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Synod14 - 12ª Congregazione generale: Relazioni dei Circoli minori, 16.10.2014


Pubblichiamo di seguito i testi delle Relazioni dei dieci circoli minori della III Assemblea generale straordinaria del Sinodo dei Vescovi, presentate questa mattina in Aula nel corso della dodicesima Congregazione generale:

Relatio - Circulus Gallicus "A"

Relatio - Circulus Gallicus "B"

Relatio - Circulus Anglicus "A"

Relatio - Circulus Anglicus "B"

Relatio - Circulus Anglicus "C"

Relatio - Circulus Italicus "A"

Relatio - Circulus Italicus "B"

Relatio - Circulus Italicus "C"

Relatio - Circulus Hibericus "A"

Relatio - Circulus Hibericus "B"

 

Relatio - Circulus Gallicus "A"

Moderator: Em.mo Card. Robert SARAH

Relator: S.E. Mons. François-Xavier DUMORTIER, S.J

Je voudrais présenter ce rapport en cinq moments:

- quelques considérations générales;

- à propos de la première partie de la Relatio post Disceptationem;

- à propos de la deuxième partie;

- à propos de la troisième partie;

- quelques réflexions en conclusion.

1. Quelques considérations générales.

Je pense pouvoir dire, au nom de tous ceux et celles qui ont participé à ce Circulus, qu’a été très apprécié le caractère ouvert, simple, fraternel de rencontres vécues dans la simplicité, avec un fort sens de notre responsabilité, et dans la confiance mutuelle. Cela nous a permis un travail intense puisque nous ne nous sommes pas limités à écrire des amendements mais nous avons proposé en plusieurs endroits clés du texte une nouvelle formulation.

Je pense devoir exprimer aussi l’émotion et le désarroi qu’a provoqués la diffusion d’un document que nous considérions comme un simple- bien que très utile - document de travail, donc provisoire. Ce que nous avons vécu, à savoir la dimension contre-productive de cette diffusion, nous semble devoir conduire à évaluer avec soin les causes et les conséquences d’un événement qui, en semant perplexités et questions, n’a pas aidé la réflexion.

Nous avons fait l’expérience de la pluralité et de la diversité des situations ecclésiales. Toutes les Eglises locales ne sont pas également ni de la même manière concernées ni touchées par les problèmes soulevés. Davantage conscients de cette réalité, nous souhaitons qu’une certaine autonomie soit laissée aux Eglises locales dans la recherche de réponses aux préoccupations pastorales qui sont les leurs.

Enfin, nous avons constaté dans nos travaux l’importance d’une réelle vigilance et rigueur dans l’emploi des mots que nous utilisons- ainsi des termes de couple, de mariage, d’individu ou de personne.

2. A propos de la première partie de la Relatio.

Il nous a semblé important de considérer les lumières et les ombres des réalités conjugales et familiales dans le contexte de nos sociétés et du monde actuel en épousant le regard du Christ sur les hommes: les défis à affronter et à vivre peuvent alors se vivre, selon la tradition de l’Eglise, avec une attitude d’accueil, de compréhension et de compassion. Cela nous a conduits à insister, au -delà de la pauvreté, sur la misère déshumanisante qui est une des causes majeures de la précarisation et de la destruction des familles, sur les "périphéries de misère qui entourent beaucoup de grandes métropoles…les situations de violence et de guerre et leurs conséquences". Nous avons aussi désiré affirmer que la vie affective se développe, se structure et se réalise de façon privilégiée dans le cadre de la vie familiale. A cet égard, nous avons pensé important de mettre en évidence les éléments positifs des situations familiales, les valeurs, les générosités dont nous sommes témoins, ce qui construit au lieu de détruire … c’est à dire tout ce qui stimule l’Eglise dans son devoir d’exprimer une parole de vérité et d’espérance pour nos contemporains et d’interpeller certaines organisations internationales sur la manière de lier leur aide à l’acceptation de leur propre conception de l’homme, du mariage et de la société.

3. A propos de la deuxième partie de la Relatio.

L’examen de ce texte a soulevé des questions qui nous ont conduits à choisir une réécriture de cette partie et à la proposer comme telle, si cela peut aider è l’élaboration d’un prochain texte sur le chemin de réflexion où l’Eglise est engagée. Notre texte est résolument christocentrique: il met au centre le Christ, sa personne et sa parole, l’appartenance au Christ et l’expérience personnelle du Christ dénonçant la dureté de coeur et incarnant la pédagogie divine de patience et de miséricorde jusque dans sa passion, sa mort et sa résurrection. C’est en effet sur l’attachement au Christ et l’appartenance au Christ depuis le baptême que se fonde le sacrement du mariage.

Constater les échecs de l’amour et les unions imparfaites qui se multiplient appelle une attention pastorale qui sache respecter ces personnes, encourager les efforts de repentance et offrir l’appui fraternel de la communauté chrétienne à laquelle elles appartiennent. Un tel constat ne doit pas faire oublier les familles qui vivent avec cohérence et fidélité le mariage chrétien et rendent ce témoignage au travers de leurs joies mais aussi en dépit d’épreuves comme la pauvreté, le chômage, la maladie, le deuil, la stérilité et les difficultés dans l’éducation des enfants.

4. A propos de la troisième partie de la Relatio.

Sur le rapport entre les divorcés remariés et les sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, notre texte dit qu’il importe de "ne pas changer la doctrine de l’Eglise sur l’indissolubilité du mariage et la non-admission des divorcés remariés aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie mais d’appliquer cette doctrine constante de l’Eglise aux situations diverses et douloureuses de notre époque avec un regard renouvelé de compassion et de miséricorde sur les personnes". Nous pensons comme une priorité que soient facilités l’examen des mariages douteux et l’accélération des procédures pour les déclarations de nullité matrimoniale. Il importe aussi d’avoir un langage qui soit positif et propositif et de considérer de manière distincte des personnes qui vivent des situations différentes.

Concernant l’accueil des personnes homosexuelles, il nous semble clair que l’Eglise, à l’image du Christ Bon Pasteur (Jn 10,11-18), a toujours voulu accueillir les personnes qui frappent à sa porte, porte ouverte à tous, qui sont à accueillir avec respect, compassion et dans la reconnaissance de la dignité de chacun. Accompagner pastoralement une personne ne signifie valider ni une forme de sexualité ni une forme de vie.

5. Quelques réflexions en conclusion

Le mariage et la famille sont véritablement au coeur d’enjeux cruciaux aujourd’hui: l’auto-compréhension de l’homme d’aujourd’hui et les enjeux anthropologiques actuels- l’analyse des causes socio-économiques de la fragilisation de la famille- la réflexion sur le lien entre mariage, famille et société- l’approfondissement biblique et théologique de ce que nous avons réfléchi trop rapidement…L’important travail mené jusqu’ici nous semble requérir maintenant qu’une réflexion approfondie – notamment anthropologique et théologique- soit entreprise et menée de la manière la plus appropriée avant le Synode de l’année prochaine. Nous ne pensons pas qu’une commission ad hoc conviendrait; nous pensons important que les questions soient abordées dans toute leur ampleur et que les diverses conférences épiscopales soient impliquées dans cette réflexion.

[03042-03.01] [Texte original: Français]

 

Relatio - Circulus Gallicus "B"

Moderator: Em.mo Card. Christoph SCHÖNBORN, O.P.
Relator: S.E. Mons. André LÉONARD

Notre travail s’est déroulé dans un beau climat de franchise et d’écoute mutuelle. Tous ont apprécié cette « palabre » universelle où les voix de l’Europe, de l’Asie et du Moyen Orient, de l’Afrique et de l’Amérique du Nord ont résonné en des timbres fort diversifiés, mais de manière généralement symphonique. Les constats et les enjeux ont pu être clarifiés grâce aux expériences si diverses au sein d’un même groupe linguistique.

Nous avons salué avec gratitude la présence des laïcs, hommes et femmes – des couples principalement – qui nous ont touchés et édifiés par leur « témoignage » vécu, parfois plus performant que nos « élucubrations » théologiques, indispensables, elles aussi, pourtant.

Dans nos tout premiers échanges, en réaction aux innombrables interventions des Pères synodaux, notre attention s’est d’abord portée sur deux enjeux principaux :

1. Comment unir doctrine et discipline, approche dogmatique et proximité pastorale ? Comment conjoindre l’amour de la vérité et la charité pastorale d’une manière qui ne choquera ni le fils cadet ni le fils aîné de la célèbre parabole rapportée par Luc ?

2. Comment prendre en compte la grande variété des situations pastorales à travers le monde et en renvoyer éventuellement le traitement aux Conférences épiscopales nationales, régionales ou continentales, en vertu du principe de subsidiarité, tout en respectant la catholicité et donc l’universalité de l’Église, d’autant plus que beaucoup de problématiques essentielles sont liées, en même temps, aux traits fondamentaux de la nature humaine ?

Tout en regrettant globalement un style touffu, filandreux, excessivement verbeux et donc, assez généralement, ennuyeux – style encore aggravé par la traduction dans une autre langue – nous avons surtout réagi en produisant des modi sunstantiels sur des points essentiels qui sont les suivants :

1. Faute de majorité absolue (9 pour, 5 contre, 4 abstentions), a été écarté le recours au concept de « gradualité », à l’analogie œcuménique développée par Lumen gentium (§ 8 : « subsistit in ») et à l’expression patristique « semences du Verbe », chaque fois que ces expressions risquaient, à tort, d’être comprises comme la légitimation a priori de situations de vie irrégulières, voire peccamineuses, même si nous reconnaissons que, a posteriori, plusieurs de ces situations peuvent être un chemin ou une étape vers une situation meilleure.

2. Quant à la possibilité d’accéder aux sacrement de la Réconciliation et de l’Eucharistie, certains Pères ont argumenté, dans une perspective à la fois doctrinale et pastorale, en faveur de la discipline actuelle en vertu de son fondement doctrinal, constamment confirmé par le Magistère de l’Eglise. D’autres Pères, inspirés par le même souci doctrinal et pastoral proposent au Magistère de l’Eglise d’adopter une autre discipline, mais à des conditions bien précises (Cf. n.47 de la Relatio Post Disceptationem).

3. Nous avons demandé que la pratique de la « communion spirituelle », recommandée traditionnellement à ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas communier « sacramentellement », soit étudiée et évaluée en ses fondements théologiques et, si elle est accréditée par cet examen, soit promue et mieux diffusée parmi les fidèles.

4. Nous avons souligné avec force que, même si elle ne peut légitimer toutes les situations de vie, la miséricorde du Seigneur et de son Église rejoint, par contre, chacun dans sa situation de vie afin de nous conduire tous sur un chemin de vérité, de conversion et de paix.

5. Nous avons redit notre respect et notre accueil aux personnes homosexuelles et avons dénoncé les discriminations injustes et parfois violentes qu’elles ont subies et subissent encore parfois, y compris dans l’Église, hélas ! Mais cela ne signifie pas que l’Église doive légitimer les pratiques homosexuelles et encore moins reconnaître, comme le font certains États, un soi-disant « mariage » homosexuel. Au contraire, nous dénonçons toutes les manœuvres de certaines organisations internationales visant à imposer, par voie de chantage financier, aux pays pauvres des législations instituant un soi-disant « mariage » homosexuel.

6. Enfin, nous avons voulu présenter de manière positive et actualiser pour aujourd’hui l’inspiration prophétique qui a animé le bienheureux Paul VI quand, dans son encyclique Humanae vitae, il a célébré la beauté du lien si profond qui unit, dans la vie conjugale l’union à la fois spirituelle et charnelle des époux et l’ouverture au don de la vie.

[03042-03.02] [Texte original: Français]

 

Relatio - Circulus Anglicus "A"

Moderator: Em.mo Card. Raymond Leo BURKE
Relator: S.E. Mons. John Atcherley DEW

I present this report of behalf of the English speaking group Anglicus "A". The group has suggested a number of amendments to the RELATIO POST DISCEPTATIONEM, some are major amendments and others quite small, nevertheless they have significant meaning attached to them. In proposing amendments we have shifted the focus from particular situations described in the Relatio to the people involved in the situations, concentrating on the goodness to be found in them.

We believed that there needed to be a new introduction to the Relatio. Our proposed Introduction is placed within the context of the great gift of the Sacrament of Matrimony and the grace of God freely given through the sacraments. It also provides a theological anthropological foundation, which we believe is needed in order to address serious issues spoken on in the Synod. We have addressed these issues within the context of Scripture and the remarkably rich Magisterium of the Church. We want the final Synod document to speak of human life, marriage and family life, as we know it to be revealed to us by God through reason and faith, both aided by the grace of God. The Relatio Synodi must proclaim the truth of the Gospel, the truth of human life and sexuality as revealed by Christ. The Word of Christ illuminates our knowledge of human nature and the intrinsic sexuality of man and woman through the natural law.

We agreed that this is to be a pastoral document, as has been expressed as the wish of the Synod, a document which speaks to people about the often critical issues which confront families today. Those issues cannot be separated from Church teaching found in the treasury of her documentation. We are aware that the final Relatio Synodi will be discussed and debated over the next year; therefore as we proposed amendments we indicated appropriate references to the Sacred Scriptures and Magisterial documents.

We referred to the methodology used as appearing to be based on the SEE, JUDGE, ACT principles, but in this case it was LISTEN, JUDGE, ACT.

LISTEN and observe what others are saying and what the situation is regarding marriage and family life in the world today.

JUDGE according to what we have been gifted with through the Deposit of Faith.

ACT through our pastoral accompanying of all God’s people entrusted to our care.

W e have attempted to show in our amendments that the "Listening" or "seeing" must always be through the lens of the Gospel. Our Proposals have stressed God’s love and our pastoral love and care for individuals, while at the same time honestly recognizing and acknowledging sinful situations, and searching for ways to invite conversion of heart.

In our amendments we see suggest a return to the SEE, Judge, Act formula.

We know that the final Synod document gives us a wonderful opportunity to influence the prevailing culture and for the Church to present the way of Jesus Christ who is "The Way, the Truth and the Life" (John 14). Our amendments have tried to show that living as disciples of Jesus Christ, with all the challenges that brings is the life that leads to true joy and human happiness.

For example, where the Relatio appeared to be suggesting that sex outside of marriage may be permissible, or that cohabitation may be permissible, we have attempted to show why such lifestyles do not lead to human fulfillment. At the same time, we want to acknowledge that there are seeds of truth and goodness found in the persons involved, and through dedicated pastoral care these can be appreciated and developed. We believe that if we imply that certain life-styles are acceptable, then concerned and worried parents could very easily say "Why are we trying so hard to encourage our sons and daughters to live the Gospel and embrace Church teaching?"

We did not recommend the admission to the sacraments of divorced and re-married people, but we included a very positive and much –needed appreciation of union with Christ through other means.

The group recognizes and favors the concern and compassion the Relatio shows for those who face difficult pastoral situations in their lives. However our amendments suggest that we express these carefully so as not to create confusion in the minds and hearts of our people.

We had serious questions about the presentation of the principle of GRADUALITY. We wished to show in our amendments that we are not speaking of the GRADUALITY of DOCTRINE of faith and morals, but rather the gradual moral growth of the individual in his or her actions.

We also believe that in the Relatio Synodi we need to express words of encouragement and support to those who are faithfully living out their marriage vows and bringing up their families according to the teaching of the Church. We are grateful to those married couples who gave their witness in the Synod Hall and thank them sincerely. We also wish to address words of encouragement to grandparents and extended family members who support their families often at great expense to themselves.

There is agreement that the Relatio Synodi needs to be a pastoral document in which we use language which does not hurt people but which encourages them and helps them in their journey to God. It must speak the Truth of the Gospel clearly and directly, using language that cannot be interpreted by some to be condemning them, but rather expressing the Church’s deep interest and care for them.

As the Conclusion of the Relatio Post Disceptationem states the Synodal dialogue took place in freedom and a spirit of reciprocal listening. It has certainly raised questions that will have to be seriously considered and clarified by reflection in the Particular Churches of the world over the next year. Our prayer too is that all God’s people under the guidance of the Holy Spirit will find roads of truth and mercy for all. We thank Pope Francis for the invitation to us to live the courage of faith and the humble and honest welcome of the truth in charity.

[03042-02.01] [Original text: English]

 

Relatio - Circulus Anglicus "B"

Moderator: Em.mo Card. Wilfrid Fox NAPIER, O.F.M.
Relator: S.E. Mons. Diarmuid MARTIN

Of the Synodal Fathers members of the group: five were from Africa, seven from Asia, one each from Oceania, the United States of America and Europe. The uditores and a fraternal delegate contributed significantly to the reflection of the group.

In the first place, the group strongly felt that the Relatio ended up placing too much emphasis on the problems facing the family and did not stress sufficiently the need to provide an enthusiastic message which would encourage and inspire hope for those Christian families who despite many challenges and even failures - strive every day to live out faithfully and joyfully their mission and vocation within the Church and society.

The group proposed to add at the beginning of the Report — as was done in the Instrumentum Laboris - some paragraphs clearly stressing how the Word of God, and the beauty of the Gospel of Marriage, must be central to the entire focus of the Final Report of the Synod.

The group asked me to record explicitly its concern about some of the conclusions drawn in the Relatio, about its methodology, its complicated language (compounded by poor translation) and of the effects of its publication before it had been reviewed by the Synodal Fathers. Despite these difficulties the Group enthusiastically and profitably took up the discussion of the Relatio.

The task of the extraordinary Synod was to draw up a picture of the family and of the challenges facing the pastoral activity of the Church in today's complex and diverse world. Inevitably this meant that it would focus on problems and on some of the principal challenges which are of particular concern in the Church today.

However, the Report of the Synod should go beyond a mere focus on the problems and the pathology of marriage and the family. The group felt that it could well draw on the testimonies - and the language - of the lay men and women who addressed the Synod.

Many in the group felt that a young person reading the Relatio would if anything become even less enthusiastic about undertaking the challenging vocation of Christian matrimony. The Synod Report - and the Message - should direct itself towards young people, to help them understand and be attracted by the Christian vision of marriage and the family, in a world in which they are exposed to many contradictory visions.

It was felt that in the current situation of widespread cultural confusion about marriage and the family and the human suffering that this can bring, there is an urgent need for leadership in today's world and that such clear leadership can only come from the Church. Such leadership is an urgent part of the Church's service to contemporary society and a failure to give such witness would be to fail humanity.

Some members of the group stressed the need of pastors to recognize their own failures and their inadequacies in fostering support for families. The Church needs a radical renewal of its style of ministry to families. Marriage accompaniment is a lifelong task not limited to preparation for the wedding. It is a task which belongs within a broad faith itinerary and must encourage and foster family prayer.

The main thrust should be to encourage those who are committed and witness to the Christian ideal and who struggle day by day, with the help of God's grace to realize that ideal. This is important to stress as we move towards the Ordinary Session of the Synod of 2015 which is about "the vocation and mission of the family".

The Church must of course also reach out to the realities of those whose lives do not yet fully realize that ideal. The problems should not be allowed to steal the principal narrative, but neither should the narrative end up marginalizing or discouraging those are still struggling.

It is not primarily a question of producing new documents or of simply repeating the Church's teaching, but of reaching out and finding a language which can help the men and women and especially the young people of our time to open their hearts and minds to the Gospel of the Family, to understand it and to be attracted by it. This new language must dig deeper into the treasury of the faith and tradition of the Church and find ways of listening to the lived experience of faithful couples of their Sacrament of Matrimony.

The Church must teach with clarity, but must also, as one member of the group stressed, "have the courage to knock on forbidden doors". Very often when we find the courage to knock on forbidden doors what we discover surprises us: what we encounter inside is the loving presence of God which helps us to address the challenges of today, no longer on our terms, but in new ways which might otherwise have been unimaginable. Knocking on forbidden or unaccustomed doors involves risk and courage. Fear and anxiety of what we think are forbidden doors may mean excluding opening ourselves to the God who always surprises.

All of us need the help of the mercy of God. The mercy of God is not just a medicine, much less a consolation prize, for those who fail. None of us can be faithful without experiencing God's mercy. No one should devalue the place of mercy in the economy of salvation.

Let me briefly present some of the more significant conclusions of the group.

On the subject of the admission of the divorced and remarried to the Eucharist the group stressed two principles flowing directly from God's Word:

  • the clear affirmation of the indissolubility of a valid sacramental union, while humbly admitting that we need a more credible way of presenting and witnessing to that teaching;
  • the strong desire to invite and embrace sincere Catholics who feel alienated from the family of the Church because of irregular situations.

The group recalled the necessity of finding a new vocabulary to preserve the timeless teaching of the Church in a fresh and appealing manner. It recommended the examination of possible paths of repentance and discernment by which, in particular circumstances, a divorced and remarried person might participate in the sacraments; and about providing alternatives, such as a deeper appreciation of the classical wisdom and value of spiritual communion.

It was strongly emphasized that such brothers and sisters remain part of the Church and must be encouraged to remain part of the Church through prayer, attendance at Mass, the practice of virtue, participation in small Christian communities and apostolic service. They must always encounter in the Church the welcoming gaze and embrace of Jesus.

The group expressed concern about an over emphasis on the term "positive elements" when speaking of civil marriage and cohabitation. It preferred language which would address the law of gradualness as a way to enter into a pastoral dialogue with such people and seek to identify elements of their life which might lead them towards a greater openness to the Gospel of Marriage in its fullness. We must identify elements which could become bridges in our efforts of evangelization of the many who do not yet or no longer correspond to the ideal. It was stressed that the law of gradualness always involves a progression and a conversion towards the full ideal.

On the subject of the pastoral care of persons with homosexual tendencies, the group noted that the Church must continue to promote the revealed nature of marriage as always between one man and one woman united in lifelong, life-giving, and faithful communion.

The group encouraged pastors and parishes to care for individuals with same sex attraction, providing for them in the family of the Church, always protecting their dignity as children of God, created in his image. Within the Church, they should find a home where, with everyone else, they hear the call of Jesus to follow Him in fidelity to the truth, to receive His grace to do so, and. His mercy when they fail.

On the question of openness to life, it was noted that in many areas of the world children are seen as a burden rather than a gift of God. The group stressed that children are really the supreme gift of marriage. Hence, while not making the other purposes of matrimony of less account, the true practice of conjugal love will help couples to be ready with generous hearts to cooperate with the love of the Creator who through them will enlarge and enrich His own family day by day.

In this light, the group felt that the Church should revisit and give a positive reevaluation of the message of the Encyclical Humanae Vitae for the formation of conscience regarding family planning.

On the subject of polygamy the group tried to define more clearly the specific pastoral challenges in different parts of the world. The primary pastoral challenge concerns new converts who are in a polygamous marriage who were not yet Christians when they entered into a polygamous union. A comprehensive pastoral study is recommended to be undertaken by the Episcopal Conferences of Africa.

The group recommended a new conclusion to the Relatio focusing on our Blessed Mother, who with her spouse St. Joseph, because of her unique role in the Holy Family of Nazareth and at the wedding feast of Cana and continues to play an important role in the Church. Married couples should have recourse to her especially when they face difficult challenges in their lives so that Mary our Mother may be an anchor of hope for all Christian families.

[03042-02.02] [Original text: English]

 

Relatio - Circulus Anglicus "C"

Moderator: S.E. Mons. Joseph Edward KURTZ
Relator: S.E. Mons. Stephen BRISLIN

Anglicus Group C was surprised by the release of the Relatio to the media but nonetheless we were able to complete our work with openness and frankness.

1. Marriage is a gift of God to man, a blessing given by him for the well-being of his creatures, made in his image. From the beginning God ordained that it is not good for man to live alone and so he created for him a helpmate, one equal to him, that they may live in relational complementarity. This gift, this mystery of attraction and love between man and woman, was recognized from earliest times as coming from God. In the New Testament, the relationship between man and woman is deepened and explained even more fully and as mirroring the relationship between Christ and his Body, the Church. Through the centuries, the Church has built on this Biblical teaching in order to teach and assist Christians to live and appreciate marital life as God intended it to be lived and appreciated; she has also strived to protect the meaning and mystery of marriage, safeguarding the treasure of which we are stewards, so that it will not be trivialized or seen as a mere human institution separated from God's will and his love. The gift of self in marriage, which in some way manifests the self-giving of Jesus Christ to his people, reaches its fullest expression in sexual intercourse, where the couple express their total giving of self to other, emotionally, physically and spiritually, and not as a selfish self-gratification. It is in such self-giving that we become more human and more Christ-like. It is important that the Scriptural foundation for marriage, as well as the teaching found in Tradition, be made clear in the document from its beginning in order to build the framework for the issues to be discussed.

2. We strongly felt that the tone of the entire document should express our confidence in marriage. Reflecting on the pastoral challenges of marriage and family life in itself necessitates considering brokenness, pain and loneliness and a caring response to those in need. The challenges also cause us to reflect on questions being asked about the usefulness of marriage, as well as to consider the attempts to propose different forms of marriage. We should not fall into the trap of thinking, or in some way conveying, that marriage and family are a failure, no longer appropriate to our times. We must not lose sight of the fact that there are many marriages that – despite the ups and downs of life – do radiate harmony and love, where children are raised in a safe environment, are nurtured and educated in virtue and the values taught to us by Christ, and where the family is truly a domestic Church. We must acknowledge that the faithful are committed to marriage and that many families give hope, are an inspiration and example to others, especially younger couples.

3. For this reason, the document should also give encouragement to those committed to their marriages and families. They must not lose hope. The Church needs them, indeed the world needs them. Their efforts are appreciated and the Church is committed to giving them support and pastoral care. They are witnesses to married life as a vocation to holiness; of themselves, they proclaim that fruitful, life-long commitment in marriage is attainable, and this must be stated clearly. They are witnesses to the love of Christ for his people – they give concrete expression to his self-giving love. They have an essential role to play in evangelization, the spread of the Gospel, especially at a time when the Church wishes to make new efforts, using new methods and with renewed energy, to evangelize the world and to enter into dialogue with the world. Their families are truly missionary, faithful to the command given to us by Christ, to go to the world.

4. Thus, it is important that the document does not, in any way, weaken the hope that such marriages express, or weaken the commitment that the members have for each other. We rightly wish to welcome, without judgement or condemnation, those who, for some reason, are not yet able to express life-long commitment in a marriage between a man and a woman. We wish also to give them encouragement, to help them recognize their own goodness, and to care for them as Christ cares for his sheep. We wish them to know that they are loved by God and rejected neither by him nor the Church. In expressing such sentiments we may inadvertently convey the impression that marriage is not important, or that it is an ideal that only a few select people can achieve. It is possible that some may even have the impression that all unions are equal. For this reason, we felt it necessary to carefully define the meaning of the law of gradualness, which should not be understood as gradualness of the law. Gradualness should not make insipid the challenge of the Gospel to conversion, to "go and sin no more", as Jesus said to the woman caught in adultery. The aim of recognizing gradualness should be to draw people closer to Christ. Truth and mercy are not mutually exclusive terms, and in proclaiming truth we also proclaim the most profound mercy – that of reconciliation and unity with God; on the other hand, it is in mercy that we find truth.

5. Bearing this in mind, the document must be a positive expression of the Church's love for all people, the love which knows no bounds and which welcomes sinners and those who are made to be on the fringes of society. We understand that for many their situation in life may not be a free choice, that economic circumstances limit many people in that which can be achieved, that the prevailing culture itself can limit free choice. In dealing with the detail of each section of the document, and closely examining the wording, we were conscious that we may well be losing sight of the necessity for the document to express the welcome, acceptance and the love for those in difficult and painful circumstances, those who are searching for truth and for those longing for the comfort of Christ's healing.

6. The task presented to us during the synod has made it clear that proper pastoral care of the married and for those in other relationships, demands well-formed priests, who are properly trained in issues of marriage and family life, and who have the pastoral heart to care and welcome those who seek Christ. Acknowledgement should be given to those lay organizations and associations that are committed to strengthening marriage and who make themselves available to couples who are experiencing pain and difficulty, giving them support and encouragement. They have an increasingly important role to play. Furthermore, acknowledgement and encouragement must also be given to those movements which specifically give witness to marriage and family as part of their charism.

7. We are grateful for the openness that has prevailed throughout this Extraordinary Synod. This has enabled us to listen to the insights and experiences of many people which has helped present a balanced and comprehensive appreciation of the vibrancy of family life and also of various concerns. Especially beneficial were the insights from different cultures which has enriched and deepened our knowledge – this has only been possible as a result, not only of the freedom to express ourselves, but also the willingness to listen by all participants.

[03042-02.03] [Original text: English]

 

Relatio - Circulus Italicus "A"

Moderator: Em.mo Card. Fernando FILONI
Relator: S.E Mons. Edoardo MENICHELLI

I Padri sinodali del Circolo Italicus A e le due coppie di sposi presenti in qualità di Esperti e di Uditori hanno manifestato gratitudine verso l’Eminentissimo Cardinale Peter Erdő per la relazione con cui ha sintetizzato i numerosi e diversificati interventi avvenuti in aula.

È stata posta subito una questione: quale scopo si prefigge il Sinodo? Tutti hanno convenuto nell’impostazione pastorale che si colloca in un prospettiva dentro la quale alla famiglia venga riconosciuto il proprio posto nella Chiesa, attraverso il ministero degli sposi e nella giusta "laicità" da dare al matrimonio, all’interno di una corresponsabilità missionaria da riscoprire e naturalmente da vivere, per impostare adeguatamente la soluzione dei problemi pastorali.

Il Circolo ha passato in rassegna le tre Parti della Relatio post Disceptationem.

1) Prendendo in considerazione l’analisi del contesto e delle sfide del tempo presente dentro il quale la famiglia è chiamata oggi a vivere e a testimoniare, i Padri sinodali hanno condiviso quanto nel testo è descritto facendo tuttavia notare come altri elementi intersecano la vita familiare ponendo interrogativi nuovi e provocando suggestioni che toccano la coscienza. In particolare è stato sottolineato come il fenomeno delle migrazioni spezzi le famiglie con le conseguenze che facilmente possono essere immaginate. Inoltre è stato sottolineato come l’ingresso delle bio-tecnologie abbia ridotto la famiglia a diventare una sorta di "campus" sperimentale con risvolti etici ed educativi di non facile soluzione.

L’approfondimento del contesto in cui la famiglia al presente vive evidenzia un distacco tra Chiesa e mondo su temi delicati perché è venuto a mancare il "comune ragionare" sull’idea di persona, sul suo impegno e la sua totale realizzazione nella dimensione corpo e anima, nella sua relazionalità a causa di un soggettivismo esasperato che spezza e rallenta ogni dinamica di comunione. A questo riguardo sono stati proposti dei Modi in particolare sul ruolo della donna, sulla sua dignità e sul suo genio ricco di speranza. Si è fatto inoltre notare che come antidoto a tutto ciò si contrappone la testimonianza di tante famiglie che vivono con impegno il matrimonio.

Il contesto e le sfide sulla famiglia impongono alla Chiesa di ridire parole evangeliche coniugando con speranza la verità e la misericordia, cercando di intercettare l’esistenza concreta delle persone facendo riemergere in esse il desiderio di Dio.

2) L’approfondimento della II Parte della Realtio post disceptationem ha posto subito una difficoltà circa il significato da dare all’espressione "legge della gradualità" senza tuttavia trovarne un’interpretazione adeguata e condivisa, anche in riferimento al n. 34 della Familiaris Consortio, citato nel n. 13, che non è sembrato applicabile nel nostro contesto dal momento che in quel Documento Pontificio, la legge della gradualità era applicata prevalentemente a una questione morale circa la paternità e la maternità consapevole. L’espressione sembra essere sfuggente con il pericolo di far pensare che le difficoltà della vita sponsale inducano ad abbassare il significato plenario della vocazione sponsale stessa. Nel prosieguo della discussione gli interventi dei Padri sinodali hanno convenuto in modo pressoché unanime che questa parte della Relatio non sembra offrire un’adeguata proposta circa la verità del matrimonio. E’ emersa quindi la necessità di suggerire alla Segreteria che questa II Parte fosse riscritta proponendo in modo chiaro e anche gioioso il progetto del matrimonio posto da Dio Creatore, nella Genesi e ripreso da Gesù, cercando – a questo riguardo – di far emergere quanto Gesù stesso ha detto e fatto, tenendo presente e l’esperienza della Famiglia di Nazareth nonché gli incontri di Gesù con la Samaritana, la donna adultera e con gli sposi che si trovarono con le giare vuote. In tal senso il Circolo si è impegnato e ha presentato un’ipotesi nuova di stesura della II Parte rimodulando il contenuto e l’articolazione dei numeri, attraverso una serie di Modi. E’ risultato opportuno che venissero ripresi e gli insegnamenti del Concilio Vaticano II (Gaudium et Spes, 48) e del Magistero Pontificio (Familiaris Consortio, 11) dove il matrimonio viene presentato come "mutuo dono di sé stessi". Così si dà forte rilievo a Cristo Signore, Sposo della Chiesa: una sponsalità iniziata con l’Incarnazione, resa totale sul Calvario e contemporanea all’umanità con il dono dello Spirito Santo nei Sacramenti; solo così si fanno risplendere la bellezza e il fascino della sponsalità e della famiglia che rimangono segni dell’amore di Cristo.

I Padri sinodali hanno sottolineato con particolare attenzione la questione della inapplicabilità dell’analogia espressa nel testo con quanto detto nella Lumen Gentium, 8.

3) Approfondendo le prospettive pastorali si è convenuto anzitutto di richiamare alcuni punti fondamentali per una rinnovata azione pastorale che qui vengono elencati:

a) la famiglia deve essere riconosciuta come soggetto pastorale; b) la ministerialità degli sposi in forza del sacramento; c) la necessità di ripensare tutta la pastorale a partire dalla famiglia; d) tutta la comunità deve farsi carico della pastorale familiare; e) la formazione dei sacerdoti più adeguata; f) Riconoscere il ruolo del Vescovo nella pastorale familiare, in particolare nelle situazioni più problematiche.

La pastorale ordinaria richiede delle esigenze: a) riformare le tappe dell’evangelizzazione dando più continuità ; b) valorizzare il laicato anche formando persone ad acquisire competenze specifiche per il servizio delle famiglie; c) proporre un itinerario comune per la formazione di laici e sacerdoti.

Uno sguardo particolare i Padri l’hanno messo nella preparazione al matrimonio dove si deve proporre non solo il tema della validità ma della fruttuosità del sacramento, con un accompagnamento personale dei nubendi.

Una prospettiva pastorale rinnovata deve essere capace di rendere le famiglie consapevoli della loro missionarietà da esprimere all’interno della propria dimensione (educazione alla Fede, formazione cristiana etc.) come anche nei confronti dell’intera comunità sociale.

Nell’affrontare le problematiche descritte nel documento nei nn. 36-52, il Circolo Italicus A ha creduto opportuno di suggerire di modificare i titoli dei paragrafi utilizzando sempre l’espressione "cura pastorale" coniugandola sia rispetto alle unioni civili e alle convivenze sia verso i separati, divorziati non risposati, divorziati risposati e persone omosessuali. Più specificatamente per quanto attiene alla cura pastorale delle unioni civili e delle convivenze si è inteso suggerire che la sensibilità maggiore della pastorale voglia cogliere gli aspetti positivi che non appartengono all’esperienza stessa ma che vanno trovati dentro l’esperienza, naturalmente con lo sguardo trasformativo verso l’accoglimento del dono del matrimonio e della famiglia. Nell’esaminare la parte relativa alla cura pastorale verso i separati, divorziati non risposati e divorziati risposati i Padri del Circolo Italicus A pur condividendo il tono pastorale con cui il testo presenta la problematica, hanno ritenuto di apportare qualche rilevante correzione sempre dentro un cammino di impegnata prossimità.

Non si è condivisa la possibilità dell’azione diretta del Vescovo diocesano nei processi di dichiarazione di nullità soprattutto in riferimento a un deficit di preparazione specifica suggerendo tuttavia che si cammini più sinergicamente su una pastorale che veda coinvolti tribunali, consultori e i vari uffici famiglia delle diocesi. Si auspica che la comunità cristiana si prenda cura di queste situazioni come espressione e testimonianza di carità. Rispetto alla ammissione ai sacramenti della Penitenza e dell’Eucaristia i Padri del Circolo pur sensibili alla problematica propongono che l’argomento sia ristudiato alla luce del n. 84 della Familiaris Consortio al fine di precisare eventuali condizioni diverse dalla disciplina attuale.

Riguardo alla cura pastorale delle persone omosessuali ci si è orientati verso la proposta di un unico numero dentro il quale si è sottolineato sia un impegno di prossimità orientata alla evangelizzazione sia lo stile della Chiesa, come casa aperta, valorizzando i doni, la buona volontà e il cammino sincero di ciascuno. Si è riaffermato che le unioni fra le persone dello stesso sesso non possono essere equiparate al matrimonio fra uomo e donna esprimendo anche la preoccupazione di salvaguardare i diritti dei figli che devono crescere armonicamente con la tenerezza del padre e della madre.

Rispetto alla trasmissione della vita e alla sfida della denatalità non si è ritenuto di modificare né aggiungere qualcosa a quanto contenuto nel testo, auspicando un successivo sviluppo e approfondimento.

Sulla sfida educativa e sul ruolo della famiglia nell’evangelizzazione i Padri del Circolo Italicus A hanno suggerito di integrare quanto contenuto nel testo con due sottolineature: la continuità dell’evangelizzazione all’interno della famiglia e la necessità di garantirla anche attraverso il coinvolgimento delle varie esperienze ecclesiali (Associazioni, Movimenti e nuove comunità) che costituiscono una ricchezza nella vita della Chiesa ed esprimono nuovi carismi dentro la Chiesa.

Come conclusione crediamo di poter manifestare all’Assemblea la necessità, peraltro già conosciuta, di metterci insieme davanti allo Spirito di Dio che di tempo in tempo suscita novità con le quali la Chiesa diventa sempre più serva della Parola che le è stata donata per la salvezza del mondo.

[03042-01.01] [Testo originale: Italiano]

 

Relatio - Circulus Italicus "B"

Moderator: Em.mo Card. Angelo BAGNASCO
Relator: S.E Mons. Salvatore FISICHELLA

L’incontro del circolo minore ha permesso di dare ampio spazio alla discussione e soprattutto di poter verificare sia l’unità fondamentale che ha caratterizzato il nostro dialogo come pure la complementarità delle posizioni frutto delle proprie esperienze locali e della diversità culturale dei partecipanti. L’impegno del circolo minore è stato duplice: in un primo tempo, si è affrontata la discussione generale sulla Relatio, mentre successivamente si è passati all’analisi e alla proposta delle modifiche da apportare al testo. Mi soffermo, quindi, solo sulle considerazioni generali sintetizzando i punti più salienti.

1. Riteniamo sia importante una rielaborazione della seconda parte della Relatio riguardo il vangelo della famiglia. Questo ci sembra essere il fondamento su cui costruire l’intero impianto del documento. Si nota, infatti, una sproporzione tra la trattazione del vangelo della Famiglia e le diverse situazioni di crisi e di realtà ad essa estranee, che non permettono di cogliere immediatamente la visione positiva e la bellezza della famiglia. Riteniamo che i primi destinatari delle nostre riflessioni debbano essere proprio le famiglie cristiane che hanno l’urgente bisogno di essere sostenute nella loro testimonianza per trovare la forza di continuare il loro impegno quotidiano in un contesto non certamente facile e a loro favorevole. Non possiamo permetterci, quindi, di dare l’impressione che la famiglia cristiana sia stata trascurata nel nostro dialogo sinodale.

2. In questo senso, non dovrebbero mancare considerazioni che portano a verificare le diverse condizioni pastorali che sorgono in contesti differenti. Si pensi alla famiglia nell’ambito delle grandi città e metropoli, e quelle di piccoli paesi e villaggi. In questo contesto, sarebbe estremamente utile una riflessione anche sulla condizione degli anziani nella vasta gamma della loro situazione esistenziale. Il prolungamento dell’età sta creando situazioni di grave difficoltà che non dovrebbe trovare la Chiesa impreparata ma al contrario, lungimirante nel proporre impegni pastorali che rendano evidente la sua presenza e la sua vicinanza. Ci sono famiglie di anziani ridotte in povertà, anziani soli relegati lontano dalla famiglia originaria e famiglie di anziani ormai prive di speranza e con il solo desiderio della morte. Queste realtà ci interrogano e obbligano a una risposta credibile. Il nostro silenzio sarebbe dannoso.

3. Alcune tematiche del Sinodo presentano una oggettiva complessità che richiede un necessario approfondimento in grado di coinvolgere esperti della materia. La fretta di arrivare ad alcune conclusioni non sempre permette di ottenere il risultato sperato. Per questo è importante giungere a una visione coerente e unitaria della problematica senza cadere in prospettive unilaterali e privi del necessario supporto storico e teologico. Questo vale sia per le proposte di percorsi penitenziali sia per una corretta disanima della prassi propria alle Chiese ortodosse. Vedere in che modo si possono trasportare nella Chiesa latina richiede uno studio ponderato, una presentazione non conflittuale e una soluzione comune nella comunione.

4. Il testo finale dovrebbe necessariamente mostrare come vi sia una continuità nell’insegnamento del magistero in proposito. Il carattere pastorale di questo Sinodo, d’altronde, dovrebbe evidenziare ancora di più che non esiste una frattura tra la dottrina e la pastorale, ma che questa si fonda sulla prima e ne esprime la verità nella vita quotidiana della comunità cristiana. Come diceva s. Gregorio Magno: "L’impegno pastorale è la prova dell’amore". Proprio per questo è importante porre a fondamento il cuore stesso del Vangelo. Ciò comporta anche l’esigenza di evidenziare che siamo sempre dinanzi a uno sviluppo progressivo della dottrina. Questo è garanzia per la pastorale perché rimane dinamica e non cede alla tentazione di iniziative che, per dirla con Papa Francesco, esprimono un’accidia pastorale. Il vangelo della famiglia quindi ha bisogno di essere presentato in tutta la sua complessità ma anche con credibilità.

5. Una tematica sulla quale merita attirare la nostra attenzione è quella degli sposi che vivono una maternità o paternità ferita e che comunque accettano questa loro condizione. Si aprono però a una scelta di amore gratuito che diventa forma di adozione per quanti, non possedendo una loro famiglia, sono soli e abbandonati. Questa scelta permette, a tutti gli effetti di esprimere una famiglia vera che sa accogliere, che genera a nuova vita e che dona speranza per il futuro. Queste famiglie meritano una particolare attenzione. Abbiamo anche esempi di famiglie che hanno già figli e che comunque si aprono a una comunione di vita per quanti non hanno il dono di una loro famiglia naturale. Le forme di adozione e di affidamento sono da sostenere non solo a livello di proposta culturale che privilegia questa strada a quella più facile della maternità medicalmente assistita nelle sue differenti accezioni. Essa diventa anche un appello perché i governi ascoltino queste richieste e si rendano attivi sostenitori attraverso una legislazione che faciliti l’adozione piuttosto di impedirne l’accesso mediante forme burocratiche asfissianti.

6. E’ importante che il lavoro sinodale continui affermando che il matrimonio e la famiglia non sono in primo luogo un’esigenza etica, come spesso sembra emergere in diversi punti della Relatio, ma prima di tutto è una dimensione ontologica e sacramentale che sta a fondamento dell’orizzonte etico, non viceversa. 

7. Sembra che si abbia timore di esprimere un giudizio su diverse questioni che sono divenute ormai espressioni culturali dominanti. Questo non appare coerente con la missione profetica che la Chiesa possiede. E’ importante che il testo esprima al meglio il ruolo profetico che i Pastori e la comunità cristiana possiedono ben sapendo che non andiamo alla ricerca di un facile populismo che tutto assopisce e ovatta, ma che abbiamo la responsabilità di esprimere anche un giudizio che proviene dalla Parola di Dio. Ritornano significative in questo contesto le parole rivolte al profeta Ezechiele: "Quando sentirai dalla mia bocca una parola, tu dovrai avvertirli da parte mia. Se io dico al malvagio: Tu morirai! e tu non lo avverti e non parli perché il malvagio desista dalla sua condotta perversa e viva, egli, il malvagio, morirà per la sua iniquità, ma della sua morte io domanderò conto a te. Ma se tu ammonisci il malvagio ed egli non si allontana dalla sua malvagità e dalla sua perversa condotta, egli morirà per il suo peccato, ma tu ti sarai salvato" (Ez 3,17-19). Ciò diventa evidente soprattutto dinanzi a situazioni che sono assunte come una forma di de-istituzionalizzazione del matrimonio e della famiglia in forza di pretesi diritti individuali. Una semplice fenomenologia del dato non appare consona alla funzione profetica della Chiesa.

8. Una voce critica è bene che si faccia sentire anche su espressioni della cultura contemporanea che sono veicolate da internet. Nel contesto della formazione è bene che si accentui la raccomandazione perché le famiglie e le istituzioni valutino con la dovuta attenzione la nuova cultura che emerge da questi mezzi, il linguaggio che ne è stato assunto e le conseguenti forme comportamentali che ne derivano. Pensare che questo sia solo uno strumento non consente di valutare la reale nuova cultura che sta alla base e che condiziona fin dai primi anni di vita le giovani generazioni. E’ bene che si recuperi fortemente il rapporto interpersonale e per quanto riguarda la pastorale familiare si rinnovi la dinamica di un rapporto da famiglia a famiglia perché la debolezza di una possa trovare forza nel sostegno dell’altra.

[03042-01.02] [Testo originale: Italiano]

 

Relatio - Circulus Italicus "C"

Moderator: S.E. Mons. Angelo MASSAFRA, O.F.M.
Relator: Rev. P. Manuel Jesús ARROBA CONDE, C.M.F.

L’unità tematica tra questa e la prossima assemblea sinodale, nonché la novità che rappresenta la sostituzione delle Propositiones con una Relatio Synodi hanno indotto alla totalità dei padri del circolo a sollecitare chiarezza sulla natura del documento finale, esprimendola direttamente all’inizio del testo.

La maggior parte dei padri si è detta sorpresa della diffusione pubblica della Relatio post disceptationem; altri, consapevoli che questa è stata la prassi in precedenti assemblee sinodali, suggeriscono di evitarla nel futuro; non è mancato chi ha ritenuto positiva la diffusione, perché in linea con la franchezza che ha caratterizzato le manifestazioni alla stampa di tanti padri sinodali prima e, soprattutto, durante l’assemblea; sarebbe opportuno tornare alla prassi di pubblicare gli interventi dei singoli.

Come elemento generale e ricorrente, ciò che nel discernimento del circolo ha reso più difficile la formulazione di proposte prontamente condivise è stata la scelta sulla prospettiva di fondo da privilegiare oggi, trenta anni dopo il precedente sinodo sul tema, nell’annuncio rinnovato del Vangelo della Famiglia, in piena fedeltà rispetto ai suoi contenuti, ma anche al necessario progresso che esigono, per una trasmissione efficace del nucleo della fede, le mutate condizioni delle culture, delle differenti società e delle persone del nostro tempo.

Tale difficoltà ha segnato continuamente il dialogo e l’interscambio sui vari contenuti della Relatio, emergendo due sensibilità diverse, entrambe animate da identico zelo apostolico.

Una prima sensibilità parte dalla preoccupazione che il rinnovato annuncio del Vangelo della famiglia, per il linguaggio da utilizzare, gli accenti e la selezione delle tematiche, contribuisca involontariamente ad accentuare la mancata accoglienza integrale dei suoi contenuti. Questi padri, pur accettando che il profilo specifico del tema che investe questa assemblea straordinaria è quello delle sfide pastorali, ritengono imprescindibile che la Relatio ribadisca in maniera esplicita la dottrina su matrimonio, famiglia e sessualità, senza tentennamenti nell’avvalersi delle categorie di "peccato" e "adulterio" e "conversione" rispetto alle situazioni oggettivamente contrastanti con il Vangelo della famiglia. Gli stessi padri insistono sul fatto che usare eufemismi possa provocare malintesi tra i fedeli, soprattutto per distorte interpretazioni fatte da una parte della stampa non specializzata.

La seconda sensibilità parte dalla priorità che si ritiene debba essere attribuita al "desiderio di famiglia" seminato dal Creatore nel cuore di ogni persona, anche di quei fedeli che, per svariate ragioni, non lo vivono in piena coerenza con la Parola di Cristo. Poiché tra le ragioni di detta incoerenza si annoverano la mancata coscienza di peccato e i gravi condizionamenti culturali, questi padri ritengono necessario un linguaggio nuovo e incoraggiante, che nell’orientare verso la pienezza del messaggio evangelico, possa far leva sugli elementi positivi che di esso sono già presenti nelle esperienze familiari imperfette. Rispetto alle situazioni oggettive di peccato, gli stessi padri, senza venir meno all’annuncio della verità, muovono dalla convinzione che il Vangelo della misericordia sia una parte imprescindibile integrante la verità stessa e, di conseguenza, non possa essere ridotto all’osservanza di un mero atteggiamento pastorale sulle persone.

Nonostante queste due differenti sensibilità, i padri del circolo si sono sforzati molto seriamente per compiere un discernimento in grado di produrre formulazioni il più condivise possibile, accogliendo gli uni le indicazioni degli altri, soprattutto in merito a possibili lacune del testo proposto e, non di rado, rinunciando ad alcuni concetti problematici, pur di salvaguardare i contenuti. Di ciò è prova il fatto che la maggior parte dei modi, pur oggetto di accese discussioni, sono stati votati in maniera unanime, specialmente quelli riferiti alla prima e seconda parte della Relatio.

Vengono ora indicati sinteticamente gli aspetti generali e alcuni più specifici che sono stati oggetto di speciale discernimento nel circolo su ciascuna delle tre parti del testo.

Introduzione

Una buona parte dei padri, nell’analizzare il testo dell’introduzione al documento, segnalò l’esigenza di utilizzare formule che lascino fuori dubbio sin dall’inizio che l’unico modello di famiglia che corrisponde alla dottrina della Chiesa è quello fondato sul matrimonio tra uomo e donna. L’indicazione fu accolta prontamente.

Prima parte

Quale aspetto di portata generale emerso nella riflessione sulla prima parte del documento, il circolo segnalò la necessità di indicare in modo più efficace e dettagliato la portata culturale che possiede la crisi della famiglia e i suoi principali effetti.

Sul punto si è votato all’unanimità un modo in cui si manifesta la pericolosa rottura del nesso matrimonio-famiglia-vita, in forza di una esagerata esaltazione dell’individuo, cui si riconosce la possibilità di ricomporre la triade a proprio piacimento, col paradossale risultato di rendere i singoli più deboli e soli, e le società più fragili (proprio perché de-familiarizzate).

La permanenza di un generalizzato desiderio di famiglia rende impensabile sradicarla dalla normale esperienza, seppure gli elementi di crisi manifestano la necessità di favorire modelli di famiglia attenti alla qualità delle relazioni tra i coniugi e tra questi e i figli, nonché ai rapporti e alla sinergia di azione tra le famiglie.

Come contributi più specifici al testo di questa prima parte il circolo ha ritenuto di annoverare, tra le difficoltà pastorali, la mancata conoscenza della dottrina sulla famiglia e l’insufficiente attenzione che riescono a prestare le strutture pastorali abituali alle esperienze di vita e di fede che incombono sulle famiglie concrete.

Seconda parte

Il contributo di portata più generale che il circolo ha ritenuto di dover offrire, rispetto alla seconda parte del testo della Relatio, è stato la menzione espressa della dottrina, come alcuni padri richiamavano. Essendo oggetto specifico di questa parte "Lo sguardo verso Cristo" e il "Vangelo della famiglia", sono stati inclusi in maniera esplicita alcuni testi della Scrittura e del Magistero che presentano il modello ideale di matrimonio e famiglia. Di conseguenza, si è proposta la riordinazione dei numeri di questa parte, senza incidere radicalmente nella struttura del documento. Si è incluso un numero che, rispetto alle convivenze e alle nuove unioni dopo un fallimento, allude in maniera espressa e chiara all’incoraggiamento e alla conversione verso la costituzione o ricostituzione del nucleo familiare, coerentemente col Vangelo.

Alcuni contenuti specifici di questa parte sono risultati oggetto di un confronto più difficile: la "chiave ermeneutica" di Lumen Gentium 8 proposta come possibile analogia per le situazioni di famiglia; il tema della legge della gradualità; la questione del grado di comunione con la Chiesa delle persone coinvolte in situazioni irregolari. Sul primo e il terzo concetto si sono addotte le difficoltà che potrebbe comportare il loro utilizzo da un punto di vista ecumenico; sul secondo, il rischio di tramutare la legge della gradualità in gradualità della legge.

Dopo un intenso dialogo, anche i padri più convinti della bontà dei riferiti concetti, hanno ritenuto preferibile che non siano utilizzati nel testo.

Terza parte

La riflessione sulle prospettive pastorali della terza parte è stata più lunga e articolata circa quelle proposte che comportano qualche evoluzione della disciplina attuale rispetto ai fallimenti matrimoniali. Tuttavia, l’aspetto generale più degno di nota é l’apprezzamento che i Padri hanno subito manifestato sui numeri in cui si snoda la scelta di fondo più generale: "ripartire dalla famiglia" nell’intera azione pastorale convinti che il Vangelo della famiglia rappresenti occasione privilegiata per l’annuncio dei contenuti essenziali del Vangelo nel mondo di oggi.

La scelta è speculare alla portata culturale della crisi che i padri del circolo hanno ritenuto di approfondire nella prima parte. In effetti, la famiglia è scuola di umanità, perché scuola di amore nella vita e nella crescita della persona, grazie alle relazioni che il matrimonio richiede fra i coniugi e fra genitori e figli. E’ scuola di socialità, perché sostiene la persona nello sviluppo delle sue capacità al servizio della società. E’ grembo di vita ecclesiale, che educa a vivere nella comunione della Chiesa e ad essere protagonisti attivi in essa. E’ infine scuola di santificazione, in cui si esercita e si alimenta il cammino di santità dei coniugi e dei figli, deve essere un vivaio speciale di vocazioni alla vita sacerdotale e consacrata. Per queste ragioni la Chiesa annuncia il valore e la bellezza della famiglia e con ciò rende un servizio decisivo a un mondo che implora di essere rischiarato dalla luce della speranza.

Al riguardo, i padri hanno segnalato alcuni aspetti più specifici per arricchire le proposte formulate nel testo: una menzione espressa sui movimenti familiari; un numero apposito sulle adozioni; un invito a studiare nuove presenze in campo educativo; un ritorno ai testi dell’instrumentum laboris circa le unioni omosessuali; un appello alle istituzioni per promuovere politiche in favore della famiglia.

Sull’evoluzione della disciplina il circolo si è pronunciato in modo unanime sulla necessità di studiare l’ampliamento dell’esercizio della Potestas Clavium e le condizioni per trattare con procedura giudiziale extraordinaria le cause che non richiedano un giudizio ordinario; si chiede ai vescovi di avviare una pastorale giudiziale accurata, preparando sufficienti operatori, chierici e laici.

Sull’accesso dei divorziati ai sacramenti il circolo ha votato una proposta, approvata per maggioranza dei voti, che apre tale possibilità in condizioni precise ed in momenti definiti della vita ecclesiale e familiare, valorizzando il significato dell’eucaristia come sacramento per la crescita nella vita cristiana, tenendo ferma la dottrina sull’indissolubilità coniugale.

Alcuni padri hanno ritenuto vincolante la disciplina attuale e altri non sufficientemente maturo lo studio sul fondamento teologico che consente l’evoluzione.

[03042-01.03] [Testo originale: Italiano]

 

Relatio - Circulus Hibericus "A"

Moderator: Em.mo Card. Francisco ROBLES ORTEGA
Relator: S.E. Mons. Luis Augusto CASTRO QUIROGA, I.M.C.

El grupo ibérico A, conformado por 17 padres sinodales, un sacerdote experto, tres sacerdotes asesores y cuatro laicos muy competentes, inició su trabajo tomando en consideración la Introducción, no sin lamentar la pésima traducción del documento.

Se hizo notar que lo primero que debía aparecer era dar un saludo a todas las familias cristianas que viven con fidelidad, amor y sacrificio el evangelio de la familia y que son testigos de Cristo ante la sociedad toda.

Igualmente, se consideró oportuno saludar y animar a todas las parroquias y movimientos laicales que unidos a ellas trabajan con y en favor de las familias para promover en los hogares la vivencia del evangelio de la familia.

El grupo consideró que debía proseguir dando una mirada global al documento. De este primer acercamiento global, se infirió que las tres partes imitaban la metodología del ver - juzgar. - actuar aunque con términos análogos. Se vio que la segunda parte merecía un título más específico y se sugirió "el anuncio del evangelio de la familia".

Posteriormente se pasó a considerar cada uno de los tres artículos. Se hicieron algunas correcciones de forma, como el suprimir las referencias al África y hablar simplemente de algunas regiones del mundo, evitar el término pareja de resonancias muy secularizantes y reducir la repetida frase "los padres sinodales". Luego se prosiguió con las correcciones de fondo.

A cuanto dice el número cinco sobre el cambio antropológico y cultural actual se vio oportuno añadir que el efecto más evidente del mismo es la crisis de la fe que ha golpeado a tantos católicos y ha comportado una crisis del matrimonio y de la familia. Esta crisis ha llevado al aumento de uniones libres, matrimonios ad experimentum, divorcios y un cerrarse a la vida con el crecimiento de la práctica abortiva.

La referencia a la soledad, pobreza de la cultura actual, es ante todo fruto de la ausencia de Dios, de la fragilidad de las relaciones interpersonales y de tantas otras dificultades que se interponen para construir comunidades de vida y amor.

El grave diagnóstico ofrecido en el número 10, mereció el siguiente comentario: "Esto es el resultado de la mentalidad difundida que reduce la generación de la vida a una variable del proyecto individual o de pareja. Los factores de orden económico ejercen un papel a veces determinante contribuyendo a la fuerte caída de la natalidad, que compromete la relación entre las generaciones. En el drama de la infertilidad, cuando busca una solución a través de las técnicas de fertilización asistida, también se destruye la dignidad del amor humano y del hijo".

Prosiguiendo con el análisis, se evidenció la necesidad de denunciar la gravísima mutilación genital de la mujer o ablación practicada en algunas culturas del mundo y lamentar la situación de tantos seres humanos obligados a la prostitución como esclavos sexuales. Además, nos pusimos frente a las responsabilidades que nos atañen, como también a los gobiernos y a las sociedades, frente a los llamados "niños de la calle" muchos de ellos carentes de familia. No menos preocupante es la explotación física y virtual de la niñez, realidad escandalosa y perversa de nuestra sociedad actual.

La segunda parte nos puso frente a la familia en el plan salvífico de Dios. Nos pareció bien enriquecer el número quince con esta observación: "En la tradición cristiana el matrimonio es una alianza de amor integral y definitiva inspirada en el amor entre Cristo y su Iglesia y llamada a crecer hasta ser en el mundo testimonio del amor de Dios y camino de perfección que llega hasta la vida eterna."

Nos pareció que el número siguiente ofrecía la visión de S. Juan Pablo II y valía la pena citar esta fuente que es su catequesis sobre el amor humano.

Los números del 17 al 23 sobre el discernimiento de los valores presentes en las familias heridas forman una unidad novedosa y de inmenso valor. No admiten subtítulos que distraen. Desde los tiempos de Justino se habla de las semillas del Verbo sembradas en todas las culturas. ¿No podemos hablar igualmente de esa presencia escondida, germinal y viva que es acción del Espíritu y que gradualmente puede ir creciendo en las familias? Creemos que el Evangelio de la familia puede realizar esta crecimiento allí donde las semillas esperan madurar.

La aceptación de las anteriores consideraciones nos animan a exhortar a los matrimonios civiles y a los divorciados vueltos a casar, a secundar la llamada de Dios hasta alcanzar la plenitud de la comunión y de la gracia divina.

Hemos querido concluir esta segunda parte diciendo que "sabiendo que la mayor misericordia es decir la verdad con amor (San Agustín), vamos más allá de la compasión. El amor misericordioso así como atrae y une, también transforma y enaltece e invita a la conversión. Ver (Jn 8,1-11).

Iniciamos la tercera parte anotando que la denuncia propia de la evangelización debe abarcar también los factores políticos y legislativos que también pueden destruir la vida familiar.(n.33). Luego, volvimos al número 31 para intercalar la siguiente observación: "Para que la realidad expresada en el sacramento pueda ser aceptada y vivida por los contrayentes, es preciso que la celebren con fe clara y decidida, con voluntad de aceptar lo que les ofrece la Iglesia en el sacramento. Esta fe de novios y esposos debe ser alimentada con la Palabra de Dios y la Eucaristía.

Volviendo a los novios (34) es necesario recordar la importancia educativa de las virtudes y particularmente de la castidad y de la pureza, condición absolutamente imprescindible para el crecimiento genuino del amor interpersonal. A los novios hay que plantearles el ideal matrimonial con claridad para que puedan discernir y decidir con libertad.

Dado que esta parte focaliza el problema y desafío de las familias heridas, se hizo notar que cuando los matrimonios se encuentran con problemas en su relación, cuentan con la ayuda y el acompañamiento de la Iglesia. La pastoral de la caridad y de la misericordia se traduce en la recuperación real de las personas y las relaciones. La experiencia muestra que con la ayuda adecuada y con la acción regeneradora de la gracia, un alto porcentaje de crisis matrimoniales se resuelve satisfactoriamente.

Claro está que a esa ayuda hay que añadir otra muy interior como es la capacidad de perdonar. Saber perdonar y sentirse perdonado es una experiencia fundamental en la vida familiar.El perdón entre los esposos permite experimentar un amor que es para siempre y no pasa nunca (1 Cor 13,8). A veces resulta difícil, pero quien ha recibido el perdón de Dios, tiene fuerzas para ofrecer un perdón auténtico que regenera a la persona.

En relación con el aconsejar a las partes sobre la validez del matrimonio (44), no se requiere exactamente un sacerdote pues puede ser también otra persona pero debidamente preparada.

Sobre las personas divorciadas pero no vueltas a casar, además de lo dicho en el número 45, hay que añadir que muchas veces "ellos son testigos heroicos de la indisolubilidad y de la fidelidad

Pasando al n.50, se ha observado que no se debe hablar de personas homosexuales casi como si el homosexualismo fuese parte de su ser ontológico, sino de personas con tendencias homosexuales. Se solicitó sustituir el texto de este número por el siguiente: "la sexualidad que nos hace existir como humanidad en lo masculino y lo femenino, es un valor irrenunciable en la antropología y en la teología cristiana. Nos hace ser los unos para con los otros no en la indistinción sino en la complementariedad...Las personas con tendencias homosexuales también necesitan de acogida y acompañamiento que les ayude a crecer en la fe y a conocer el plan de Dios para ellos.".

Sobre la transmisión de la vida (53) se anotó que los hijos no son un estorbo al amor conyugal sino su fruto natural más precioso, el amor hecho carne (G.S 48-51).

Se consideró oportuno reformular el número 55 de esta manera: "Es necesario incorporar a la pastoral itinerarios formativos para ayudar a vivir la sexualidad como lenguaje del amor. El testimonio y el acompañamiento permanente de familia a familia ha demostrado su eficacia en el camino de madurez del vínculo conyugal en la más profunda aceptación del otro y en una donación más plena. Esto se logra integrando la dimensión sensible del cuerpo, impulsividad y afectividad con la dimensión espiritual de la razón y la voluntad. En este crecimiento en el tiempo se va fortaleciendo un amor fiel y profundo hecho de ternura y respeto, en donde el goce de la comunión se proyecta en el fruto de la vida, en la generosidad coronada por el don del hijo o en el camino de la adopción para recibir el regalo que Dios ha preparado en otro lugar.".

Hacia el final de la tercera parte se observó que no se trata de que la iglesia pueda desarrollar sino que desarrolla un papel importante de apoyo a las familias que son iglesias domésticas con su ministerio conyugal, comenzando por la iniciación cristiana, a través de comunidades acogedoras.

Se vio más que necesario anotar que la maternidad de María, ícono por excelencia de la fecundidad divina, en su ternura, misericordia, sensibilidad y cercanía, puede saciar el hambre de humanidad y vida por el que nuestras familias y pueblos suplican y claman. Una pastoral y devoción mariana creativa es un punto de partida muy oportuno para presentar el ideal de la familia cristiana.

Al concluir se quiso que quedara bien claro que el próximo sínodo en octubre dl 2015 está dedicado a la vocación y a la misión de la familia en la iglesia y en el mundo contemporáneo.

[03042-04.01] [Texto original: Español]

 

Relatio - Circulus Hibericus "B"

Moderator: Em.mo Card. Lluís MARTÍNEZ SISTACH
Relator: S.E. Mons. Rodolfo VALENZUELA NÚÑEZ

[puntos sobre los que se ha llegado a un consenso y que han sido objeto de los modos presentados]

En el Círculo Hibericus B en un ambiente fraterno y dialógico los modos presentados han sido aprobados por unanimidad. El círculo ha logrado en el trabajo grupal un buen conocimiento de la Relatio Post Disceptationem (RPD), con la participación activa también de los auditores. Ha visto el texto de la misma como un reflejo de lo compartido en el aula: la diversidad de realidades de la Iglesia y del mundo y los puntos comunes en los que compartimos realidades humanas básicas y realidades de una fe común, así como también las diferencias de enfoques o énfasis teológicos o jurídicos.

Hemos visto muy bueno y necesario, como indica el mismo texto, que algunos temas sean estudiados en comisiones interdisciplinarias" ad hoc" sobre los temas más importantes. Pastores y expertos en teología y derecho deberán llegar a propuestas más claras sobre temas como la eventual admisión de los divorciados vueltos a casar a la comunión Eucarística y los procesos jurídicos de nulidad matrimonial, entre otros temas que se han planteado. Y que sin duda deben ser un insumo indispensable para la próxima asamblea sinodal ordinaria. Evidenciamos desde el inicio la RPD como un documento mejorable, solamente un instrumento de trabajo, abierto a las necesarias precisiones, y para el círculo ha sido un instrumento de trabajo útil.

Consideramos que faltaron en el mismo énfasis sobre temas importantes como el aborto, los atentados contra la vida, el amplio fenómeno de la adopción, las decisiones en conciencia de los esposos, así como una mayor claridad sobre el tema de la homosexualidad.

Consideramos de vital importancia el que algunos temas se profundicen en las comisiones ya previstas, con la conveniente consulta a las iglesias Particulares durante el lapso de tiempo previo a la asamblea ordinaria del 2015.

Nos ha parecido muy positiva la estructura del documento que coincide con el ya difundido método del ver/juzgar/actuar, en la forma de la escucha/la mirada en Cristo/el encuentro o perspectivas pastorales. Damos gracias a Dios Uno y Trino porque es padre, que ve la realidad de la Iglesia y el mundo con mirada misericordiosa, nos revela el camino en Jesucristo su Hijo, que hace camino con la humanidad entera y nos da su Espíritu que guía a la Iglesia hacia su plenitud.

Hemos visto que la RPD no enfatizaba suficientemente el mensaje positivo del evangelio de la familia, quizá porque refleja principalmente las preocupaciones pastorales de las conferencias episcopales sobre las sombras que se ciernen sobre la familia y el mundo actual.

Estamos conscientes de la finalidad netamente pastoral y no académica del sínodo, del cual se espera un nuevo impulso decidido a la pastoral familiar y un apoyo a todos los laicos, familias y movimientos que se encuentran en este camino. No obstante esta finalidad creemos indispensable insistir sobre los elementos doctrinales básicos que eviten parcializaciones o incluso magisterios paralelos.

Hay una enorme riqueza en el magisterio reciente de Pablo VI, San Juan Pablo II, Benedicto XVI y Papa Francisco sobre la familia, que requiere una renovada atención.

Nuestros principales aportes al documento van en la línea de:

- subrayar las luces de la familia y la importancia del matrimonio

- Afirmar la doctrina sobre el matrimonio y la familia y

- Animar la pastoral familiar en las circunstancias actuales.

- Esperar del sínodo luz y orientaciones sobre las nuevas situaciones matrimoniales.

Se ha planteado en nuestro círculo que en la elección de participantes al próximo sínodo se sugiera que sean nombrados obispos que han participado en esta asamblea extraordinaria en orden a lograr continuidad de los trabajos y las reflexiones del mismo.

[03042-04.02] [Texto original: Español]

[B0763-XX.01]