constituée d'un cimetière communautaire et de plusieurs hypogées de droit privé, datables du IIIème, IVème et Vème siècle. L'ensemble est généralement subdivisé en quatre régions (de A à D), reliées par des galeries, dont certaines ont été réquisitionnées et modifiées par l'Union Nationale Abris Anti-aériens pendant la deuxième guerre mondiale. Plus que dans d'autres cas, ici la genèse et le développement du cimetière semblent reprendre les prototypes romains : et c'est toujours les modèles romains que suivent la topographie des deux noyaux génétiques (identifiables dans les régions A et B), mais aussi les transformations de certains secteurs de la catacombe, réservés à des sépultures privilégiées, dans des zones de culte au cours de périodes successives à l'usage funéraire, en particulier à l'époque byzantine.
Le cimetière de Vigna Cassia s'articule en trois régions : Sainte-Marie de Jésus, Maggiore et Marcia – les deux premières naissant dès le IIIème siècle et la troisième remontant au IVème. Les modalités de la réutilisation des galeries hydrauliques pré-existantes correspondent à la datation des deux premières régions et le noyau génétique du cimetière majeur est confirmé par la découverte, à l'intérieur d'une niche, d'un bon nombre de monnaies émises à l'époque de Gallien et Claudius II le Goth. Il faut aussi signaler les peintures d'un des hypogées, qui constellent le vaste plateau au-dessus du cimetière communautaire ; l'hypogée M2, qui permet d'admirer les images encore nettes d'un sujet figuratif entièrement chrétien, dans lequel il est possible de distinguer en particulier deux moments de la trilogie de Jonas, Daniel dans la fosse aux lions et la résurrection de Lazare.
Il s'agit du plus vaste cimetière communautaire paléochrétien de Palerme. A la différence des autres ensembles sépulcraux célèbres de Sicile, celui-ci présente une distribution organique des espaces, des vastes promenoirs, des arcosoles et des cubicula de dimensions monumentales. Dans l'un des cunicula près de l'entrée, on trouve une structure destinée au déroulement des banquets funéraires, comme dans les ensembles plus connus de l'île de Malte. Sans tenir compte des détails archéologiques, on peut fixer la datation de la catacombe sur la base des caractéristiques architecturales et topographiques lui assignant une période de vie entre le IVème et le Vème siècle, témoignage de la présence d'une communauté chrétienne bien organisée et développée dans la ville de Palerme, avant la domination des Goths.
Catacombes de Toscane ouvertes au public
Le véritable cimetière de la communauté chrétienne de Clusium est constitué par les catacombes de Sainte-Mustiola, où, à une époque imprécisée, fut ensevelie la martyre du même nom, et où naquit un sanctuaire, situé en surface et identifié en 1784. Reportée à la lumière du jour tout à fait par hasard en 1663, la catacombe présente une étendue importante articulée autour de deux galeries principales très riches en matériel épigraphique, dont l'intéressante épitaphe d'un évêque, Lucius Petroniuis Dexter, de la part de ces cinq fils, en décembre 322.
La catacombe de Sainte-Catherine présente l'intéressante caractéristique de "cimetière mixte", au sens où certains épigraphes indiquent tous les caractères d'une profession de foi "païenne" tandis que d'autres textes dénoncent une extraction assurément chrétienne. Constitué de deux noyaux cimetériaux, la catacombe semble naître déjà au IIIème siècle et propose une typologie sépulcrale très semblable à celle des catacombes romaines, avec des arcosoles multiples, des niches et des formae de pavements.
Les catacombes sont la seule preuve de la christianisation de l'île, qui a eu lieu au cours du quatrième siècle. Le cimetière est parsemé de tombes souterraines très simples et a un développement topographique assez complexe. La communauté chrétienne de l'île devait être très grand et organisée si elle dans le cinquième siècle a accueilli les exilés venus de l'Afrique en raison de l'invasion des Goths. Catacombes de l'Ombrie ouvertes au public
Il s'agit d'une petite catacombe située le long de l'ancienne Via Flaminia, et qui s'est développée entre le IVème et le Vème siècle. La simplicité des sépultures, principalement des niches non décorées, ainsi que l'absence de matériel épigraphe, confirment un type d'usage lié exclusivement à la population rurale résidant dans la région. Récemment, à l'extérieur de la catacombe, ont été trouvées les traces d'un modeste bâtiment de culte à nef unique, dont le pavement est largement occupé par de nombreuses sépultures, de typologie funéraire très différenciée, où il est possible d'identifier certaines solutions plutôt recherchées, attribuables à des commettants de rang supérieur. Catacombes des Abruzzes ouvertes au public
Le Sanctuaire de Saint-Victorin est situé sur une colline dominant, à l'est, la ville romaine d'Amiterno. La déposition du martyr dans un milieu d'hypogée romain détermina le développement d'un vaste cimetière, avec un ample retro sanctos, au-dessus duquel fut réalisée une basilique de plan longitudinal, à une seule nef, avec transept saillant et confession. Autour de la salle abritant la tombe vénérée, ont été ensevelis d'autres martyrs. Comme le rappelle Jérôme le Martyrologe, Victorin – qui avait été martyrisé ad aquas cotilias sur la Via Salaria, fut déposé à quatre-vingt miles de Rome, toujours sur une ramification de celle-ci. La tombe vénérée avait été installée pour la première fois déjà au IVème siècle, comme l'attestent les peintures la décorant, avec un ornement en faux marbre ; au Vème siècle, l'évêque Quodvul(t)deus fit apporter des modifications pour pouvoir y installer sa propre sépulture, décorée de reliefs en marbre. Une salle à l'ouest du cubiculum de Saint-Victorin met en communication d'autres espaces plus étroitement liés au sépulcre vénéré avec la vaste galerie occidentale et les cubicula qui y sont reliés. Les travaux réalisés à la fin du XIIème siècle par l'évêque Dodon, de Rieti, ont été à l'origine d'une véritable crypte articulée, qui reliait la salle vénérée aux autres espaces hypogées.
La catacombe située tout de suite à l'extérieur, au sud-est de la ville romaine de Superaequum (aujourd'hui Castelvecchio Subequoi, dans la Province de L'Aquila) est anonyme. Le petit hypogée chrétien, découvert par hasard en 1943 et ayant fait l'objet de fouilles archéologiques en 1949, se compose de deux galeries disposées presque à angle droit, creusées dans une roche calcaire très friable. Sur les parois de la galerie, s'ouvrent des niches simples et des sépultures multiples, de forme plus ou moins arquée, en conservant parfois une séparation de calcaire dans la roche, afin de créer une sorte de parapet fermant les sépultures des étages inférieurs. Des inscriptions sont sculptées dans la chaux utilisée pour fermer les niches, formulées en style lapidaire, datant du IVème siècle. La catacombe et l'espace funéraire découvert qui lui est relié ont été utilisés jusqu'au début du VIIème siècle. Catacombes de Sardaigne ouvertes au public
La petite île de Saint-Antioche, située au sud-ouest de la Sardaigne, en face de la côte du Sulcis, et reliée à l'île plus grande – sans doute déjà avant la romanisation – par un isthme étroit, conserve l'un des martyria sardes le plus important. Les fossoyeurs chrétiens ont réutilisé un groupe de salles funéraires puniques, adaptées aux exigences de la communauté de Sulcis, et ce dès le IVème siècle. La déposition privilégiée du martyr Antioche fut à l'origine de la formation d'un ensemble funéraire articulé. Le martyrium supérieur en forme de croix, reconnu comme étant le noyau initial de l'édifice agrandi au Moyen Age, ne peut pas remonter au-delà de la période byzantine. Une salle reliée au côté méridional du bras occidental du martyrium en croix – avec une coupole centrale – assurait les fonctions funéraires et abritent quatre sarcophages ; toutefois, la présence, dans cette même salle, d'un petit bassin à crépi hydraulique laisse penser que le lieu a sans doute été utilisé pour des baptêmes.
Reglement des visites des catacombes fermées au public
La Commission pontificale d'Archéologie sacrée (lorsque les conditions du monument le permettent) offre aux étudiants, aux experts individuellement et aux Associations culturelles la possibilité d'accéder aussi aux catacombes normalement fermées au public mais ce, uniquement si les visites ont un objectif effectivement et seulement culturel. Aussi, aucune finalité de lucre n'est prise en considération. En outre, si, à travers les journaux, la radio ou autres moyens de communication, les Associations rendent publique leur demande de visites, la Commission pontificale a la faculté de révoquer immédiatement l'autorisation accordée. L'accès aux monuments est autorisé dans le respect scrupuleux des dispositions suivantes: a) la demande de visite devra parvenir au moins 20 jours avant la date fixée pour celle-ci. Elle devra, en outre, être transmise par écrit au Secrétaire de la Commission pontificale d'Archéologie sacrée, en spécifiant le monument qui désire être visité, la date, l'heure, la présence éventuelle d'un guide archéologique et le nombre de visiteurs. Seul le Secrétaire de la Commission peut juger de l'opportunité de la demande et concéder l'autorisation. b) La visite ne peut s'effectuer qu'en présence d'un "fouilleur" - responsable aussi de l'assistance -, désigné par la Commission pontificale. Le coût entraîné par sa présence est totalement à la charge du demandeur, selon les tarifs suivants: 1. frais de déplacement du fouilleur, comprenant une visite de 75 minutes par groupe : 100 Euro. La somme devra être versée – après accord téléphonique – les jours précédant la visite, aux bureaux de la Commission (du lundi au vendredi, de 8 h à 14 h), ou par virement sur le compte bancaire suivant: Banca Nazionale del Lavoro Dans la cause, citer obligatoirement le numéro de référence du document. 2. Au delà des 75 minutes de visite, pour chaque heure ou portion d'heure, une somme de 30 € devra être versée à titre d'indemnisation ; elle sera calculée dès le lendemain de la visite. c) Pour les visites guidées - comprenant une leçon illustrative de la part d'un guide archéologique -, en supplément des coûts prévus au point 1.b.1., une somme de 120 € devra être versée pour chaque groupe, réglable en même temps que les frais de visite. Il est rappelé: 1. que le groupe des visiteurs admis dans les catacombes ne devra pas dépasser 15 personnes; 2. que si, au cours de la visite, des dommages devaient être causés aux lieux ou aux personnes, de la part des visiteurs, la personne ayant demandé la visite est tenue de rembourser les dégâts provoqués; 3. qu'il est sévèrement interdit d'introduire dans les catacombes des appareilsphotos ou des caméras ; toute contravention à la norme entraînera la suspension immédiate de la visite; 4. que la visite pourra être annulée en envoyant une communication écrite par télécopie ou par courriel, avant les trois jours précédant la date de la visite. En l'absence de dédite, la visite devra être réglée; 5. si la visite est annulée par la Commission pontificale pour un cas de force majeure, sans qu'il ait été possible d'en avertir le demandeur en temps utile, il reste entendu que la Commission pontificale d'Archéologie pourra fixer une date ultérieure pour la visite et qu'elle sera exonérée de tout dédommagement à l'égard du demandeur. Les participants sont également priés de porter de bonnes chaussures et d'avoir chacun une lampe électrique pour l'éclairage.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||