TREIZIÈME STATION Le corps de Jésus est accueilli V. Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi. De l’Évangile selon saint Jean. 19, 32-35.38 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai – pour que vous aussi vous croyiez (…) Le côté ouvert de Jésus : la blessure devient une fente, une porte ouverte sur le cœur de Dieu. Ici, son amour infini pour nous se laisse puiser comme une eau qui vivifie et une boisson qui désaltère invisiblement, et fait renaître. Nous aussi, nous nous approchons du corps de Jésus descendu de la Croix et soutenu par les bras de sa mère. « Ce n'est pas, en effet, par la marche que nous nous approchons du Christ: c'est par la foi; pour cela, nous n'avons pas de mouvement à imprimer à notre corps : il suffit d'avoir au cœur de la bonne volonté. »[48] Dans ce corps inanimé, nous nous reconnaissons comme ses membres blessés et souffrants, mais protégés par l’étreinte affectueuse de sa Mère. Seigneur Jésus, Viens, Esprit Saint,
Tous: Pater noster, qui es in cælis:
______________ [48] Traités sur l’Évangile de saint Jean 26, 3. [49] Cf. Rm 5, 5.
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