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LE LETTERE CREDENZIALI DEGLI AMBASCIATORI DI: MOLDOVA, GUINEA EQUATORIALE, BELIZE, SIRIA, GHANA, NUOVA ZELANDA, 09.06.2011


Alle ore 11 di questa mattina, nella Sala Clementina del Palazzo Apostolico Vaticano, il Santo Padre Benedetto XVI riceve in Udienza, in occasione della presentazione delle Lettere Credenziali, le Loro Eccellenze i Signori Ambasciatori di: Moldova, Guinea Equatoriale, Belize, Siria, Ghana, Nuova Zelanda.

Di seguito pubblichiamo i discorsi consegnati dal Papa agli Ambasciatori degli Stati sopra elencati, nonché i cenni biografici essenziali di ciascuno:

DISCORSO DEL SANTO PADRE ALL’AMBASCIATORE DI MOLDOVA PRESSO LA SANTA SEDE, S.E. IL SIGNOR STEFAN GORDA

Monsieur l'Ambassadeur,

Je suis heureux de vous accueillir ce matin, au moment où vous présentez les Lettres qui vous accréditent en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Moldavie près le Saint-Siège. Je vous remercie pour les paroles aimables que vous m’avez adressées. En retour, je vous saurai gré de bien vouloir exprimer à Monsieur Marian Lupu, Président par interim de la République de Moldavie, les vœux cordiaux que je forme pour sa personne, ainsi que pour l’ensemble du peuple moldave.

2011 marque le 20ème anniversaire de l’indépendance de votre pays. Il est possible maintenant de voir ce qui a été réalisé et ce qui demeure encore à construire. Dans votre discours, vous avez fort justement souligné les épreuves qu’a dû affronter votre nation et l’intense espoir qui règne parmi la population pour régler les problèmes économiques et ceux d’unité nationale. Il est évident que l’unité dans la paix et dans la sérénité est un facteur qui favorise le développement économique et social mais ce développement a aussi un effet positif pour la réalisation de l’unité. Je prie afin que des solutions durables soient trouvées pour le bien de tous à travers une juste médiation politique et la sauvegarde des différentes identités. Votre peuple a écrit des pages glorieuses dans l’histoire du continent européen. Que ce passé inspire votre présent !

Votre pays désire aller de l’avant. Il s’est fixé des priorités économiques bien compréhensibles et nécessaires, mais celles-ci doivent respecter également les intérêts de la souveraineté nationale, et contribuer au bien-être de toutes les composantes de votre société, cherchant à éviter des dérives qui ne favorisent que les uns au détriment des autres. Pour contribuer à atteindre cet objectif, votre pays souhaite établir des relations étroites avec l’Union Européenne. Il est bon que la Moldavie ait le désir de revenir dans la maison européenne commune, mais cette recherche légitime ne peut se faire que dans le respect des valeurs positives de votre pays. Elle ne doit pas être déterminée uniquement par l’économie et le bien-être matériel. L’idéologisation de ces deux éléments dans le passé indique les écueils à éviter. Car ils peuvent conduire à l’abdication unilatérale des valeurs séculaires de votre culture. Cette adhésion, qui est un élément important, ne sera authentique que si l’Union Européenne reconnaît l’apport spécifique que la Moldavie peut donner pour pouvoir aller ensemble vers un futur riche de l’identité de chaque Nation. A cause de sa tradition et de sa foi chrétienne, la Moldavie peut aider courageusement l’Union Européenne à redécouvrir ce qu’elle ne veut plus voir et nie même. Par ailleurs, la paix, la justice et la prospérité de la Moldavie qui résulteront certainement de la réalisation de ses aspirations européennes ne seront effectives que si elles sont vécues par chacun de vos concitoyens dans la recherche du bien commun et dans un souci éthique permanent. Parmi ces valeurs essentielles, se trouvent les valeurs religieuses.

Les relations diplomatiques entre la Moldavie et le Saint-Siège établies il y a 18 ans sont harmonieuses et je m’en félicite. Elles le sont à cause de la foi chrétienne qui habite votre Nation et ses habitants, et je rends hommage à l’ensemble de l’Église orthodoxe. Elle a toujours partagé avec l’Église catholique la nécessité de défendre les valeurs religieuses et culturelles contre le matérialisme ambiant et le relativisme qui met en discussion la contribution chrétienne à la vie et à la société. Puissent les relations fraternelles entre les fidèles orthodoxes et catholiques s’approfondir. Ces rapports de respect et d’amitié réciproques sont un témoignage d’amour qui indique que par-delà les divisions et ses conséquences, les cœurs peuvent s’ouvrir à la réconciliation, à la solidarité et à la fraternité.

Les fidèles de l’Église catholique en Moldavie sont peu nombreux. Je les salue, à travers vous, et plus particulièrement l’Évêque de Chisinau. Je rends grâce pour la reconnaissance juridique dont jouit l’Église catholique en Moldavie, pour son organisation progressive et pour la construction de nouvelles églises dont la cathédrale. Ces faits démontrent l’excellence du dialogue et de la collaboration entre les Institutions civiles et l’Église catholique. Nous savons tous que certains problèmes hérités d’un passé récent, doivent encore être résolus. Chercher à soigner et à refermer ces plaies est une autre manière de contribuer positivement à l’unité du pays et à son développement. Puissent les Autorités civiles avoir le courage de trouver des solutions satisfaisantes justes et équitables pour le patrimoine ecclésiastique confisqué, pour permettre à l’Église catholique de disposer des moyens pour remplir sa mission, non seulement dans le domaine religieux mais aussi dans le domaine éducatif, sanitaire et caritatif.

L’Église ne demande pas l’octroi de privilèges particuliers. Elle désire être fidèle à sa finalité propre et servir toute personne, sans distinction selon sa mission confiée par le Christ. L’heureuse intégration des catholiques dans votre pays, l’excellence des relations avec l’Église orthodoxe démontrent sa bonne volonté. Par ailleurs, de nombreux moldaves se sont établis dans des nations européennes de tradition catholique. Ils y cherchent une stabilité économique certes, mais ils y tissent également des liens avec des catholiques, approfondissant ainsi davantage les bonnes relations entre les deux Églises. Ces deux facteurs sont encourageants pour trouver d’ultérieures solutions pour renforcer plus encore l’harmonie entre l’État moldave et l’Église catholique. Ma pensée va particulièrement vers les jeunes moldaves. Je prie pour eux et désire les encourager. Je vous exprime ma joie de savoir qu’une centaine d’entre eux pourront participer pour la première fois aux Journées Mondiales de la Jeunesse, en août prochain à Madrid. Et, en octobre prochain, l’Église catholique organisera sa première Semaine Sociale. La perspective de ces deux évènements me donne grande satisfaction. Ils doivent susciter la fierté de votre pays.

Au moment où Votre Excellence inaugure officiellement ses fonctions auprès du Saint-Siège, je forme les souhaits les meilleurs pour l’heureux accomplissement de sa mission. Soyez sûr, Monsieur l'Ambassadeur, de toujours trouver auprès de mes collaborateurs l’attention et la compréhension cordiales que mérite votre haute fonction ainsi que l’affection du Successeur de Pierre pour votre pays. En invoquant l’intercession de la Vierge Marie, je prie le Seigneur de répandre d’abondantes bénédictions sur vous-même, sur votre famille et sur vos collaborateurs, ainsi que sur le peuple moldave et sur ses dirigeants.

S.E. il Signor Stefan GORDA,

Ambasciatore di Moldova presso la Santa Sede

È nato l’11 gennaio 1960.

È sposato ed ha due figli.

Laureato in Storia (Università Statale di Moldova, 1983), ha ricoperto i seguenti incarichi: Consigliere del Primo Ministro (1990-1991); Consigliere del Presidente della Repubblica (1992-1993); General Manager dell’ASCOM-Group in Uzbekistan (1994-1996); Direttore della PG Company per i programmi energetici (1997-1998); Segretario di Ambasciata in Uzbekistan (1998-1999); Direttore del Dipartimento per l’analisi politica e la pianificazione presso il Ministero degli Affari Esteri nonché coordinatore nazionale della GUUAM cooperazione (2000-2001); Consigliere di Ambasciata in Francia (2001); Vice General Manager per la cooperazione internazionale della Moldova-Kazakh Petroleum Company (2002-2005); Managing Director della ASCOM-Group per l’industria petroliera nel Kenya e nel Sudan (2005-2007); General Manager dell’ASOC Petroleum Company (2008-2010).

Dal giugno 2010 è Ambasciatore nella Repubblica Ceca, ove risiede.

Parla rumeno, russo, francese, inglese ed ucraino.

È autore di alcune pubblicazioni sulla storia moderna, sulle relazioni internazionali e la politica estera.

[00891-03.01] [Texte original: Français]

DISCORSO DEL SANTO PADRE ALL’AMBASCIATORE DI GUINEA EQUATORIALE PRESSO LA SANTA SEDE, S.E. IL SIGNOR NARCISO NTUGU ABESO OYANA

Señor Embajador:

1. Me es grato recibir de manos de Vuestra Excelencia las Cartas que lo acreditan como Embajador Extraordinario y Plenipotenciario de Guinea Ecuatorial ante la Santa Sede, expresándole al mismo tiempo mi más cordial bienvenida a este solemne acto.

Agradezco el gentil saludo que me transmite de parte del Señor Presidente de la República. A la vez que correspondo gustoso a esta deferencia, suplico al Omnipotente que la Misión diplomática que Vuestra Excelencia hoy comienza fortalezca ulteriormente la trayectoria de sana independencia y respeto recíproco entre la Iglesia y el Estado en su querida Nación, con la que la Santa Sede mantiene estrechas relaciones y a la que sigue con solícita atención, de la que es signo elocuente el reciente nombramiento del nuevo Obispo de Ebebiyín.

2. Señor Embajador, como ponen de manifiesto sus corteses palabras, que me han hecho sentir más cercana a su Patria, sus connacionales albergan sentimientos entrañables hacia el Sucesor de Pedro, colmados todos ellos de una devoción sentida y fiel, fruto de la pujanza y el esmero con que la semilla evangélica fue sembrada en sus nobles tierras, para arraigar hondamente en ellas y producir una espléndida cosecha tanto en el orden espiritual como material.

3. En el perfeccionamiento de la sociedad y en el despliegue de nuevas estructuras capaces de darle una trama más flexible no faltará a los hijos e hijas de Guinea Ecuatorial la presencia animadora de la Iglesia, infundiendo la luz de la fe en Cristo, que manifiesta al hombre su auténtica vocación y le ayuda a trabajar sin desfallecer por todo aquello que lo dignifica y engrandece. Esto hace abrigar la firme esperanza de que sus compatriotas, fortalecidos por esta misma fe, no vacilarán en sus propósitos de participar activa y sabiamente en la edificación de una serena y armónica convivencia. En ese clima, la persona humana podrá realizarse plenamente de acuerdo a su altísima dignidad y derechos fundamentales y germinarán copiosamente los valores esenciales de la tutela de la vida, el cuidado de la salud, el desarrollo de la educación y la solidaridad, así como la salvaguardia del medio ambiente y la ecuánime distribución de la riqueza. Todo ello es condición indispensable para avivar un verdadero progreso social, que alcance a todos, pero en especial a los más pobres y menesterosos, y al que todos puedan contribuir con su aportación adecuada, libre y responsable.

4. En este sentido, no dudo que las Autoridades de su querido País, a las que Vuestra Excelencia representa, sabrán dar cauce e interpretar las genuinas aspiraciones de vuestros compatriotas, reflejo del propio patrimonio histórico, moral y cultural, y en cuyo desarrollo y posterior consolidación en la conciencia de las personas y en la misma sociedad ha tenido también un papel de eminente significado el constante, desinteresado e intenso quehacer de la Iglesia.

A este respecto, no se puede dejar de notar con viva complacencia los esfuerzos llevados a cabo para recuperar y reestructurar muchos lugares de culto, así como las iniciativas emprendidas para mejorar las condiciones de vida de los ciudadanos, especialmente de aquellos que tienen grandes dificultades para vivir de manera digna. Animo, pues, a todos a seguir recorriendo con entusiasmo este camino, remediando las carencias sociales, económicas y culturales existentes. Por su parte, la comunidad cristiana, en el ámbito de su propia misión, continuará con un empeño renovado y generoso poniendo a disposición del pueblo ecuatoguineano su larga y fecunda experiencia en el campo de la promoción del matrimonio y la familia, la sanidad, la formación de las nuevas generaciones y el ejercicio de la caridad y la beneficencia. No podría ser de otro modo, pues la Iglesia no ignora que todo lo que favorece la concordia y la fraternidad, la erradicación de la pobreza, el incremento de la justicia y el diálogo, así como el afianzamiento del mutuo entendimiento, abre horizontes luminosos de futuro y enaltece al ser humano, de quien jamás debe olvidarse que es imagen de Dios.

5. Señor Embajador, al pedir al Todopoderoso que la alta responsabilidad que le ha sido encomendada se vea rodeada de abundantes éxitos, le aseguro que la Curia Romana y sus diferentes oficinas siempre estarán dispuestas a ayudarle en el desempeño de la misma. Sobre Vuestra Excelencia, sus familiares y colaboradores, así como sobre todos los ecuatoguineanos, invoco fervientemente pródigas bendiciones del cielo.

S.E. il Signor Narciso NTUGU ABESO OYANA,

Ambasciatore di Guinea Equatoriale presso la Santa Sede

È nato il 17 settembre 1957

È sposato.

Laureato in Scienze diplomatiche (Scuola Diplomatica di Madrid, 1981), si è specializzato in Amministrazione pubblica (Istituto di Parigi, 1983) ed in Diplomazia (Ministero degli Esteri del Cairo, 1986).

Ha ricoperto i seguenti incarichi: Secondo Segretario di Ambasciata in Nigeria (1986-1990); Secondo Segretario di Ambasciata in Etiopia (1990-1997); Primo Segretario di Ambasciata negli USA (1997-1998); Primo Segretario di Ambasciata presso l’ONU a New York (1998-2000); Ambasciatore in Francia (2000-2002); Ambasciatore in Cina (2002-2010).

Attualmente è Ambasciatore in Spagna, ove risiede.

Parla spagnolo, inglese e francese.

[00892-04.01] [Texto original: Español]

DISCORSO DEL SANTO PADRE ALL’AMBASCIATORE DI BELIZE PRESSO LA SANTA SEDE, S.E. IL SIGNOR HENRY LLEWELLYN LAWRENCE

Mr Ambassador,

I am pleased to welcome you to the Vatican and to receive the Letters of Credence by which you have been appointed Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of Belize to the Holy See. I am grateful to you for transmitting the courteous greetings from the Governor-General, Sir Colville Young, and in return I would ask you kindly to convey my own good wishes to him and to all the people of your nation.

The Holy See values its diplomatic relations with Belize as an important means for achieving mutual cooperation for the moral and material well-being of all its citizens. With the cooperation of men and women of good will throughout Central America, the Church works to promote peace and prosperity among all the peoples of the region, even amid challenging circumstances, based upon unchanging Gospel values which have always served the people of the region well. With a special care for the poor and the weak, the Church draws attention to the dignity of man and works to foster and promote that dignity through her many social, charitable and developmental initiatives. The commitment to this activity draws strength not only from a love for the human person, but first and foremost from a profound love for God, "in whose light the identity, meaning and purpose of the person are fully understood" (World Day of Peace Message 2011, 1).

Historically, the Catholic Church in Belize has enjoyed cordial relations with the civil authorities, in an atmosphere conducive to the fulfilment of the mission entrusted to her by the Lord. Such an atmosphere is due in large part to the foundations upon which Belize was established, a basis which supports traditional Christian values and acknowledges the perennial value of authentic human rights and fundamental civil and political freedoms that promote respect for the human person, social harmony and the progress of society as a whole. Among the laws established in your country are the rights to religious freedom and freedom of worship. As I had occasion to note recently, "the right to religious freedom is rooted in the very dignity of the human person, whose transcendent nature must not be ignored or overlooked" (ibid., 2). Freedom of religion and freedom of worship allow believers to flourish as individuals and to contribute positively and fully to the life of the country in every sphere of human activity. May your country, Mr Ambassador, be an example in this regard to its neighbours and to those who would seek to diminish the consequences of such rights and their corresponding values.

The Catholic Church in Belize involves herself in society in a variety of ways, including the education of the young in cooperation with the state. In principle, education prepares individuals and draws the best from them so that they in turn may willingly contribute socially, culturally and economically to society as a whole. Religious education, and Catholic education in particular, makes its own contribution to your people’s welfare, since it "leads new generations to see others as their brothers and sisters, with whom they are called to journey and work together so that all will feel that they are living members of the one human family" (ibid., 4). Education bears fruit when based on virtue already grounded in the family, "the first cell of human society," and "the primary training ground for harmonious relations at every level of coexistence, human, national and international" (ibid.). Possessing a solid grounding in faith and virtue, intelligence and good will, the young people of Belize will be better prepared to assume the mantle of civic and social leadership, and provide for a stable, just and peaceful future for the nation.

With these sentiments, Mr Ambassador, I offer you every good wish for your new mission and assure you of the readiness of the Roman Curia to assist you in your high office. Upon you and upon all the people of Belize, I invoke Almighty God’s abundant blessings.

S.E. il Signor Henry Llewellyn LAWRENCE,

Ambasciatore di Belize presso la Santa Sede

È nato il 4 aprile 1933.

È sposato ed ha due figli.

Ha frequentato la Scuola cattolica pubblica St. Ignatius (1937-1946) e successivamente il St. John’s College (1946-1950), ottenendo i Junior and Senior Cambridge Certificates rispettivamente nel 1949 e nel 1950.

Ha ricoperto i seguenti incarichi: Docente presso le Scuole cattoliche di San Antonio nel Distretto Cayo di Ladyville (1951); Reporter presso il Giornale Clarion di Belize City (1952-1954); Direttore del Quotidiano Belize Biliboard (1954-1958); Fondatore della Fondazione Jake’s Service Station, a Pound Yard, Belize City (1959); Manager della Jake’s Esso Service Station a Pound Yard Bridge (1960-1970); Direttore del Settimanale Reporter (1970); Presidente della Camera di Commercio (1970-1971); Membro fondatore del Partito Liberale (1977) e del Partito Democratico Unito (UDP) (1979); Deputato dell’UDP presso il Consiglio di Belize City (1980-1983); Giudice di Pace (1984);Membro (1988-1991) e successivamente Presidente del Consiglio Amministrativo del St. John’s College (1991-1997).

Membro della Commissione Episcopale (2010), risiede in Belize.

[00893-02.01] [Original text: English]

DISCORSO DEL SANTO PADRE ALL’AMBASCIATORE DI SIRIA PRESSO LA SANTE SEDE, S.E. IL SIGNOR HUSSAN EDIN AALA

Monsieur l’Ambassadeur,

C’est avec plaisir que je vous accueille ce matin au moment où vous présentez les Lettres qui vous accréditent en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Arabe Syrienne près le Saint-Siège. Vous avez bien voulu me transmettre les salutations de son Excellence Monsieur le Président de la République, et je vous saurais gré de l’en remercier. A travers vous, je voudrais également saluer l’ensemble du peuple syrien, souhaitant qu’il puisse vivre dans la paix et dans la fraternité.

Comme vous l’avez souligné, Monsieur l’Ambassadeur, la Syrie est un lieu cher et significatif pour les chrétiens, dès les origines de l’Église. Depuis la rencontre du Christ ressuscité, sur le chemin de Damas, avec Paul qui deviendra l’Apôtre des Nations, nombreux sont les grands saints qui ont jalonné l’histoire religieuse de votre pays. Nombreux sont aussi les témoignages archéologiques d’églises, de monastères, de mosaïques des premiers siècles de l’ère chrétienne qui nous rattachent aux origines de l’Église. La Syrie a traditionnellement été un exemple de tolérance, de convivialité et de relations harmonieuses entre chrétiens et musulmans, et aujourd’hui les relations œcuméniques et interreligieuses sont bonnes. Je souhaite vivement que cette convivialité entre toutes les composantes culturelles et religieuses de la Nation se poursuive et se développe pour le plus grand bien de tous, renforçant ainsi une unité fondée sur la justice et la solidarité.

Toutefois, une telle unité ne peut s’édifier de manière durable que dans la reconnaissance de la centralité et de la dignité de la personne humaine. En effet, « parce qu’il est créé à l’image de Dieu, l’individu humain a la dignité de personne ; il n’est pas seulement quelque chose, mais quelqu’un, capable de se connaître, de se posséder, de se donner librement et d’entrer en communion avec d’autres personnes » (Message pour la journée mondiale de la paix, 2007, n. 2). La voie de l’unité et de la stabilité de chaque nation passe donc par la reconnaissance de la dignité inaliénable de toute personne humaine. Celle-ci doit donc être au centre des institutions, des lois et de l’action des sociétés. En conséquence, il est aussi d’une importance essentielle de privilégier le bien commun, laissant de côté les intérêts personnels ou partisans. Par ailleurs, le chemin de l’écoute, du dialogue et de la collaboration doit être reconnu comme le moyen par lequel les diverses composantes de la société peuvent confronter leurs points de vue et réaliser un consensus autour de la vérité concernant des valeurs ou des fins particulières. Il en ressortira de grands bénéfices pour les personnes individuelles et les communautés (cf. Discours à l’ONU, 18 avril 2008).

Dans cette perspective, les événements intervenus au cours des derniers mois dans certains pays du pourtour de la Méditerranée, dont la Syrie, manifestent le désir d’un avenir meilleur dans les domaines de l’économie, de la justice, de la liberté et de la participation à la vie publique. Ces événements montrent aussi l’urgente nécessité de véritables réformes dans la vie politique, économique et sociale. Toutefois, il est hautement souhaitable que ces évolutions ne se réalisent pas en termes d’intolérance, de discrimination ou de conflit, et encore moins de violence, mais en termes de respect absolu de la vérité, de la coexistence, des droits légitimes des personnes et des collectivités, ainsi que de la réconciliation. De tels principes doivent guider les Autorités, tout en tenant compte des aspirations de la société civile ainsi que des insistances internationales.

Monsieur l’Ambassadeur, il me plaît de souligner ici le rôle positif des chrétiens dans votre pays, qui comme citoyens sont engagés dans la construction d’une société où tous doivent trouver leur place. Je ne puis omettre de mentionner le service rendu par l’Église catholique dans le domaine social et éducatif, qui est apprécié par tous. Permettez-moi de saluer tout particulièrement les fidèles des communautés catholiques, avec leurs Évêques, et de les encourager à développer des liens de fraternité avec tous. Les relations vécues quotidiennement avec leurs compatriotes musulmans mettent en lumière l’importance du dialogue interreligieux et la possibilité de travailler ensemble, de bien des manières, en vue du bien commun. Que l’élan donné par la récente Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des Évêques porte un fruit abondant dans votre pays, au bénéfice de toute la population et d’une authentique réconciliation entre les peuples !

Pour faire progresser la paix dans la région, une solution globale doit être trouvée. Celle-ci ne doit léser les intérêts d’aucune des parties en cause et être le fruit d’un compromis et non de choix unilatéraux imposés par la force. Celle-ci ne résout rien, pas plus que les solutions partielles ou unilatérales qui sont insuffisantes. Conscients des souffrances de toutes les populations, il faut procéder par une approche délibérément globale qui n’exclut personne de la recherche d’une solution négociée et qui tienne compte des aspirations et des intérêts légitimes des divers peuples concernés. Ainsi, la situation que connaît le Moyen-Orient depuis de nombreuses années vous a-t-elle conduit à accueillir un grand nombre de réfugiés, venant surtout d’Irak, et parmi eux de nombreux chrétiens. Je remercie vivement le peuple syrien de sa générosité.

Au moment où vous inaugurez votre noble mission de représentation auprès du Saint-Siège, je vous adresse, Monsieur l'Ambassadeur, mes vœux les meilleurs pour le bon accomplissement de votre mission. Soyez certain que vous trouverez toujours auprès de mes collaborateurs l'accueil et la compréhension dont vous pourrez avoir besoin. Sur Votre Excellence, sur votre famille et sur vos collaborateurs, ainsi que sur tous les habitants de la Syrie, j'invoque de grand cœur l'abondance des Bénédictions divines.

S.E. il Signor Hussan Edin AALA,

Ambasciatore di Siria presso la Santa Sede

È nato ad Aleppo il 24 ottobre 1966.

È sposato ed ha tre figli.

Laureato in Filologia e Letteratura inglese (Università di Aleppo, 1990), ha intrapreso la carriera diplomatica nel 1994, ricoprendo i seguenti incarichi: Funzionario presso il Ministero degli Affari Esteri (1994-1995); Terzo Segretario della Delegazione Permanente della Siria presso l’ONU a New York (1995-2001); Secondo Segretario del Gabinetto del Ministro degli Affari Esteri (2001); Membro della delegazione siriana presso l’ONU a New York (2001-2004); Membro della delegazione siriana presso il Consiglio per la Sicurezza dell’ONU a New York (2002-2003); Primo Segretario della Missione diplomatica siriana presso l’ONU a Ginevra (2004-2006); Capo dello Staff del Vice Ministro degli Esteri (2006-2010).

Dal giugno 2010 è Ambasciatore in Spagna, ove risiede.

Oltre l’arabo, parla l’inglese e conosce il francese.

[00894-03.01] [Texte original: Français]

DISCORSO DEL SANTO PADRE ALL’AMBASCIATORE DI GHANA PRESSO LA SANTE SEDE, S.E. LA SIGNORA GENEVIÈVE DELALI TSEGAH

Your Excellency,

In welcoming you to the Vatican and accepting the Letters of Credence by which you are appointed Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of the Republic of Ghana to the Holy See, I wish first of all to express my gratitude to you for transmitting the courteous greeting of your President, His Excellency John Evans Atta Mills, and I would ask you kindly to reciprocate and to convey, in turn, my good wishes to him, as well as my appreciation of the cordial relations existing between the Holy See and your country.

It is widely acknowledged that Ghana has been able to overcome certain obstacles in order to make steady economic, social and political progress in recent times. Certainly, the conduct of regular and peaceful democratic elections does credit to both the people and the political leaders of your country. The establishment of ethnic harmony, too, not without the contribution of the local Christian communities including the Catholic Church, has been an important factor in creating conditions of peace, stability and greater social progress for all your citizens. I hope that this process will be crowned by the positive outcome of the ongoing constitutional consultation, in such a way that the nation’s legislative and administrative framework will consolidate a culture of responsible and active participation in the development of the country in freedom, justice and solidarity.

I have also noted the climate of religious freedom enjoyed in Ghana. A democratic society that fosters freedom of religion and freedom of worship, and that appreciates the presence of religious institutions that strive to rise above political interests and are instead motivated by faith and moral values, understands that there is much to gain through these freedoms for the positive growth of all the country’s institutions. Indeed, countries that do so may derive many benefits from those institutions, by drawing on the wisdom found in religious traditions, especially when citizens are confronted by questions for which science and technology provide little or no answer. Indeed, here secular and religious interests find common ground and are able to grow together by combining the demands of macroeconomic progress and scientific knowledge with religion’s perennial wisdom and understanding of man and society. All stand to benefit from such cooperation in a world that has grown uncertain about moral choices and is often drawn towards narrow interests and selfishness.

Your Excellency, your land has been blessed with natural resources which are now bringing prosperity to your people. It is much to be hoped that, through social solidarity, the proceeds from the correct exploitation of these resources will contribute to the sustainable economic development of your people. Let this be achieved, however, while giving due attention to those who are much poorer, or unable to provide for their families through no fault of their own. In this sense, may your country give an example in establishing effective instruments of solidarity (cf. Centesimus Annus, 16), to the true enrichment of all members of society.

You also mention the work of the Catholic Church in Ghana in the fields of education, health care and other social services. Motivated by the love of Christ, and acting on the basis on the human dignity shared by all members of the human family, the Church wishes to contribute in many ways to the good of society, especially in the areas you have mentioned. She is a willing partner with civil authorities wherever she is able to fulfil her mission untrammelled, in the light of Gospel values.

Finally, Your Excellency, I wish you every success in your mission as Ambassador of the Republic of Ghana to the Holy See and I assure you of the willing cooperation of the departments of the Roman Curia. May Almighty God bestow upon the people of Ghana abundant and lasting blessings of harmony, prosperity and peace!

S.E. la Signora Geneviève Delali TSEGAH,

Ambasciatore di Ghana presso la Santa Sede

È nata l’8 agosto 1951.

È sposata ed ha quattro figli.

Laureata in Lingue Moderne (Università di Ghana, Legon, 1976), si è specializzata in Relazioni Internazionali (Università di Nairobi, 1982).

Entrata nella carriera diplomatica nel 1977, ha ricoperto i seguenti incarichi: Funzionario del Dipartimento culturale (1977-1981) e del Dipartimento per il Medio Oriente e per l’Asia presso il Ministero degli Affari Esteri (1982-1983); Funzionario dell’Ufficio del Protocollo del Ministero degli Affari Esteri (1983-1985); Funzionario del Dipartimento per l’America del Ministero degli Affari Esteri (1988-1989); Consigliere di Ambasciata in Francia (1989-1993); Vice-Direttore del Dipartimento per l’Economia, il Commercio e gli Investimenti presso il Ministero degli Affari Esteri (1993-1996); Ministro Consigliere di Ambasciata nel Benin (1996-2000); Incaricato d’Affari a.i. dell’Ambasciata nel Benin (1997-1998); Direttore del Dipartimento per l’Economia, il Commercio e gli Investimenti presso il Ministero degli Affari Esteri (2000-2002); Ministro di Ambasciata nel Burkina Faso (2002-2006); Direttore Responsabile del Dipartimento per l’Economia, il Commercio e gli Investimenti presso il Ministero degli Affari Esteri (2006-2008); Vice Rappresentante alla Missione Permanente del Ghana presso l’ONU a New York (2008-2009).

Dal 2009 è Ambasciatore in Francia e Rappresentante Permanente del Ghana presso l’UNESCO a Parigi, ove risiede.

[00895-02.01] [Original text: English]

DISCORSO DEL SANTO PADRE ALL’AMBASCIATORE DI NUOVA ZELANDA PRESSO LA SANTA SEDE, S.E. IL SIGNOR GEORGE ROBERT FURNESS TROUP

Your Excellency,

I am pleased to welcome you to the Vatican today and to accept the letters accrediting you as Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of New Zealand to the Holy See. I thank you for the kind greeting which you conveyed from Governor-General Sir Anand Satyanand, and I would ask you kindly to assure him of my good wishes and prayers for the well-being of the nation.

I take this opportunity to express once more my solidarity with all those still suffering from the devastating earthquake which struck Christchurch on 22 February last. Conscious of the considerable work of reconstruction on which you and your fellow citizens have embarked, I am confident that the impressive outpouring of generosity and the countless acts of charity and goodness which were seen in the wake of the disaster will contribute in no small part to meeting the material and moral challenges of the immense task now before you.

In your address you kindly made reference to the cordial relations existing between the Holy See and New Zealand. By its presence in the international community, the Holy See seeks to promote universal values which are rooted in the Gospel message of the God-given dignity of each man and woman, the unity of the human family and the need for justice and solidarity to govern relations between individuals, communities and nations. These values are deeply inscribed in the culture which gave birth to New Zealand’s political and legal institutions. A cornerstone of that heritage remains respect for the rights of freedom of religion and freedom of worship, to the benefit of all. These rights, enshrined in the legal traditions to which you are heirs, are proper to each person because they are inherent in the humanity which is common to us all. Through the promotion of these freedoms, society is better equipped to respond to profound political and social challenges in a way consonant with humanity’s deepest aspirations.

Due to its geographical position, your country is able to assist in the development of smaller, more distant countries with fewer resources. Some neighbouring countries, including the Small Island Developing States, look to New Zealand as an example of political stability, rule of law and high economic and social standards. They also look to you as a source of assistance, encouragement and support as they develop their own institutions. This gives your country a particular moral responsibility. Faithful to the best of its traditions, New Zealand is called to use its position of influence for the peace and stability of the region, the encouragement of mature and stable democratic institutions, and the fostering of authentic human rights and sustainable economic development. The desire for development poses a number of important challenges concerning the environment, some of them with serious consequences for people’s well-being and livelihoods, and especially for the poor. I would like to encourage the work being done to promote models of development at home and abroad that reflect a truly human ecology, are economically sustainable and fulfil our duty as stewards of creation (cf. Caritas in Veritate, 48; 51).

The Catholic Church in your country, drawn from the populations both ancient and new of your islands, strives to play her part in knitting together a truly multicultural society with a sense of mutual respect, shared purpose and solidarity, for the peace and prosperity of all. She wishes to serve the common good by bringing the spiritual and moral wisdom of the faith to bear upon the important ethical questions of the day. In a particular way, the Church wishes always to nurture the greatest respect for the whole human person, defending the inalienable right to life from conception until natural death, promoting a stable family environment and providing education.

Regarding this last point, the Church has always placed great emphasis on the education of young people, recognizing it as an essential component in the preparation and development of individuals for the good, so that they might take their proper place in society. In addition to the pursuit of excellence in academic studies, athletics and the arts, Catholic schools are concerned above all with the moral and spiritual formation of their pupils. The enduring attraction of educational institutions steeped in authentic Christian values demonstrates the perennial desire of parents to have their children prepared for life in the best possible way in a healthy environment that will bring out the best in young people as they prepare for life’s challenges. I am confident that your Government will continue to support parents in their role as the primary educators of their children, by ensuring that the faith-based education system remains accessible to those who wish to avail themselves of it for the good of their children and of society at large.

Finally, Mr Ambassador, let me take this opportunity to reiterate my good wishes as you begin your mission and to assure you that the Roman Curia stands ready to assist you. Upon you and your family and upon all the people of New Zealand, I cordially invoke God’s abundant blessings.

S.E. il Signor George Robert FURNESS TROUP,

Ambasciatore di Nuova Zelanda presso la Santa Sede

È nato a Christchurch nel 1948.

È sposato ed ha due figlie.

Diplomato in Lingue Straniere (Francese, Tedesco) presso l’Università di Canterbury, (1969), e (Francese) presso l’Università di Auckland (1970), ha ottenuto una specializzazione in Economia, matematica e statistica (Victoria University of Wellington, 1978).

Nel frattempo, ha svolto l’attività di docente presso la Methodist High School di Samoa (1971) ed all’Università di Auckland (1974).

Dopo aver frequentato il corso per studenti stranieri presso l’Ecole Nationale d’Administration di Parigi (1982-1983), ha intrapreso la carriera diplomatica, ricoprendo i seguenti incarichi: Funzionario del Ministero del Tesoro (1984-1986); Direttore assistente della Divisione per l’aiuto estero presso il Ministero degli Affari Esteri (1986-1987); Vice Rappresentante Permanente dell’Organizzazione per la cooperazione economica e lo sviluppo, e Consigliere presso l’Ambasciata a Parigi (1987-1992); Vice Direttore della Divisione per l’Economia e Capo dell’Ufficio per la promozione degli investimenti presso il Ministero degli Affari Esteri ed il Commercio (1992-1993); Vice Direttore della Divisione per l’Australi presso il Ministero degli Affari Esteri ed il Commercio (1993-1995); Vice Capo Missione dell’Ambasciata a Washington DC (1996-2000), Direttore della Divisione Economica presso il Ministero degli Affari Esteri ed il Commercio (2000-2003); Ambasciatore in Messico (2004-2007); Direttore della Divisione per l’Europa presso il Ministero degli Affari Esteri ed il Commercio (2007-2010).

Dal 2010 è Ambasciatore nei Paesi Bassi, ove risiede.

[00896-02.01] [Original text: English]